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STICKY BOYS
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Mise en ligne le : 27 octobre 2014  | Intervieweur : Béné | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
Notre photographe et chroniqueuse à rencontrer le groupe lors de son concert au Pub le Shamrock - Thionville (54) peu de temps avant la sortie de leur nouvel opus.


Béné : Bonjour les Sticky Boys !

S.B. : (en chœur) Bonjour ! Bonjour Béné !



Béné : Donc on est là pour la petite interview pour Pavillon666, j’aurais souhaité en guise de présentation que vous me donniez 3 mots pour résumer un peu les Sticky Boys…

Alex : bon ben…Tom, Alex, JB !


Béné : ok ! (rires) en même temps ça résume bien ! Donc il y a un nouvel album qui sort le 30 septembre…

Alex : le 29 ! ça a été mal annoncé mais le 29 !


Béné : ok donc le 29, « Make Art », qu’est-ce que vous pouvez nous en dire de cet album ?

Tom : Et ben il est très bien, c’est un très bon album ! On a mis tout ce qu’on voulait dessus, il nous plait encore plus que le premier, on est très très fiers… on a pris toutes les libertés qu’on voulait, on a fait exactement tout ce qui nous passait par la tête et tout ce qu’on avait envie de faire on l’a mis dedans et ça donne ça, et on trouve ça formidable !


Béné : Comment vous l’avez abordé par rapport au premier ? Qu’est-ce qu’il y a eu de différent dans son élaboration par rapport à celle du premier album ?

Alex : Déjà le premier ce qui était vraiment compliqué, c’est que c’était notre première grosse expérience studio, pour tous… Du coup t’arrives t’es un peu comme un bleu là-dedans, tu te reposes énormément sur le mec qui est là, qui était très bien mais qui suit aussi ce qu’on lui dit et du coup nous on s’était vraiment mis des références en tête assez strictes… Alors que là on a plutôt mis le son et le travail en studio au service des morceaux, on avait les morceaux on s’est dit « Faut que ça sonne ». Y’a des titres qui sont un peu différents, qui ont… voilà peut-être que la palette est un petit peu plus large, on s’est dit « il faut que ça arche de toute façon » donc on a travaillé en fonction de ça ! C’était ça qui était vraiment différent. Et puis comme tu dis (suite à intervention discrète de Tom) on ne s’est pas foutu de restriction ! On s’est dit tiens on a envie de le faire on le fait !


Béné : ça c’est un peu le pied total quelque part, tu te dis voilà on fait vraiment un truc dont on a envie, on a pas de limites…

Alex : T’en as quand même hein (sourire) ! Surtout quand t’es un jeune groupe, tu commences à avoir des gens qui commencent à te suivre, si du jour au lendemain tu te mets à faire un style totalement différent je ne suis pas sûr que ce soit très malin non plus.
Tom : Sur le premier album on avait bien précisé le style qu’on voulait faire, on avait fait les morceaux, choisi parmi les morceaux qu’on avait fait, on a choisi ceux qui étaient le plus dans le style, ceux qui suivaient vraiment le code… Sur celui-là on s’est vraiment laissé aller !
Alex : Dans le bon sens du terme !
Tom : oui dans le bon sens du terme on s’est laissé aller rien à foutre (rires)


Béné : Même sur la pochette j’ai vu ! Elle est…

Alex : La pochette ben oui elle est…dans le ton de l’album !


Béné : Du coup je pense qu’on aura droit justement à des morceaux du nouvel album ce soir ?

Alex : Bien sur !


Béné : Puisque vous êtes là c’est aussi pour faire un peu sa promotion…

Tom : Exactement !


Béné : J’ai vu que vous commencez à tourner un peu en Europe, J’ai vu qu’il y avait des dates de prévues en Allemagne, en Suisse et il me semble avoir vu Milan aussi…

Tom : Oui Milan c’est pas encore confirmé mais effectivement des dates en Italie aussi !


Béné : Du coup est-ce que ça vous donne des ambitions pour un autre marché, par exemple le marché US ? Ou pour l’instant vous préférez vous contenter de ce qui est l'Europe ?

Alex : en fait on décide pas vraiment…On pourrait, si on nous disait « Les gars, allez c’est parti, ça va se vendre comme des petits pains aux states et puis derrière vous allez y jouer 3 mois », oui sans hésiter ! Evidemment… L’idée c’est de faire son petit bonhomme de chemin… L’Europe c’est quand même à côté, on peut y aller avec le camion, c’est plus pratique donc pour le moment on en est là on fait les choses raisonnablement quoi…
Tom : Pis c’est grand déjà !
Alex : et pis c’est déjà grand ! (Rires)


Béné : C’est pas faux, vous étiez en Allemagne hier c’est ça ?

