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THE MARS CHRONICLES |
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Mise en ligne le : 22 septembre 2014 | Intervieweur :
Black.Roger
| Traducteur : |
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Interview réalisée avant leur concert au CCO de Villeurbanne (69) le 19.09.14. C’est Devy chanteur/guitariste du groupe qui a répondu aux questions de Pavillon666. 01) Salut Devy, une petite présentation du groupe pour les lecteurs de pavillon666 serait la bienvenue. THE MARS CHRONICLES est un groupe un peu éparpillé autour de PACA – Marseille, Lyon et même en dessous de Paris à Troyes. Nous sommes un groupe de métal moderne, on essaye de ne pas trop se restreindre et se cloisonner dans un style spécifique. Pas mal de gens nous ont un peu assimilé au mouvement « djent » sans que nous nous réclamions de ce mouvement là. Nous avons sorti un premier EP en Avril 2013 chez Send The Wood Music. En automne dernier nous avons effectué une tournée Européenne conséquente en compagnie d’ORPHANED LAND. 02) Adrian, un nouveau guitariste va donc jouer ce soir sur la scène du CCO, dites-nous en plus à ce sujet, comment l’avez-vous « recruté » ? Nous l’avons entendu jouer au départ sur des vidéos,ce qui nous a pas mal impressionné. Il se trouve aussi que c’était un ami d’amis. Du coup on s’est rencontré, on a effectué un test, on a accroché ensuite à la fois humainement et artistiquement et c’est plutôt cool. Il était déjà relativement friand de ce genre de musique, il aimait déjà pas mal notre musique aussi, bon point positif donc. Nous avons fait une première audition, il connaissait les morceaux à la perfection et voilà ! 03) D’ailleurs comment avez-vous eu l’opportunité de jouer en première partie de DAGOBA pour plusieurs dates ? C’est du là aussi à un concours de circonstances. En fait ce sont les organisateurs de la date de ce soir avec qui nous sommes en contact depuis un moment déjà (en privé aussi) qui nous ont proposé la date de Lyon-Villeurbanne. En ce qui concerne la date de Toulon, c’est Trendkill qui organise la date, Virgil nous ayant déjà fait jouer en février dernier à bien accroché à notre musique et voilà... 04) Pourquoi avoir eu recours au « Crownfunding » pour financer votre premier album à venir. Et d’ailleurs où en êtes-vous à ce propos ? Parce-que malheureusement aujourd’hui, il faut voir la réalité en face, les labels ne mettent plus vraiment d’argent dans les disques. Nous avons déjà investit énormément de thunes depuis la création du groupe, dépensé aussi pour sortir notre ,premier EP. C’est un peu comme pour monter sa propre entreprise, les premières années on ne se paie pas, on dépense, on dépense, en espérant qu’un jour on puisse vivoter, équilibrer le tout. Donc nous avons fait appel aux fans qui ont répondu à notre appel et l’on en est arrivé à 113% de la mise du départ, nous sommes super content donc, ça motive. Quant à l’album, on y travaille, mais avec le changement de line-up on va repousser un peu l’enregistrement. D’autant plus qu’avec cet album on ne veut pas se précipiter, remettre des morceaux de l’EP, faire du réchauffé. Nous voulons proposer du neuf en 10 titres et pour cela prendre un peu plus de temps et aussi tester ces titres en live. 05) Autre question qui me vient à l’esprit. Comment votre batteur Morgan Berthet arrive-t-il à suivre dans ses projets solo, mais aussi avec d’autre groupes (Myrath, Frontal, Eyeless) ? En fait il se débrouille pas trop mal parce-que tout d’abord c’est un batteur très demandé. Mais aussi nous ne somme pas sur des optiques de travail qui s’échelonnent sur l’année par exemple. Morgan peut donc se permettre de faire un mois avec un groupe, un autre mois avec un autre, ainsi de suite, ça peut marcher comme cela... 06) Retour à votre musique sans doute progressive, complexe et technique. Comment la définiriez vous sobrement afin d’éclairer la lanterne de ceux qui vous écoutent et vous découvrent ? C’est ce que je disais tout à l’heure en avançant le terme de modern’métal. Il y a un son relativement moderne, il y a aussi un mélange de différentes influences, des choses progressives donc, une démarche un peu plus pop pourquoi pas. A un moment on parlait du terme post/métal pourquoi pas également. Ce côté-là nous y avons pensé à un certain moment, et aussi un côté rock, voire post/rock. En fait rien n’est cloisonné, il y a plusieurs « trucs » qui marchent. 07) Pensez-vous retranscrire fidèlement vos compositions en live, n’avez-vous aucun problème à cela ? Non, car nos compositions ont été construite dans une optique de live. Bien sûr il y a eu des « rajouts » après l’enregistrement pour mieux enrober le tout. Et si l’on ne peut parler d’improvisation à certains moments, c’est quand même très très proche. 08) Le groupe est relativement jeune, mais en impose déjà dans la sphère métallique, comment expliquez-vous ce fait ? J’ose espérer que c’est grâce à une bonne réceptivité du public à notre musique. Mais ensuite, il y a un autre truc, c’est que l’on a énormément bossé de notre côté, certes à notre niveau, sur les réseaux sociaux, nous avons fait des clips, des vidéos en essayant de le faire le mieux possible avec les faibles moyens dont on dispose. Après, il y a aussi le facteur chance, et le fait d’arriver à un moment où les gens ont plus envie d’écouter ce genre de musique là. 09) Quels groupes ou quels musiciens vous ont inspiré au départ de l’aventure ? Il y en a quand même pas mal ! Et puis il faut souligner le fait que ce soit à différents niveaux. Certains nous ont inspiré par exemple au niveau du son, certains au niveau des compositions, d’autres au niveau de l’image aussi. Après, il est clair que dans notre registre, style nous avons été inspirés par des artistes comme Devin Townsend, Dream Theater et des choses plus modernes comme Gojira et Meshuggah à fond ! 10) Rendez-vous sur scène là ce soir au CCO, êtes-vous prêts à affronter la critique ? Ah ah ah, quoi dire ? Il y a toujours le trac de toutes façons avant d’affronter un concert. Il ne faut pas penser à la critique, elle vient de tout le monde. Quand on est sur scène il faut se concentrer sur la « zique », se mettre dedans, rentrer dans l’émotion du moment. Si on commence à penser à d’autres choses, à gamberger, c’est là que l’on devient mauvais. Ne pas se laissez distraire donc sur scène. |
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