ACCEPT Symphonic terror [ 2018 ] |
||||
CD album + DVD Durée : 121.09 Style : Heavy-metal |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 17 mars 2019 , réalisée par IvanJack25 | ||||
Il y a des groupes et des styles de musique qui fusionnent bien mieux que d’autres. Il est maintenant reconnu que le metal et la musique classique, baroque ou orchestrale peuvent se marier à merveille, certains styles dont le bien nommé metal symphonique ont d’ailleurs été créés en raison de cette osmose. Mais on a parfois du mal à imaginer certains groupes lorgnant vers le symphonique, tant leur musique est déjà pleine et ne laissant pas beaucoup de place à un ajout de quelque sorte. Lors de l’écoute de ce live d’Accept (dont Wolf Hoffman reste l’unique membre originel) avec orchestre, enregistré et filmé pour leur prestation du Wacken 2017, je me suis fait la même réflexion qu’à l’époque de la sortie du S&M de Metallica, que certains morceaux sont mis en valeur avec ces cordes et ces cuivres de belle facture et d’autres sont totalement saturés de notes, de rythmes et de sons tant l’original est déjà puissant et ample. Puis après plusieurs écoutes, on se fait à ces nouveaux arrangements, même s’ils restent un peu pompeux et grandiloquents. Ce live est à cette image, les morceaux cultes restent indétrônables, avec ou sans orchestre, comme Princess of the dawn, Restless and wild, Metal Heart, Breaker (quel bonheur de réentendre cette vieillerie remise ici à l’honneur !) et l’excellentissime Balls to the wall, qui n’a pas pris une ride. On a bien sûr droit à toute une suite classique instrumentale, concoctée avec des passages de différents monuments du style, dont des emprunts à Beethoven, Mussorgsky (Night on bald mountain), et la superbe symphonie n°40 en sol mineur de Mozart. Moments intenses de fusion magistrale, tout comme certaines chansons reprises avec entrain par une foule de fans conquis par l’exercice (Princess of the dawn en première ligne). Certains moments les plus intéressants sont étrangement les morceaux les plus récents, dont le superbe Stalingrad qui prend toute son ampleur ici, Dark side of my heart et Dying Breed qui font pousser à nouveau la chansonnette aux centaines de voix du public, mais aussi Shadows soldiers et Teutonic Terror qui éclipsent le gimmick pourtant jugé cultissime de La lettre à Elise de Metal Heart, pourtant chanté comme un seul homme par les fans, mais où l’orchestre peine, et c’est paradoxal, à intéresser. Symphonic Terror revisite bien les récents morceaux du groupe et sa formation actuelle et remet au goût du jour avec plus ou moins d’effets bénéfiques les standards et les hits d’antan. Mention spéciale pour Mark Tornillo, qui s’en sort haut la main vocalement et qui parfois surpasse les interprétations d’Udo Dirkshneider, le bonhomme ayant un timbre aussi criard et aigu que le chanteur originel. Un très bon moment de metal allemand réarrangé, dans la plus pure tradition. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|