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1349
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Mise en ligne le : 22 novembre 2014  | Intervieweur : Vyzhas | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
Avant de se faire ravager la tête par le black féroce de 1349, je suis allé à la rencontre de Seidemann, bassiste et membre d’origine de la formation norvégienne. J’ai fait la connaissance d’un homme très sympathique et bavard quand il s’agit de parler de son nouveau « bébé » : « Massive Cauldron of Chaos ».



1) Bonjour, et merci de m’accorder de votre temps pour Pavillon 666, c’est votre deuxième date en France depuis le Hellfest, comment s’est passé votre passage dans le festival ?

J’ai un très bon souvenir de cette édition. A chaque fois que nous jouons au Hellfest, l’ambiance est incroyable. Le public français est très réceptif à la musique de 1349, ce qui est une très bonne chose !


2) A quand remonte votre dernière date française en salle ?

Tout cela remonte à loin ! (rires) Mais je crois que c’était avec Gorgoroth en 2005. Ce qui signifie que nous n’avons pas fait de concerts en salle en France depuis neuf ans. C’est une longue période et c’est bon d’être retour chez vous !


3) Quatre ans se sont écoulés entre « Demonoir » et « Massive Cauldron of Chaos », quelles
sont les raisons de cette longue période entre les deux albums ?

Il y a plusieurs raisons à cela : il y avait bien évidemment les tournées, nous avons eu énormément de dates en particulier aux Etats-Unis en 2012. Mais pour te donner une autre raison, j’avais, en ce qui me concerne, des soucis personnels à régler en 2011. Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais en tout cas nous n’avons pas fait grand-chose cette année-là. En 2013, nous avons commencé à travailler sur du nouveau matériel pour « Massive Cauldron of Chaos ». En définitive, cela a pris le temps que ça devait prendre. Même après « Hellfire »(2005) nous avions mis trois ou quatre années avant de sortir l’album suivant.
Nous ne nous mettons aucune pression pour sortir un disque tous les ans. Je pense que les fans sont capables d’attendre pour avoir un produit de qualité, car nous voulons faire le meilleur album qui soit à chaque sortie, sinon cela n’a aucun intérêt.


4) Je tiens à vous féliciter pour ce « Massive Cauldron of Chaos », qui est, pour moi, votre meilleur album depuis « Hellfire ». Quels retours avez-vous eu le concernant ?

Tout d’abord, je te remercie pour ce compliment, content que l’album t’ait plu ! « Merci beaucoup » ! (rires) Les retours que l’on a eus concernant l’album étaient extrêmement positifs que ça soit de la part des fans comme de nos proches et amis. Je ne me rappelle pas vraiment d’une chronique en particulier dans un magazine, mais en général les notes étaient très bonnes. Il y a eu pas mal de propos élogieux sur la production ou encore la composition des morceaux. Les gens ont vraiment senti que nous avons placé la barre encore plus haute, ce qui est gratifiant. Comme je l’ai dit précédemment, nous voulons à chaque fois repousser nos limites et être meilleur à chaque sortie. Et je pense qu’avec « Massive Cauldron of
Chaos », nous avons franchi un palier et réaliser un disque encore plus abouti que ces prédécesseurs.


5) La production du disque est incroyable et le son est très massif. Comment avez-vous obtenu un tel rendu sonore ?

Nous devons ce son massif à l’ingénieur du son qui nous accompagne en live depuis six ou huit ans, Jarrett Prichard. C’est un excellent technicien, nous l’avons amené avec nous en studio et je dirais que c’est la meilleure production qu’on ait eu, grâce à lui. En plus d’être un ingénieur du son remarquable, il nous a aussi coachés en studio, afin de tirer le meilleur de nous-mêmes, et le résultat s’en ressent sur l’album.


6) Vous avez pris une direction un peu plus thrash et moins expérimentale que vos deux derniers opus, était-ce intentionnel ou est-ce venu naturellement ?

Je dirais que cela est venu naturellement. Pour « Demonoir » il y a quatre ans, nous avons enregistrés quelques reprises pour le disque bonus incluant des chansons d’Exodus et Possessed entre autres. De toute façon, il y a toujours eu beaucoup d’influences thrash chez 1349, notamment au début de notre carrière. Sur « Liberation » et « Beyond The Apocalypse », nous utilisons beaucoup d’éléments de ce style. Nous ressentions le besoin de revenir vers ces influences que nous avions un peu délaissé ces dernières années. A tel point que la grande majorité de notre nouveau matériel possède un pur son thrash. Par exemple, un morceau comme « Postmortem » est presque exclusivement thrash. Nous avons toujours été un groupe de black metal mais nous ne pouvons pas nous fermer à ce que l’on entend autour de soi, et donc nous prenons également toutes les influences que l’on peut trouver. La musique évolue toujours, et nous faisons de même. Il y a donc des influences du death, du black, du thrash, mais le tout sonne très 1349. C’est le black metal tel que nous voulons qu’il le soit.


7) Le public parisien aura droit à quels morceaux de « Massive Cauldron of Chaos » sur la setlist de ce soir ?

Nous en jouerons plusieurs. Il y aura « Postmortem » ; « Exorcism » ; « Golem » et sûrement « Cauldron ». Globalement tous les morceaux sur le nouvel album sont taillés pour le live.


8) Peux-tu me parler du clip « Slaves » ?

Pour le tournage de « Slaves », nous étions dans les mines de Kongsberg, qui sont de très vieilles mines à Buskerud en Norvège. Et pour nous, ce clip représente ce qui caractérise un album de 1349 : un voyage dans les profondeurs de l’Enfer ! Et pour beaucoup de personnes, l’Enfer est en bas, et donc comment pouvons-nous être le plus proche de l’Enfer autrement qu’en creusant de plus en plus profondément ? C’est aussi une métaphore pour le travail mental qui consiste à creuser dans son subconscient. Les mines sont donc une métaphore de ce que nous devons explorer et symbolise ce que nous faisons avec 1349 : creuser dans notre subconscient pour vous faire vivre un voyage en Enfer !


9) Vous avez tourné récemment avec Behemoth, Inquisition et Goatwhore, aux Etats-Unis, comment s’est déroulée cette tournée ?

Cette tournée était vraiment très bien. Nous étions entourés de supers groupes et nous avons fait beaucoup de rencontres très agréables. Et puis tourner avec Behemoth était pour nous une excellente opportunité d’élargir notre audience aux Etats-Unis, car Behemoth est un très gros groupe, très professionnel, et puis ce sont des gars adorables. Il y avait une très bonne entente entre les groupes. C’était une très bonne chose pour 1349, et j’espère que nous renouvellerons l’expérience.


10) Avec la sortie de votre dernier album, avez-vous prévu de retourner jouer en Amérique ?

En effet t nous y retournerons effectuer quelques dates l’année prochaine. Puis nous reviendrons en Europe pour des concerts en Europe de l’Est, en Espagne, en Italie et en Suisse entre autres.


11) Il me reste à vous remercier infiniment pour cet entretien, le mot de la fin vous revient.

J’aimerais pouvoir dire quelque chose de vraiment intéressant en français, mais je n’ai pas pratiqué la langue depuis 18 ans, donc je vais vous dire : « Merci Beaucoup ». A très bientôt en tournée !

 

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock

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