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Mise en ligne le : 25 novembre 2009 | Intervieweur :
Blackened
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Interview avec Romain Monereau, vice président de l’association METAL RIDE > 1.Bonjour et merci de répondre à ces quelques questions pour nos lecteurs ! Pouvez-vous tout d’abord nous présenter votre association, nous en conter brièvement l’histoire et nous expliquer ses activités ? Réponse : Salut à toi et merci de nous donner la parole. L’association s’est créée en 2005 à Nancy à l’initiative de quatre groupes locaux désireux d’organiser leurs concerts et d’inviter d’autres groupes. Puis, l’association à évoluée en organisant de plus en plus en de concert et en accueillant des groupes ayant une renommée de plus en plus importante. Nous organisons donc actuellement une vingtaine de concerts par an. 2. Comment l’idée d’organiser un festival de plus grande envergure a-t-elle pu se réaliser l’an passé en 2008 (avec notamment Napalm Death, Dagoba, Benighted, One Way Mirror, Phazm…), et que vous a-t-il permis de réaliser par la suite ? Réponse : Dès la création de l’association, un des objectifs était de créer notre festival, mais nous manquions d’expérience et d’opportunités. Puis au fur et à mesure, nous avons acquis cette expérience et l’idée du festival est revenue. Les éléments déclencheurs ont été la fin du Cross Cultural Metal Fest (en 2007) et du Metal Therapy (en 2006). En effet, après l’arrêt de ces deux évènements, on a remarqué qu’il n’y avait plus de festival « important » en Lorraine, c’était donc la bonne occasion pour nous lancer dans ce projet. Cette édition nous a permis d’avoir une première bonne expérience d’organisation de festival, mais elle a également permis de faire mieux connaître l’asso auprès du public mais aussi et surtout auprès des tourneurs Français et étrangers. La réussite du festival nous donne une certaine crédibilité auprès de ces structures qui nous font de plus en plus confiance en nous proposant des tournées intéressantes. 3. Venons-en désormais à cette seconde édition du festival Metal Ride, avec une affiche tant éclectique qu’alléchante (Amon Amarth, Die Apokalyptishen Reiter, Hacride, Evile, Livarkahil, etc…)! Comment avez-vous choisi ces groupes ? Est-ce selon leur disponibilité, ou selon une réelle envie de votre part ? Réponse : Au niveau du choix des groupes, je m’occupe de la programmation, mais nous avons toujours des réunions avec l’association pour discuter de la confirmation des groupes et du choix de l’affiche globale. Ensuite pour le choix des groupes c’est un mélange de disponibilité et de choix de notre part. Par exemple, Amon Amarth est en tournée européenne et c’était donc l’occasion de les avoir sur l’affiche. À l’inverse, Die Apokalisptischen Reiter est un choix et une envie de notre part, j’ai donc directement contacté le groupe pour cette date qui ne rentre pas dans le cadre d’une tournée. 4. N’est-il pas trop difficile de traiter avec des groupes de cette importance ? Je pense notamment aux questions financières, qui doivent certainement être au coeur de vos négociations. Réponse : Il y a bien sur toujours des négociations au niveau du cachet mais nous savons où sont nos limites et quand un cachet nous semble trop élevé ou que nous ne pouvons pas l’assumer nous passons à autre chose. Mais en plus des questions financière il y a tout l’aspect technique puisque certains groupes ont des grosses demandes techniques qui augmentent indirectement le cachet. Encore une fois, le fait que le festival et l’association commencent à êtres connus par les tourneurs et les groupes, fait que la négociation des contrats est plus simple. 