Alex : on était en Allemagne hier oui !


Béné : ça s’est bien passé ? Le public ? C’était comment ?

Alex : C’était super !
Tom : Ouais ! Le public allemand on a eu quelques expériences par le passé, c’était toujours super … Et là ça s’est pas démenti c’était encore une très belle soirée avec un public très chaud…
Alex : Ouais très bien ! Je suis très content ! On est bien reçus en plus écoute !


Béné : C’est le principal !

Alex : On a un peu la tronche de travers aujourd’hui ! (Rires)


Béné : oh non ça va, franchement ça va ! Peut-être un petit peu fatigué là (Je montre JB, Rires)


Tom : C’est vrai que les groupes allemands ont l’habitude d’être assez strictes sur scène, assez codifiés, tout est procéduriers un peu, tout est bien organisé donc dès que t’arrives et que tu te lâches un peu sur scène, que tu fais un peu ce que tu veux, bah ils aiment bien, c’est un peu une bouffée d’air frais.


Béné : J’avais une question qui n’a rien à voir, mais, hormis moi maintenant, est-ce qu’on vous parle encore de cette pub SNCF ?

Alex : Eh bien écoute il y a encore une demi-heure ! (Rires)


Béné : c’est vrai ??

Alex : oui ça revient régulièrement sur la table !


Béné : cette fameuse Sylvie…

Alex : Ben voilà ! (Rires)
Tom : Faut dire que c’était drôle et réussi !


Béné : oui le petit clip publicitaire est vraiment sympa et rigolo à voir !

Tom : oui c’était super (sourire)
Alex : oui et puis nous, ça nous a servi niveau visibilité, c’était la première trace vidéo qu’on avait… ça a été largement diffusé, c’était un bon tremplin.


Béné : c’est pas un peu usant justement d’en entendre parler tout le temps, qu’on vous le ressorte à chaque fois ?

Alex : Non
JB : non non on assume
Tom : Oui voilà ; ça fait partie du truc


Béné : Je l’ai vu y’a pas longtemps en fait cette pub et ça m’a fait rire parce que ça m’a un peu rappelé justement cette prestation au Motocultor un peu fun, complètement décalée, complètement délirante. En fait je vous ai totalement retrouvé car j’ai eu l’expérience live Motocultor avant la pub donc oui j’ai bien retrouvé l’esprit Sticky Boys

Tom : c’est vrai que c’est un eu un coup de bol d’être tombé sur une pub où le réalisateur il était totalement en phase avec ce que nous on fait et ce qu’on a envie de faire. Du coup quand il nous a proposé le projet et la façon dont ça s’est monté, ça nous correspondait finalement pas mal… ça reste une pub, ça reste toomuch, c’est pas non plus du rock’n’roll !
Alex : Mais on l’a fait, ça nous plaisait de le faire ! c’était même pas « Tiens on le fait ? On le fait pas ? »


Béné : oui c’était pas un truc forcé…

Alex : ah non pis y’a même pas eu le pour et le contre, « ouais attend on va se taper l’affiche », non c’était cool et ça l’est encore aujourd’hui.


Béné : J’aurais voulu savoir ce que vous pensiez de l’annulation du festival des Forges de Feu, vous étiez sensés y jouer ce soir, et ça a été annulé par arrêté préfectoral…Du coup qu’avez-vous pensé de l’annulation de ce festival ?
Alex : déçu comme tout le monde !

Tom : oui déçu comme tout le monde, mais on a pas non plus tous les éléments pour savoir qui a fait quoi, qui a interdit quoi, est-ce que c’est justifié pas justifié… Chacun essaie de faire son boulot, et nous on aurait été très contents d’aller jouer là-bas…


Béné : quelque part nous on est contents parce qu’on vous a ici du coup ! (Rires)

Alex : Voilà !!
Tom : oui voilà mais une grosse pensée pour les organisateurs qui doivent être particulièrement déçus eux au premier plan


Béné : Sinon par rapport à la scène metal française actuelle, vous en pensez quoi ? y’a des groupes que vraiment vous appréciez plus que d’autres ? Qu’est-ce que vous pensez, des groupes qui émergent dans différents styles de metal, de cette scène française qui au final continue de se développer ?

Alex : Ben tant mieux !! Plus y’en aura et mieux ce sera !


