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STEEL PANTHER
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Mise en ligne le : 21 mars 2014  | Intervieweur : Pitite-X | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
Interview STEEL PANTHER du 11 mars – Hôtel Crowne Plaza, Paris
Statchel, guitariste
Stix Zadinia, batteur

AM – Vous êtes à Paris pour le lancement de votre nouvel album. La tournée se passe bien jusque-là ?
S – Très bien ! Le public européen est très réceptif. Même en France, le public nous accompagne, alors que le metal n’est pas forcément la musique la plus écoutée. Mais on ne se laisse pas de l’esprit des eighties !

AM – Vous étiez à Toulouse hier. Le public français vous plaît ?
SZ – Ouais, surtout les meufs ! On n’aime que ça – la baise –, alors on est contents d’être en France. Au Hellfest, il y a deux ans, deux nanas se sont organisé un combat de catch dans la boue, de la scène, ça valait le coup ! Il est parfois difficile de bouger le public, mais, ce genre d’initiative, on est pour…
S – C’est ça : des chattes, on veut des chattes ! C’est ça, qui compte. Vite fait bien fait, on s’en fait un max, voilà ce qu’on aime !!!

AM – Vous êtes donc en tournée européenne pour votre nouvel album, All You Can Eat, qui sort au printemps ?
S – Oui et non. Oui, après Balls Out il y a deux ans, il était temps ! D’un autre côté, on aime les tournées, c’est la troisième fois, je crois, qu’on vient eu Europe et c’est toujours sympa. À Paris, par exemple, nous faisons toujours salle comble. Ça fait plaisir ! On vient souvent en fait – la route, c’est cool.

AM – Allez-vous en profiter pour visiter Paris ?
S – Pas le temps !
ST – Ouais, on préfère baiser ! On dort dans le bus, sur la route. Il me faut deux, trois minutes pour tirer un coup, ce qui m’en fait quelques-uns le temps d’arriver à destination. Et puis on arrive – la balance, le concert, l’after ; et on recommence. Pas le temps de faire du tourisme !

AM – Pourriez-vous me dire, à peu près dans l’ordre, ce que vous aimez le plus dans votre métier ?
SZ – Le sexe… la drogue… et le rock’n’roll !
S – Ouais, des chattes… de la drogue… Deux états seulement aux Etats-Unis ont légalisé le cannabis. C’est nul. Nous, on est tout le temps stone, et ça devrait être légal partout. D’ailleurs, en consommer et en parler peut participer à faire changer les choses.
SZ – Et puis la route, les concerts et la musique. C’est cool.

AM – Quel est le dernier album que vous avez écouté ? Ne trichez pas, répondez spontanément !
S – Euh… Skid Row ? Non, Warrant, je crois.
SZ – Ce que j’écoute en ce moment ? Dog Panic… et Kings X – je les trouve fantastiques.

AM – Que pensez-vous de Sleekstain, qui ouvre plusieurs soirs pour vous ?
S – C’est un très bon groupe, et ils sont très sympa. Ryff Raff a une voix du tonnerre, et les autres cassent la baraque ! Ils vont encore progresser, devenir plus matures. Il y a surtout la bouche-à-oreille, ils commencent à avoir une solide réputation. Le concert de Paris est sold-out, et on est aussi très contents pour eux.

AM – Sauriez-vous désigner d’un mot Steel Panther et sa musique ?
SZ – Ça tue… fracassant… génial !!!
S – Prodigieux… incroyable… couillu… enragés…
(Ils se tournent l’un vers l’autre)
SZ – S – Ouais, c’est sans doute « prodigieux » qui convient le mieux. Venez voir, si vous ne nous croyez pas !

AM – Merci messieurs, bonne soirée, on compte sur vous…
S – On adore Paris, on va se déchaîner ! Merci à vous, et bon concert à tous !



 

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SLEEKSTAIN
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Mise en ligne le : 21 mars 2014  | Intervieweur : Pitite-X | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
La génération montante, c’est Sleekstain ! Si vous voulez savoir ce qu’est aujourd’hui le glam à la française, allez voir ces gars-là, ils vous renseigneront. En musique et pendant une petite heure, ils vous expliqueront ce qu’aiment les fans de ce bon vieux hard rock toujours de rigueur. Le groupe fait la première partie de Steel Panther mais n’a rien à envier aux Californiens. Le public ne s’y trompe pas et se regroupe en masse au merchandising pour des signatures et autres photos. Malgré les inconvénients d’une première partie – lumières moindres, scène étrécie –, ces petits jeunes cassent la baraque, entre tempos relevés, paroles insouciantes et chansons effrénées. Cheveux frisés, T-shirt de Pretty Boy Floyd, le chanteur et le batteur de ce groupe plein de promesses ont bien voulu répondre à nos questions.

