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LEZ ZEPPELIN |
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Mise en ligne le : 28 juillet 2014 | Intervieweur :
Pitite-X
| Traducteur : Pitite-X |
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Midi et quelques, un concert commence : musiciennes brillantes, légères et court-vêtues, Lez Zeppelin débarque sur scène. C’est un groupe de reprises de Led Zeppelin, ce qui est pour le moins inhabituel au Hellfest ; on est curieux. Après s’être rapidement installées, elles attaquent allègrement « Immigrant Song » – s’ensuivront des titres comme Rock And Roll » ou « Black Dog ». Le groupe existe depuis une dizaine d’années et les quatre New-Yorkaises qui le composent actuellement (Steph Paynes à la guitare et au théramine, Leesa Harrington- Squyres à la batterie, Megan Thomas à la basse, et claviers, et Shannon Conley au chant et à l’harmonica) comptent nombre de concerts et de festivals à leur actif. Elles sont à leur affaire, les titres s’enchaînent sans temps mort et l’énergie de ces filles est contagieuse ; le public les soutient et les accompagne, malgré l’heure matinale et un problème de son de la mainstage. En effet, on ne percevait au départ que les retours, mais le problème est bientôt réglé. Le temps que les mecs aux consoles se réveillent, peut-être ! Le concert ne dure que trente minutes mais les filles et les fans s’en donnent à cœur joie ; chacune a sa minute de gloire – Steph Paynes n’hésitant pas à se saisir du fameux archet, comme Page, pour pousser le concept jusqu’au bout. C’est elle que nous retrouvons peu après pour une interview, détendue et agréable. Il fait une chaleur torride dans ces petites loges sans aucun ventilateur ni climatisation. Après les présentations, le photographe de Pavillon666 étant présent, nous conversons. Être une fille dans ce milieu n’est pas toujours chose aisée, mais c’est un défi supplémentaire. La phrase que Steph Paynes déteste le plus entendre est : « C’est bien, pour des filles ». Il s’agit en effet d’être bon musicien et de vivre la musique ; le sexe n’a rien à y voir. Et s’il s’agit encore de prouver ce dont elles sont capables, elles ne reculeront pas. Nous apprenons que les premiers groupes qu’elle a écoutés comptent les Beatles et Cream. Pas de tatouage – peut-être la seule du circuit ! Elle se plaît en France, où l’accueil est chaleureux malgré les grèves qui ont perturbé son arrivée. Ces filles adorent le public français – les fans du premier rang sont là pour les concerts du soir et ne bougeront pas ; à ceux-là s’ajoutent les fans de Lez Zeppelin, et c’est une foule enthousiaste qui les accompagne lors de leur set. La guitariste avoue : « Quand on a face à nous des milliers de personnes, on se prend vraiment pour Led Zeppelin ! » Deux questions ont conclu cet entretien chaleureux. (Les parties en italique suivies d’une astérisque sont en français dans le texte.) 1/ La majorité de vos albums se compose de reprises de Led Zeppelin et les titres originaux sont rares. Vous, personnellement, aimeriez-vous écrire plus ? Pour notre premier album, nous avons effectivement composé deux chansons. C’était des titres instrumentaux, mais tout à fait dans l’esprit de Led Zeppelin. Au point que beaucoup de gens ont pensé que c’était des titres de Led Zep’ égarés ! C’est le compliment le plus flatteur qu’on ait jamais entendu. On nous demande toujours si nous allons composer plus. Nous ferions peut-être bien d’y penser... 2/ Concernant le public français, aimeriez-vous lui transmettre un message en particulier ? Leur donner des explications, les prévenir... ? Nous serions ravies de revenir au Hellfest l’an prochain. Allez-y, votez pour nous dès maintenant ! Et peut-être pourrons-nous jouer plus longtemps la prochaine fois – trente minutes, c’est un peu court. Et le public français doit savoir que nous aurions bien joué deux heures entières, si nous avions pu ! Nous espérons donc que nos amis en France* viendront nous voir quand nous aurons le temps de leur donner toute satisfaction. Ils n’ont eu qu’un échantillon. Mais il y a « a Whole Lotta Love to share » – « beaucoup plus d’amour à partager ». À part le Hellfest, cela dit, nous REVENONS en France à l’automne ; nous nous produisons le 10 octobre à la Poudrière, à Leffrinckoucke (à côté de Dunkerque). Voici le site sur lequel les fans peuvent consulter les dates : www.lezzeppelin.com. Et j’espère bien que nous ajouterons d’autres villes, parce que nous serions très heureuses de revoir nos nouveaux fans du Hellfest ! À bientôt* ! |
