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Mise en ligne le : 20 mars 2009 | Intervieweur :
Aris3agaiN
| Traducteur : |
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interview réalisée lors du Concert du 15-03-2009 , salle : Le Klub [ 75 ] C'est juste avant leurs balances que les Whispering Tearsme reçoivent très gentiment, au complet. P666 => Alors, prêts pour ce soir ? Tous : Oui, à fond ! Comme d'habitude, à chaque date ! Les dernières, c'était à L'Espace B, à la Miroiterie et à Rennes. Toute la France donc. On a des choses qui se montent pour les vacances d'octobre. P666 => Pourquoi cette longue pause d'ici octobre ? Cédric (batterie) : Je pars en Australie dans un mois. Mais ça tombe plutôt bien, ça se goupille pas trop mal avec le temps de l'album. Il reste à peu près 2 ou 3 mois pour finir le mastering, les impressions et la distribution. Normalement, il devrait sortir en juin ou juillet, mais on hésite encore, soit début de l'été, soit carrément à la rentrée. Ca sera à voir avec le label. P666 => En parlant d'enregistrement, comment s'est-il passé ? Cédric : Tout à la maison ! J'habite dans une maison, on y a installé un studio de répétition et d'enregistrement. Je vis avec notre ingé son et le bassiste d'un autre de mes groupes. C'est un confort d'enregistrer tranquillement à la maison. Ca permet de tout maîtriser et de tout faire soi-même, même si le matos coûte cher. P666 => Votre EP a reçu beaucoup de très bonnes critiques. Ca doit encourager ! Julien (basse) : L'EP, oui. On a eu vraiment de super bonnes critiques, donc on a à coeur de sortir un bon album bientôt. On peaufine. Cédric : L'EP, on l'avait fait nous-mêmes, vraiment tout à la maison. Au départ, c'était juste un petit truc, on ne pensait même pas le sortir ! Mais on a réussi à avoir un bon son, donc, du coup, on s'est dit "pourquoi pas ?". Et puis on a été contactés par Greate Dane, on ne pensait vraiment pas qu'on pourrait distribuer à cette échelle, avec de la promo et tout, ça nous a vraiment branchés, forcément. P666 => Dès le premier EP, c'est impressionnant ! Cédric : C'est le premier sous cette formation, en fait. Nico (guitare) : On était beaucoup plus nombreux, on va dire... On a été jusqu'à 9 ! Au maximum, on avait 2 chanteuses, un chanteur, un violoncelle, un clavier, et puis la formation de base, guitares / basse / batterie, c'était du Black atmosphérique. P666 => Et donc maintenant, vous faites du Death... Mais c'est vrai qu'on sent pas mal d'influences du Black Metal... Nico : On sent les influences Black oui ! Mais on est dans une optique vraiment Death Metal. C'était surtout l'influence de l'ancien chanteur, il préférait tout ce qui est un peu plus symphonique. C'était vraiment plus théâtral avant, autant au niveau de la musique que de la scène, ça n'avait vraiment rien à voir. Mais voilà, on a trouvé une configuration qui porte réellement le groupe, on est fondamentalement Death Metal. On a réussi à se recentrer et à être plus efficaces. Julien : Au départ, c'était assez flou artistiquement. Maintenant, on a trouvé la bonne formule, le bon équilibre. P666 => A propos d'influences, si vous deviez en citer quelques-unes, ce serait lesquelles ? Cédric : Death ! Nico : Et Cannibal Corpse aussi... Cédric : Suffocation ! Niveau batterie, surtout. Mike Smith est impressionnant, c'est pour ça que je me laisse pousser les dreads (rire). P666 => Au niveau du nom du groupe, comment en êtes-vous venus à "Whispering Tears" ? Julien : C'est pour le côté sensible qui reste derrière la musique, l'intensité des instruments et la violence du style. Quand on écoute notre musique, on peut entendre des passages qui font davantage appel à la sensibilité, au sens large. C'est un nom qu'on affectionnait, alors on l'a gardé. P666 => Vos paroles sont toutes en français. C'est une fierté ou juste que vous n'aimez pas écrire en anglais ? Tous : Ah oui ! Particulièrement ! Julien : Personnellement, je n'ai aucun problème à écouter des groupes chanter dans leur langue. Je préfère quelqu'un qui maîtrise sa langue, qui arrive à introduire quelque chose d'un peu plus poétique qu'un anglais plus rudimentaire. C'est un des plus d'Eric, notre chanteur, de réussir à écrire des textes assez vrais, sensibles et assez profonds, sans trop en rajouter. Le français est une langue chantée qui rend bien musicalement. Il ne faut pas se priver de chanter dans sa langue ! P666 => C'est assez peu commun pour un groupe de death, tout de même. On voit par exemple Gojira, qui chante en anglais, c'est plus dur de s'exporter comme ça, non ? Cédric : Ils ont un auditoire plus grand, aussi. Nico : On ne va pas dire commercial non plus, ce n'est pas le propos... Cédric : Ils sont dans leur truc. Mais l'anglais est adapté au message qu'ils font passer, plus écologique. Julien : Notre musique se base