Béné : y’a des groupes ou des artistes qui vous donneraient envie de collaborer, même dans un autre style que le vôtre ?

Tom : Nous les collaborations on a pas trop fait ça jusqu’à présent…on est déjà très occupés dans notre tête et dans notre investissement, dans notre énergie par le projet Sticky Boys, du réussir à avoir le temps de penser avec qui on va vouloir faire des trucs, et faire quoi, comment… Question de temps, question d’énergie, pour le coup on donne tout sur nos dates, sur notre album, sur tout ça… Y’aurait certainement des choses intéressantes à faire mais on y pense pas du tout
JB : C’est pas au goût du jour…


Béné : Le Hellfest en 2011, le Motocultor en 2013, comment vous abordez un festival ? Vous préférez un bon festival, ou vous préférez des plus petites dates, des concerts en salle ?

Alex : Tout !
Tom : On aime tellement ça, être sur scène et faire le show… si on passe des semaines et des mois entiers enfermés dans une cave pour préparer les morceaux et les shows…


Béné : ou faire des interviews ! (Rires, l’interview se déroule dans un local ressemblant à une cave ndlr)

Tom : ou faire des interviews !! Voilà c’est pour ça, c’est pour être sur scène… Il y a des scènes qui vont être dures parfois mais tu peux pas du tout savoir à l’avance que ça va l’être, t’en as qui vont être par surprise formidables… Là on joue ce soir du coup c’est un gros pub, on pourrait se demander à quoi ça va ressembler…


Béné : ça va être un peu plus…intimiste on va dire ce soir

Alex : oui mais c’est très bien aussi
Tom : Si ça se trouve hier soir c’était blindé jusqu’à la gueule ici…
Alex : On sait jamais en fait ! des fois on se dit « ça va être plein ça va être génial » et hop petite douche froide, y’a des moments auxquels tu t’attends pas que ce soit au niveau du public ou des conditions.


Béné : Je repense du coup au Motocultor, vous avez ouvert, ils venaient juste d’ouvrir les portes, les gens commençaient seulement à rentrer… et je me suis dit ils ont du arriver sur scène avec quasiment personne devant, c’est vrai que ça doit pas être évident de commencer ton set…

Tom : c’est un bon exemple le Motocultor, c’est un super festival, on était contents d’y jouer
Alex : et toujours super contents de l’avoir fait !
Tom : on était super contents d’ouvrir et c’est vrai que bim ! t’arrives et les portes elles ouvrent, tu commences à jouer en même temps, tous les gens mettent du temps à arriver donc tu vois, tu t’attends à un truc où ça va être la folie dès le début et finalement ça met un peu de temps à se mettre en place…


Béné ; mais ça s’est mis en place !

Tom : ça c’est clairement mis en place


Béné : au final c’est le principal !

Tom : On peut pas mentir non plus, le Hellfest c’était fou
Alex : chaque date réserve des surprises !


Béné : Chaque date est différente, c’est pas vraiment comparable finalement…

Alex : Ben finalement oui…
Tom : Et hier on était en Allemagne dans un tout petit festival, et on a foutu les pieds là-dedans on savait pas du tout ce que c’était, le premier groupe jouait y’avait pas grand monde du tout, il flottait. On s’est dit « ouh ça va être dur », et finalement la fiesta…


Béné : J’ai lu quelques articles vous concernant, du coup que peut-on vous souhaiter pour la suite ? Un disque d’or pour ce nouvel album? (Ref. à une blague dans une interview) (Rires)

Alex : oui ça ferait plaisir au label !
Tom : S’ils descendent le disque d’or à 2000 exemplaires je pense qu’on est bons !! (Rires)
Alex : Qu’il permette de faire plus de dates, plus de scène ouais (sourire). Parce qu’aujourd’hui tu ne vis clairement pas de ton CD, difficilement de tes concerts aussi d’ailleurs… c’est plus un support qu’autre chose… C’est bien les gens écoutent, ils ont le CD. Pour nous, une fois qu’il est fait, après notre expérience studio en fait le CD il est là pour être distribué, écouté à droite à gauche, après nous l’étape qui nous intéresse c’est la scène. Du coup c’est qu’il soit bien diffusé, que la promo soit plutôt correcte, et puis derrière ça nous permet d’avoir plus de propositions de concerts.


Béné : Je vous laisse le mot de la fin pour les lecteurs de Pavillon…

Alex : Achetez l’album
Tom : ça va mettre du gasoil dans le camion ! (Rires)

 

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock

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