5. Au niveau de l’organisation même du festival, moyens humains et techniques doivent répondre présent. Comment s’organisent les choses le jour J pour une association comme la vôtre (bénévoles, membres de l’asso…) ? Réponse : Nous sommes une dizaine dans l’association. Les rôles sont donc repartis en amont du festival (programmation, demande de subvention, communication, sélection des groupes locaux, restauration, …) et nous mettons tous la main à la pâte le jour J. Mais nous avons aussi et surtout la chance de pouvoir faire ce festival dans la salle de L’Autre Canal qui nous apporte un gros soutien technique et logistique. Le personnel, les bénévoles et les techniciens de la salle sont donc présents le jour J en plus des intermittents. Mais, nous sommes également tout le temps en contact avec eux pour la préparation du festival. 6. Vous devez clairement compter sur les entrées pour que le festival soit rentable et se pérennise dans le temps. Où en êtes-vous à ce niveau à dix jours du concert ? On pense notamment à l’annulation du festival Tattoo The Mind à Metz il y a quelques semaines, avec pourtant une affiche assez impressionnante ! Réponse : Nous comptons même presque essentiellement sur les entrées en fait ! Cette année nous sommes nettement en avance au niveau des préventes par rapport à l’an dernier ce qui est plutôt pas mal. Mais en même temps, nous avons besoin de plus de public que l’an dernier pour rentabiliser le festival puisque le budget est supérieur à celui de la première édition. Mais bon, cette année nous sommes assez confiant, on verra bien ce qu’il en est le jour même du festival ! 7. Vous profitez également du festival pour promouvoir des groupes locaux, ce qui est une très bonne chose pour la scène plus underground de la région. Pouvez-vous nous dire un mot sur la sélection opérée ? Réponse : Nous avons commencé par l’organisation de « petits concerts » et il nous semble très important de permettre à des groupes locaux en développement de pouvoir profiter d’un festival comme ça pour jouer dans de bonnes conditions et se faire connaître. Surtout que la Lorraine regorge de très bons groupes ! La sélection est dirigée par trois membres de l’asso qui récupèrent les dossiers d’inscriptions et font une première sélection. Puis nous nous voyons tous pour sélectionner les trois groupes qui joueront parmis les candidatures retenues par ces trois membres. Les critères importants sont bien sur la musique, l’expérience mais aussi et surtout le projet de développement du groupe. On cherche à donner un coup de pouce à des groupes qui existent depuis un moment et qui ont toujours évolué au fil du temps. 8. Parlons désormais d’Evile et de la récente et triste disparition de leur bassiste Mike Alexander. Au moment de cette interview, rien d’officiel n’est publié, ni annulation de la prestation, ni confirmation, ni remplacement. Comment gérez-vous cette situation difficile, car le quartet fait tout de même partie des groupes importants de ce festival ? Réponse : Effectivement ce n’est pas une situation facile à gérer. Le groupe s’était logiquement retiré de la tournée Amon Amarth et l’on ne savait pas trop s’ils reviendraient pour la période du festival. Or dans ce cas-là on ne peut bien évidemment pas se permettre de les harceler pour avoir une réponse! Aujourd’hui on sait qu’ils ne joueront pas et nous sommes entrains de réfléchir à leur remplacement. Donc c’est effectivement une situation difficile pour nous, mais qui reste minime par rapport à la situation dans laquelle se trouve Evile aujourd’hui. 9. Que souhaitez-vous à l’association pour l’avenir ? Réponse : Tout d’abord une belle réussite à cette deuxième édition du festival ! J’espère que le public répondra présent et prendra son pied. Ensuite, des beaux concerts pour l’année prochaine (nous avons déjà le plaisir d’avoir confirmé Hypocrisy + Hatesphere à Nancy le 6 février ! et d’autres belles affiches sont en préparation). Et suivant la réussite de cette année, nous nous mettrons très certainement à préparer la troisième édition. 10. Merci d’avoir répondu à nos questions ! Le mot de la fin est pour vous ! Réponse : Merci à toi et à Pavillon 666 pour cet espace de parole et je te donne rendez-vous ainsi qu’à tout le monde, le 14 novembre à 15h pour cette deuxième édition du Metal Ride Fest ! |
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