AL-NAMROOD Diaji Al Joor [ 2015 ] |
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CD Album Durée : 39.39 Style : Black metal |
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Chronique : 22 mars 2016 , réalisée par Fred.Photography | ||||
Line-up : Humbaba : Chant Mephisto : Guitare et Basse Ostron : Instruments traditionnels Cela fait maintenant deux ou trois ans que le projet Al Namrood fait parler de lui, en particulier à partir de l’album Kitab Al Awthan sorti en 2012. Plus que pour ces qualités musicales, c’est principalement en raison de son origine géographique que le groupe s’est fait remarquer. Il est vrai que faire du metal et surtout du black metal lorsque l’on est un habitant du royaume d’Arabie Saoudite. Et bien il faut soit être un peu suicidaire ou avoir des couilles de trois kilos chacun. Ce pays, si moderne…, où la moindre velléité d’expression ou de libre pensée sont parmi les plus durement réprimé au monde, un bloggeur a, par exemple, été condamné à 2000 coup de fouets, il y a peu et on peut imaginer que les membres dAl-namrood, s’ils étaient découverts, subiraient le même genre de supplice voire décapitation ou crucifixion puisque cela fait partie des festivités locales. Les arabes se montrent très prolifiques puisque Diaji Al joor est déjà leur 6ème album depuis la formation du groupe en 2008. Mais on peut aussi se poser la question : est-ce que tout ceci est vrai ? Et que ce n’est pas une astuce commerciale pour se faire remarquer. A l’instar des groupes de l'arabic anti-islamic legion dont font partie seed of iblis et janaza, on ne sait pas grand-chose à propos des membres d’Al-namrood. Les quelques photos des membres sont des fakes photoshopés, les clips n’ont visiblement pas été tourné par le groupe, mais avec des acteurs occidentaux etc … . Le doute est légitime, mais si c’est bidon, quel est l’intérêt ? Si on veut vendre des disques, autant faire autre chose que du black metal. Vu la particularité du projet Al Namrood, il est très difficile d’être véritablement objectif concernant les qualités de ces albums. On a peine a ne serait-ce qu’a imaginer les difficultés d’enregistrer ou répéter dans des régions où n’importe qui peut vous balancer en pâture aux autorités, ce qui signifierait immédiatement une sentence de mort. C’est pourquoi, on ne s’attardera pas sur les défauts intrinsèques de ce Diaji Al Joor, un mixage qui peut sembler, par moments, un peu aléatoire, un chant parfois approximatif et s’il y a une véritable maîtrise des instruments traditionnels arabes, on sera beaucoup moins convaincu par les instruments metal proprement dit, mais tout cela à, au final, peu d’importance. Ce qui fait la particularité et l’intérêt d’Al-namrood est de pleinement conserver son identité arabe sans chercher à imiter un quelconque genre de metal occidental. La structure générale des morceaux est axé sur une base folk arabe, autour duquel son greffé des éléments black death plutôt qu’un metal teinté d’éléments orientaux comme Orphaned land ou Melechesh. Un des points forts d’Al-namrood est donc de n’avoir aucun a priori et d’être complètement libéré du carcan black metal traditionnel et ne recherche jamais à ressembler à quelqu’un d’autre. S’il faut quelques écoutes pour véritablement rentrer dedans, Diaji Al joor se révèle être un album fascinant, à l’exotisme évident où l’on pourrait se perdre dans le dédale des ruelles d’une ville arabe préislamique, avec ses danseuses exotiques et ses assassins mystérieux. Tracklist : 1. Dhaleen 2. Zamjara Alat 3. Hawas Wa Thuar 4. Ejhaph 5. Adghan 6. Ya Le Taasatekum 7. Hayat Al Khezea 8. Ana Al Tughian 9. Alqab Ala Hajar |
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