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THE GATHERING |
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Mise en ligne le : 09 décembre 2013 | Intervieweur :
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01. Est-ce que tu joues toujours avec ton groupe OCTAVIA SPERATI ? Silje WERGELAND (chant) : Non mais nous sommes toujours amis. Nous avons répété ensemble en octobre car notre bassiste se mariait. Nous avons fait un petit concert surprise pour la fête mais on ne peut pas dire que le groupe existe encore. 02. Comment se passe la tournée avec THE GATHERING en ce moment ? C’est le deuxième soir et tout se passe très bien. Les gens sont heureux, la nourriture est très bonne, le public est super, vraiment super. Les français sont un très bon public car ils accordent beaucoup d’attention à ce que tu fais. Ils ne boivent pas et ne parlent pas pendant que tu joues. Ils sont vraiment là pour voir le groupe. C’est vraiment très bien. 03. Il y a un nouvel album, « Afterwords » qui vient de sortir. Comment est-ce que tu le décrirais ? C’est un album mais pas vraiment comme les autres, comme « Disclosure », « The West Pole », « Souvenirs »… Il s’agit plutôt d’un entre deux. On y trouve des remixes, un nouveau titre, une reprise. 04. Comment se sont passés son écriture, sa préparation ? C’est arrivé naturellement. Il s’agit surtout de Frank BOEIJEN (Claviers) et de René RUTTEN (Guitares) qui ont travaillé énormément sur ce disque. Pour ce qui est du chant, il y a eu de nouveaux enregistrements mais pour certaines parties, nous avons utilisé ce qui avait déjà été enregistré par le passé. Il y a un titre sur ce disque, « Bärenfels », un remix de « Heroes For Ghost » sur lequel vous pouvez entendre un vieil homme parler. Il s’agit de mon grand père. Bârenfels était le nom d’un bateau allemand durant la seconde Guerre Mondiale. Il était la cible de l’armée britannique qui l’a bombardé à Bergen en Norvège. Mon grand père parlait à ma tante de cette histoire, de ce bombardement. Franck voulait raconter cette histoire sur ce morceau. Je voulais enregistrer ce texte mais ma tante m’a dit qu’elle avait cet enregistrement et qu’il était de très bonne qualité. Nous l’avons donc inclus dans le morceau. Vous ne comprendrez pas grand-chose mais si vous parlez norvégien, vous verrez que c’est très touchant. Pour moi, c’est assez triste dans un sens mais très beau aussi. 05. Quel est le concept qui se cache derrière l’autre morceau, « Gemini » ? On peut en écouter une troisième version sur « Afterwords » ? « Gemini III » est un remix. La première version était en fait « Gemini II » qui apparaît à la fin de l’album « Disclosure ». Nous aimons vraiment ce titre et c’est pourquoi nous l’avons décliné de la sorte. 06. Est-ce qu’il y a un morceau que tu préfères interpréter sur scène parmi les titres les plus anciens, ceux de l’ancien line up ? Je ne pense pas qu’il y en ait une que je préfère en particulier. Je suis peut-être plus spontanément connectée aux morceaux plus heavy, comme ceux figurant sur l’album « Mandylion ». Je ne joue pas de morceaux que je n’aime pas. Je dois aussi me sentir à l’aise avec le morceau que je dois chanter. Il y a des morceaux qui ne m’intéressaient pas particulièrement mais finalement, ils se sont révélés être très bien à chanter et à jouer. 07. On trouve encore pas mal de métalleux qui suivent le groupe. Quelle est la connexion entre THE GATHERING et le metal ? Les débuts du groupe bien entendu, lorsque le groupe faisait du doom metal avec des voix death. Il y a encore cette première impression qui a marqué le public. Même si le groupe ne fait plus de metal aujourd’hui, dans certains magasins, vous trouvez encore THE GATHERING dans les rayons metal. Il y a eu deux albums avant « Mandylion » en 1995 qui a lui aussi encore des influences metal. Avec cet album, le groupe a bénéficié du soutien du gros label, d’une gosse promotion qui leur a permis de se faire connaître. CENTURY MEDIA est un label de metal. 