Vanns, batteur, et Ryff, chanteur (Deg, basse, Rob, guitare)

1/ Bonjour Vanns, bonjour Ryff. Pour ceux qui ne vous connaissent pas encore, commençons cet entretien par une brève présentation de votre carrière musicale.
V : Pour ma part j’ai commencé en 2004 avec mon frère Jeremy qui faisait de la guitare, puis Deg nous a rejoints et ensuite Rob. S’en est suivi le changement de line-up qu’on connait pour en arriver à la formation actuelle. Ça fait donc dix ans que je joue.
R : J’ai rejoint le groupe en 2009. On a sorti un EP en 2010. Cela nous a permis de faire énormément de dates dans les pubs et café-concerts, ainsi que des première parties avec L.A. Guns, Pretty Boy Floyd et Vains of Jenna. Ensuite, on a décidé de retourner en studio pour sortir notre premier album en 2013. Pour en assurer la promotion, on a pu se produire à travers toute l’Europe avec Crashdiet. On a aussi fait quelques dates dans des festivals… Et là, on revient tout juste d’une dizaine de dates avec Steel Panther en Allemagne et France.

2/ Quelles sont vos premières influences ? Qui vous a donné envie de faire ce que vous faites ?
V : Je dois dire que, le premier album que j’ai acheté avec mes sousous, c’était Killer d’Iron Maiden sur les conseils avisés de mon paternel, très bon choix malgré le fait que leur musique n’a pas eu vraiment d’impact sur moi. Aerosmith ou Gun’s me font plus d’effet ! Je dirais quand même un grand merci à mes parents pour m’avoir mis sur cette voie-là…
R : Nos premières influences sont en fait les groupes que l’on écoutait adolescents, c’est-à-dire Guns’n’Roses, AC/DC, Aerosmith, Skid Row. Ensuite, on a découvert des groupes plus actuels (connus et inconnus). Un jour, on a dû se dire : « pourquoi ne pas essayer nous aussi ? » Je pense que c’est un peu comme ça que tout a débuté pour chacun de nous. Quand on commence à jouer ou à écouter de la musique à fond, on n’a qu’une envie : faire la même chose que ses idoles.

3/ Votre premier album, Hard, vient donc de sortir ; pouvez-vous le décrire de l'intérieur, ses influences, ses thèmes ?
V : On y trouve des morceaux plutôt vieux pour nous. En effet, avec le changement de line-up, on a adapté d’anciens morceaux à la voix de Charly et on a modifié notre manière de composer. Pour ce qui est des thèmes, nos chansons parlent de jeunesse, de fêtes, d’insouciance et de sexe. Quant au titre, on a voulu mettre « HARD » pour souligner le fait que, faire du rock dans un groupe, c’est dur, très dur. C’est un peu l’image du truc : le rock, c’est cool, on fait la fête on s’amuse, mais derrière, y’a du taf…
R : Comme c’est notre premier album, il représente l’aboutissement de plusieurs années de travail. Il comporte des chansons composées trois ans auparavant, ainsi que d’autres plus récentes. Je pense que cet album résume bien ce qu’on veut faire : du pur hard-rock, donc des riffs de grattes et des refrains bien scandés. Les sujets abordés ne sont que des histoires, fictives parfois, à propos de la fête, des filles, des drogues, de l’alcool…

4/ Comment se passe la création ? Qui fait quoi ? Comment de temps vous a-t-il fallu pour cet album ?
V : En général c’est Rob et Deg qui propose un riff de guitare et TOUT part de là, la chanson s’écrit autour de ce noyau (riff) et on s’y met à quatre, de la batterie jusqu’au chant – on a tous notre mot à dire. Bien sûr, chacun reste maître de son instru, mais il y a un vrai dialogue.
R : C’est ça, les moreaux sont le résultat de beaucoup de répètes, à faire et refaire des parties, voire en supprimer certaines. Après la composition de cet album, l’enregistrement a pris longtemps à cause de nos emplois du temps et de la disponibilité du studio. Du premier jour en studio au moment où on a tous eu l’album entre les mains (enregistrements, mixage, mastering et pressage), je pense qu’il s’est écoulé dix mois, ce qui est très long, du moins pour nous. Les choses devraient se passer différemment à l’avenir.