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MERCYLESS |
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Mise en ligne le : 02 août 2014 | Intervieweur :
Pitite-X
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1/ Bonjour Max, bonjour Matthieu. Pour ceux qui ne connaissent pas encore Mercyless, commençons par une brève présentation de votre carrière musicale. Le groupe fête déjà ses treize ans de carrière ? Max Ortega, chant : Exact ! Soit en tout vingt-sept ans de musique, avec effectivement dix ans de stand by avec un autre projet que je compte aussi, parce que la formation était la même que Mercyless en 1995. On a commencé par faire trois démos puis on a sorti six albums. Et on ne compte plus les tournées et les concerts à travers l’Europe ! Mercyless fait dans le death old’school avec quelques changement durant la période de 1995 à 2000. Matthieu Merklen, basse : Euh non en fait le groupe existe depuis longtemps mais je les ai rejoints fin 2011... 2/ Quelles ont été vos premières influences ? Qui écoutiez-vous à treize, quinze ans ? Qui vous a donné envie de faire de la musique ? Max : Bah comme beaucoup, j’ai commencé avec Iron Maiden, Motorhead, Judas Priest, Saxon et du punk, et c’est tous ces groupes des années 80 qui m’ont donné envie de faire de la gratte et de chanter (ou de hurler, selon !). Ensuite on est rentrés dans le thrash avec Metallica, Anthrax, Slayer, Dark Angel et Exodus – ils m’ont donné envie de monter un groupe aussi cool que toutes mes idoles... Et bien sûr ensuite le death metal du début des années 90 avec des groupes comme Obituary, Morbid Angel, Entombed, Possesed, Death... et c’est devenu mon style de prédilection ! Matthieu : J'ai commencé par le live Decade Of Agression de Slayer vers quatorze ou quinze ans je pense, puis Metallica (forcément), Iron Maiden et Pantera. Puis j'ai découvert Carnival In Coal et ça m'a définitivement ouvert vers tout type de musique ! Sinon j'écoutais aussi pas mal de Steve Vai, Malmsteen etc. (je trouvais magnifique ce qu'ils pouvaient faire avec une guitare), puis j'ai découvert, en voyant Cliff Burton et Billy Sheehan, qu'on pouvait s'amuser aussi bien à la basse 3/ Vos goûts musicaux sont-ils les mêmes qu’à vos débuts ? Quel est le dernier album que vous ayez écouté ? Ne trichez pas ! Max : Oh oui j’écoute encore tous ces groupes car en général je ne me retrouve pas dans les groupes surproduits et sans convictions qu’on nous propose ces derniers temps. Du coup on reste fidèles à nos racines ! Hum, le dernier album... Ah oui !!! Le dernier Autopsy – groupe culte et toujours la qualité. Matthieu : Hum non j'étais plutôt metal metal alors que maintenant je peux écouter de tout. Le dernier album, je pense que c'était Thoughtscanning de We All Die (Laughing). 4/ Votre dernier album, Unholy Black Splendor, est sorti en 2013. Comment se passe la création ? Qui fait quoi ? Comment de temps vous faut-il pour un album ? Max : On compose avec Laurent et Steph avec les idées de chacun et ensuite se greffe la basse. On part souvent d’un riff de Steph ou de moi à la gratte, et ensuite on travaille beaucoup les arrangements. C’est un travail d’équipe comme on le fait depuis des années... Matthieu participera plus pour le prochain, bien sûr. Et sinon on met entre six et huit mois pour préparer un skeud, ces derniers temps. 