08. C’est un peu le même cas que pour ANATHEMA. Oui, totalement. Ils ont évolué un peu de la même manière. On peut entendre quelques racines metal dans leurs racines. Beaucoup de gens du metal ont grandi et ont diversifié leurs goûts musicaux. Je pense que les gens qui écoutent du metal écoutent aussi beaucoup de musique. Je pense qu’ils y sont vraiment impliqués. C’est différent de la musique pop où là les gens écoutent simplement ce qui passe à la radio. 09. Pour moi, il est toujours assez surprenant de voir que des groupes comme ANATHEMA ou THE GATHERING n’est pas une plus grosse reconnaissance. Ces groupes ont une certaine dimension qui pourrait toucher un public bien plus large. Je ne sais pas pour ANATHEMA, je crois qu’ils ont eu leur propre label pendant une période et THE GATHERING, après CENTURY MEDIA, le groupe a lui aussi monter son propre label. Ce n’est pas très facile de tout faire soi même. Vous n’avez pas internet, vous n’avez pas l’argent… Beaucoup de choses s’arrêtent lorsque vous commencez à faire les choses par vous-mêmes à moins que vous en connaissiez très bien le business. Ce sont deux choses très différentes d’être dans un groupe et d’être dans le business. C’est une chose d’avoir le contrôle mais c’est bien aussi d’avoir quelqu’un pour faire certaines choses à votre place, comme la promotion, vous faire passer à la radio… C’est totalement différent à notre époque qu’en 1996. Vous ne vendez plus de CDs, vous devez vivre en tournant beaucoup, vendre du merchandising… C’est totalement différent d’il y a 10 ou 15 ans. 10. Quel est ton morceau préféré parmi les plus récents ? Pour l’enregistrement de « The West Pole », c’était un exercice assez difficile. Lorsque je suis arrivée, la plupart des morceaux étaient déjà écrits. Il n’y avait cependant aucune ligne de chant et pas de paroles non plus. Je les ai enregistrées. De plus, nous ne nous connaissions pas vraiment avec le groupe lorsque je suis arrivée. Pour « Disclosure », les choses ont été plus simples car c’était plus nous. Il y avait plus de pression pour tout le monde pour « The West Pole » alors que pour « Disclosure », nous n’avions aucune limite. Nous avons fait ce que nous voulions faire. Nous pouvions enregistrer un titre de 11 minutes et le sortir en single si nous en avions envie. Personne ne l’aurait joué en radio car cela aurait été trop long mais nous pouvions le faire. Je pense que cela a beaucoup mieux fonctionné. Sur « The West Pole », j’aime beaucoup « Treasure » car il s’agissait du premier morceau qu’ils m’ont envoyé et sur lequel j’ai posé mon chant. L’autre morceau est « A Constant Run ». C’était assez spécial car ils m’ont envoyé ces morceaux et m’ont demandé de les enregistrer. C’était mon audition. Sur « Disclosure », je crois que je les aime toutes. Il y a tout de même « I Can See Four Miles » qui a été assez difficile pour moi. Je n’arrivais pas à trouver une ligne et tout d’un coup ça m’est venu. Maintenant, c’est l’une de mes préférées. 11. Comment s’est passé le duo avec Franck sur le titre « Meltdown » ? C’était assez marrant car je lui demandais souvent pourquoi il n’essayait pas de chanter. Nous avons fait une reprise de PINK FLOYD, « Julia Dream ». Il était tout à fait dans le ton et chantait très bien. Il avait juste besoin d’un coup de pied au cul je pense ! (rires). 12. Est-ce que vous êtes actuellement en train de préparer quelque chose pour la suite ? Nous le faisons constamment, dans notre tête. Nous allons d’abord terminer la tournée et respirer un petit peu |
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