5/ Qui a illustré l'artwork de l'album ? Voulez-vous nous parler du sens de cette pochette… ?
V : L’artwork vient de notre très bon ami Yann Dao, c’est un pote depuis des années et il a justement passé son diplôme de designer sur le thème HardRock/Metal avec Sleekstain en toile de fond ; on a donc profité de son boulot (son site : http://yanndaodesigner.com/). À mes yeux, la pochette représente le moteur de la vie (bidon mais vrai), ce pour quoi je/nous fais/faisons du rock.
R : Ouais, Yann Dao se charge d’ailleurs de tout le design. L’idée du cœur et du moteur est de lui. On a adoré le motif, et on l’a gardé pour la pochette de l’album. L’idée, c’était d’associer le cœur et le moteur au fait de « garder Sleekstain en vie » (les battements d’un cœur faisant sans cesse tourner le moteur). Tout cela en associant le sang (rouge) et le fuel (noir) nécessaires à la vie (survie) de chacun dans le monde actuel.

6/ Vos goûts musicaux sont-ils les mêmes qu’à vos débuts ? Quel est le dernier album que vous ayez écouté ? Ne trichez pas !!!
V : Mes goûts ont plus ou moins évolué mais mes racines restent les mêmes. J’aime le hard rock, le rock de manière générale mais j’écoute aussi beaucoup d’autres choses plus ou moins éloignées de ce monde-là. Le dernier album que j’ai écouté ? Dark Side Of The Moon.. hahaha
R : Nos goûts musicaux, s’ils n’ont pas changé, ont quand même évolué : avec le temps, on découvre de nouveaux groupes et de nouveaux styles. Le rock reste notre style de prédilection sans aucun doutes. Pour ma part, le dernier album que j’ai écouté est Balls Out de Steel Panther ; même si on revient tout juste d’une tournées avec eux, je ne m’en lasse pas. Sinon, le dernier « nouvel » album que j’ai écouté doit être Aftershock de Motörhead.

7/ De quel artiste vous sentez-vous artistiquement le plus proches ?
V : Pour mon jeu de batterie, je m’inspire énormément des batteurs modernes, comme celui de Black Stone Cherry par exemple.
R : Pas facile, car on se sent proches de beaucoup de groupes. Si je devais n’en citer qu’un, je dirais Black Stone Cherry, parce que leurs albums sont excellents, ils sont au top en live, et ils ne manquent pas de créativité dans leurs compos. C’est aussi un groupe actuel, qui évolue de façon très moderne. Ils sont un bon exemple pour nous.

8/ Est-ce que vous êtes plus des artistes de studio, ou préférez-vous la scène ?
V : La scène, y’a pas à chier.
R : C’est sûrement différent selon nos personnalités, mais, pour ma part, je déteste le studio et j’adore le live. Donc, je préfère la scène – et de très loin.

9/ Vous avez participé à de bien belles premières parties, dont Pretty Boy Floyd ou L.A. Guns, ou encore Crash Diet et Steel Panther. En gardez-vous de bons souvenirs ?

V : Ce sont quelques-uns des plus beaux souvenirs de ma vie. Surtout la dernière en date !
R : Que des bons souvenirs. On a monté un groupe pour vivre de telles expériences. Aucune tournée ne s’est déroulée de la même manière, mais elles nous laissent toutes d’excellents souvenirs et nous renforcent dans l’envie de continuer à faire notre musique.

10/ Avant de monter sur scène, avez-vous un rituel particulier ?

V : Pas vraiment, on s’échauffe, on déconne, on se dit qu’on va tout déchirer, on se tape le poing entre nous et GO !

11/ Des anecdotes live ou studio à nous faire partager… ?
V : Lors du live au Bataclan en première partie de Steel Panther, ma peau de résonance de caisse a explosé après le premier morceau, c’était vachement le moment !
R : Ouais… Un soir, Deg a pété la sangle de sa basse au milieu du concert et s’est vu contraint de faire tout le reste assis. Ou alors, j’ai plusieurs fois shooté Rob ou Deg avec mon micro quand je le balance. Il y a toujours beaucoup d’anecdotes, sur scène. Et en studio, rien de particulier... En fait, le plus drôle se passe en soirées ou backstage, mais ce n’est pas la question…

12/ Je vous laisse conclure cet entretien avec ce que bon vous semble...
V : Tout d’abord, merci à vous pour cette interview, et je veux aussi remercier tous ceux qui nous soutiennent. Ça a l’air super hypocrite quand on entend les artistes dire merci à leur public mais, vraiment, ceux qui nous soutiennent et nous encouragent, je les remercie énormément, ça fait vraiment plaisir et ça nous donne envie de tout déchirer pour la suite !
R : Comme je préfère toujours terminer positivement, un grand merci à toi. Et on espère à très bientôt, pour de nouveaux concerts !


 

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