5/ De quel artiste vous sentez-vous artistiquement le plus proches ? Vous venez de vous produire au Hellfest. Quel effet cela fait-il, de jouer sur la même scène que Carcass... ? Max : Je pense que, pour la création, on se sent proches d’un groupe comme Death, surtout pour le travail de Chuck Chuldiner, très précis et très bien mis en place. Et aussi Possessed qui nous donne toujours envie de créer des morceaux très malsains ! Sinon se produire à coté de Carcass... ben rien de tout !!!! ... Ah ! ah ! tu parles ! C’est le pied complet, on a toujours aimé ce groupe (surtout les débuts), et c’est un honneur de partager la même scène. On a côtoyé pas mal de groupes et franchement on en a profité pour rencontrer un max de monde et de musiciens ! Matthieu : De qui nous sommes proches ? Je ne sais pas trop... En générale je recherche plus les différences que les ressemblances entre les groupes. Et sinon pour le Hellfest – bon, même si on a joué assez tôt –ça faisait plaisir de voir qu'il y avait déjà beaucoup de monde ! 6/ Vous sentez-vous plus musicien de studio, ou préfèrez-vous la scène ? Max : Bah... je dirais la scène, car c’est un moment bestial, et la scène est un véritable exutoire pour nous... Cela dit, le studio reste très important car l’album reste la base de tout et permet d’affirmer son style et sa musique auprès du public. Matthieu : J’aurais du mal à dire... J'ai déjà enregistré avec des groupes sans passer sur scène et j'ai déjà fait de la scène sans passer par le studio avec le groupe. J'aime bien les deux mais ça n'a rien à voir, pour moi ; ce n’est pas du tout la même chose. 7/ Vous avez participé récemment au Hellfest. Quels souvenirs en gardez-vous ? Qu’avez-vous pensé du public ? Max : Un grand moment qui est passé trop vite, beaucoup de monde, un public qui a semblé apprécier notre set... Franchement, le pied, et dans des conditions magnifiques. De plus le coté « à la coule » avec l’orga et les groupes présents, c’est énorme... Tu bois des coups à coté du chanteur de Carcass, Phil Anselmo... Tu sais plus où tu es par moments ! Énorme !!! Matthieu : Le Hellfest, ce qui fait bizarre quand t'as pas l'habitude, c'est la vitesse à laquelle s'enchaînent les groupes. Tu attends ton tour et paf t'es sur scène, et même chose à la fin, ça se termine et pouf tu disparais ! Le public était super, et je ne sais pas si j’aurais été aussi réceptif à onze heures du mat’ le deuxième jour du festival... 8/ Avant de monter sur scène, avez-vous un rituel particulier, les uns ou les autres ? Max : Non, pas vraiment, je laisse ça aux footballeurs !! Ah ! ah ! Le seul truc, c’est que je regarde mes potos et je leur dis souvent « on vit qu’une fois... alors faites-vous plaisir... et envoyez la sauce, putain !! » 9/ Des anecdotes live ou studio à nous faire partager... ? Max : Ah ouais aussi... plein ! Genre concert dans le sud, public hyper chaud, salle comble... et la sono qui plante au bout de deux morceaux... Concert fini !!! Ou notre batteur de l’époque qui fait un slam pendant la première partie... Le public s’écarte (normal...) et il atterrit la tête la première sur le sol. Il a joué avec un putain de traumatisme crânien ! Ou ma dernière en date : alors que je vais accrocher le backdrop du groupe, je ne vois pas une fosse entre la scène et le mur... Je me suis cassé la gueule dans le trou, enroulé dans le logo Mercyless... J’étais bien !! Matthieu : En live une fois dans le sud y'avait une jeune fille qui n'avait pas l'air d'être bien à sa place mais ça ne l'a pas empêchée de passer une bonne soirée : en fait elle a dansé tout le long comme si elle était à un concert d’Etienne Daho. J'ai pas trop compris mais j'ai bien ri. 10/ Je vous laisse conclure cet entretien avec ce que bon vous semble, un coup de gueule ou de cœur... Max : Rien de spécial pour le moment mais, vous verrez, bien du neuf d'ici peu de temps. Merci à vous pour votre soutien, ça fait toujours plaisir ! À part ça nous nous excusons auprès de tous les gens qui ont commandé notre album et qui ont connu des déboires avec le label Trendkill. Il a fait vraiment n’importe quoi et j’ai carrément honte auprès des fans pour ce manque de respect de la part d’un label... Mais bon, c’est la vie, on apprend à tout âge. Le problème ne se reproduira pas puisque nous changeons de label et que le travail sera beaucoup plus sérieux. Merci au public pour son soutien, et merci à l’underground en général, qui a toujours cru en nous et qui nous a permis de revenir encore plus fort. La suite dans très peu de temps... Wait & see... This is true death metal!!! |
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