plus sur un ressenti personnel, et pas fédératrice au-delà de l'individu. On veut surtout toucher l'auditeur qui est en face de nous, de son CD, que ça le touche personnellement. On ne porte pas une cause particulière, ce n'est pas au même degré que l'on se place. P666 => Et à propos de la date de ce soir... Comment vous êtes-vous retrouvés sur cette affiche ? Nico : On nous l'a proposé. Cédric : Et on l'a refusé !! Et après, on nous a soudoyés... (rire général) Julien : Non, c'est pas vrai... On a accepté, on accepte toutes les dates, du moment qu'on est dispos. Comme la majorité des groupes, on a envie de jouer, de faire vivre notre musique, d'aller à la rencontre du public. Notre musique, elle, est faite pour être partagée avec des gens, avec le public. Donc, quand on nous propose quelque chose, on y va, avec grand plaisir. Cédric : Que ce soit dans un bar, un squatt, une salle... Ce soir, le Klub, ça nous va très bien ! P666 => Ce soir, l'Epiphora Festival... Un groupe que vous préférez par rapport aux autres ? Cédric : On connaît les Surgery. On avait déjà joué ensemble à Lyon, il y a deux ans. C'est eux qui assureront le plus ce soir, à mon avis. En même temps, c'est très brutal death, porté par la batterie et personnellement, j'aime beaucoup ça. Les autres, on ne les connaît pas trop. Julien : Moi aussi, j'ai une préférence pour Surgery. Bon, j'aime le death, avec des instruments death, une inspiration death. C'est ce qui me plaît avant tout. P666 => A propos de la scène française, en général, un mot dessus ? Un coup de coeur en particulier ? Cédric : Franchement, la scène française en ce moment, elle est chaude... Parce que tout le monde peut avoir son myspace et avoir une super imagerie. En France, on marche un peu par modes... Là, c'est la mode du brutal deathcore, on copie sur les USA avec 5 ans de différence. Ce que j'aime bien avec la scène Deathcore, c'est qu'il y a beaucoup de batterie ; forcément, en tant que batteur, j'adore. Nico : Il y a beaucoup de groupes qui ne valent pas leur musique... Ca n'engage que mon avis. Enfin... On peut écouter sur le Myspace, on a une image qui est bien, c'est peaufiné, c'est niquel et tout, mais le plus important, ça reste la musique... Après, en coup de coeur, Gojira... Cédric : Ca, c'est facile ! Le dernier album de Gojira... (grand sourire). Ils envoient grave sur scène. On sent qu'ils ont de la bouteille, à force de tourner partout, ils peuvent se permettre d'avoir le même son sur scène qu'au studio. Julien : Personnellement, en scène française, j'aime bien certains petits groupes. Orakle, j'aime bien ! C'est vraiment un groupe qu'on apprécie, à tous les niveaux. Autant en live qu'en qualité de composition. Ils ont une originalité et de l'authenticité. Ils ne suivent pas les effets de mode, ils ne se demandent pas ce qui marche ou pas, à qui ça va plaire. C'est une vision qu'on partage, on sent que c'est sérieux derrière. Et puis pas mal d'autres groupes du death du coin, qui sont nos amis et qui assurent musicalement, qui n'ont pas la résonance qu'ils méritent forcément, mais qui sont excellents. Comme Dawn of Decline par exemple. J'aimerais bien monter une affiche juste death avec des groupes comme ça. P666 => Et dans les groupes plus grands, si vous deviez en choisir un ? Cédric : Suffocation !! Nico : Cannibal Corpse. Obscenity aussi. C'est un groupe dont il faut parler, c'est un très bon groupe de Death, qui n'est pas assez connu. Dawn of Decline et Insain aussi. Dans les grands, tous, tous ceux qu'on aime... Cédric : On est pas FANS d'un groupe en particulier. Enfin si, Death, mais ça risque d'être un peu dur de tourner avec eux... Nico : On se rejoint pas tous sur les mêmes groupes, on est pas tous fans de la même chose forcément. P666 => A propos des tournées... Votre meilleur souvenir de concert et la salle la plus grande dans laquelle vous avez joué ? Julien : C'est en général autour d'une centaine de personnes. Après, qu'il y en ait 80 ou 120, c'est un peu pareil. Bon après, ça dépend de la surface, qu'ils soient compacts ou ultra éparpillés. C'est plutôt la qualité du soir, la réponse du public qui compte. On a eu des super sensations à Lyon, à Strasbourg, à Rennes... Des petites salles où le public répond de façon puissante. Donc tu peux prendre ton pied. Ce qui compte, c'est le ressenti. Après, c'est sûr que s'ils ne sont que 3 à être en folie, c'est moins bien ! Mais vu la taille des concerts d'un groupe de death de notre statut, ça se joue à une centaine de personnes. Cédric : En plus, depuis quelques dates, on joue les morceaux qui vont figurer sur l'album. Les morceaux marchent bien, et ça fait très plaisir. P666 => On vous laisse le mot de la fin ! Julien : On va balancer ! Cédric : On donne le mot de la fin après le concert ! |
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