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TEILIA PROG FEST |
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Mise en ligne le : 14 mai 2013 | Intervieweur :
Charcoal.Blood
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Interview avec Damien Paravel, organisateur du Teilia Prog Fest quelques jours après l’évenement 1. Bonjour Damien, tu fais partie du collectif « Prise et Reprise » qui organise le Teilia Prog Fest. Peux-tu nous faire une présentation de cette section et nous expliquer ton rôle au sein de celle-ci ? Bonjour Sébastien. Pour bien comprendre le collectif « Prise et Reprise », il faut savoir que c’est un groupes de jeunes de 16 à 27 ans inscrits dans un projet porté par le centre socioculturel de la ville du Teil. Il a pour but de soutenir les jeunes dans la réalisation de divers projets. Dans notre cas il est question de l’organisation d’un festival de Metal, le Teilia Prog Fest. Ce projet existe depuis maintenant 3 ans. Pour ma part je l’ai rejoint lors de la 2ème édition, en 2012. J’y étais alors simple bénévoles, avec néanmoins pas mal de responsabilités : j’étais quand même responsable du bar ! Suite à cette expérience très enrichissante j’ai rejoint l’organisation de la 3ème édition. Nous avons décidé de répartir les organisateurs en quatre commissions, selon le schéma suivant : « logistique », « communication », « programmation » et « administratif ». Il fallait un référent collectif, c'est-à-dire, quelqu’un pour superviser tout ça, faire le lien avec le centre socioculturel et dispatcher les informations et ce fut mon rôle cette année. Ce rôle consiste à aider chaque commission à tenir ces objectifs, à faire en sorte que chaque information utile arrive aux bonnes personnes sans polluer les autres. Il faut aussi faire le lien avec le centre socioculturel et valider toute proposition et idée de chacune des commissions et des bénévoles. Voilà pour ce qui concerne l’organisation en amont du festival. Le jour J, il faut faire en sorte que rien ne soit oublié et pouvoir répondre à toutes les questions personnelles et techniques que les spectateurs, bénévoles, groupes … peuvent avoir. Heureusement sur ce point je n’étais pas seul. Guillaume l’animateur du centre socioculturel qui nous suit s’est aussi chargé de tous ces points. 2. Comment t’es venue l’idée d’organiser un festival ? Et pourquoi ici au Teil, en Ardèche ? L’idée à la base ne vient pas de moi, mais cette initiative m’a enchanté. A la base ce sont les jeunes du Teil et du centre socio culturel qui ont lancé l’idée. Maintenant ces jeunes ont grandi et on se retrouve avec beaucoup « d’expatriés » à l’organisation. Des jeunes de Lyon, Grenoble, Valence … donnent de leurs temps afin que le festival aboutisse chaque année. L’Ardèche est un département qu’on pourrait qualifier de « sinistré », il n’y a pas d’université, pas de grosse ville et peu de travail. Néanmoins nous y sommes tous attaché et cette initiative a pour but de dynamiser le territoire. 3. Peux-tu nous expliquer ce que le festival représente à tes yeux ? Quel est le but de celui-ci ? Le but du festival est d’impliquer les jeunes dans un projet culturel commun et de grande ampleur. Il existe aussi car ces jeunes ont la volonté de faire changer les mentalités sur le Metal. Cette année nous nous sommes aussi impliqué dans une démarche locale avec des produits locaux (saucisses, jus de fruit, bière, cola ….) ainsi que la venue d’artisans (forgeron, graphiste, photographe). A mes yeux ce festival représente la possibilité pour tous de s’investir dans un projet porteur, de développer des compétences, d’offrir du bonheur aux autres et de faire tout cela en prenant du plaisir. Le pied quoi ! 4. De quelle façon procèdes-tu pour recruter autant de bénévoles ? Cette année nous avons eu une quarantaine de bénévoles, la majeure partie d’entre eux sont arrivés à nous par le bouche à oreille. Néanmoins certains ce sont directement inscrit sur le site (www.teiliaprogfest.fr) dans la session « bénévoles ». Je profite de cette tribune qui m’est offerte pour dire que nous cherchons toujours des gens motivés pour organiser le festival en amont. Pour cela, juste un petit mail à info@teiliaprogfest.fr 5. Le TPF engendre beaucoup de frais, comment obtenez-vous les fonds nécessaires ? Quelles sont les difficultés liées à l’organisation que vous rencontrez ? Concernant les fonds, nous démarchons les administrations locales et les entreprises. La région, le conseil général et la ville du Teil nous apportent tous leur soutien financier. Certaines entreprises aussi que nous avons démarché ont répondu présentes. C’est le cas de Culturemandizes (http://www.culturemandizes.com/), une petite entreprise de fabrication de sucette artisanale qui nous a offert pour le festival un lot de friandise. RT event qui s’occupe de la sonorisation a fait des efforts sur ses tarifs tout comme que les groupes. J’en profite pour remercier chaque administration et entreprise, ainsi que les artistes pour avoir fait en sorte, en nous aidant, que le festival aboutisse comme chaque année. Le plus difficile reste de se faire subventionner par les entreprises privées. Le Metal n’est pas très populaire et nous avons beau essayer de faire changer les mentalités cela ne suffit pas. Dû à nos finances toujours très serrées, nous avons toujours du mal au niveau de la communication. Les encarts publicitaires et les affiches coûtent très cher et notre visibilité en pâtit. 6. C’est la troisième édition, en quoi se différencie-t-elle des précédentes ? Cette troisième édition ce différencie en de nombreux points des précédentes. Déjà au niveau de l’organisation, nous avons été presque en total autonomie vis-à-vis du centre socioculturel qui s’est contenté de valider les finances et la communication. Ensuite, au niveau du festival, nous avons lancé plusieurs projets nouveaux. L’organisation d’une scène ouverte, gratuite pour de petits groupes locaux de qualité (malheureusement annulé à cause du mauvais temps). L’ouverture à l’international avec Tarchon Fist le groupe Italien. La boisson et la nourriture locale. Toutes ces nouveautés on fait partie intégrante de notre slogan : « Teilia prog fest, Le Metal Familial » 7. Sur quels critères établissez-vous le choix des groupes ? Le choix des groupes se fait en deux temps. Premièrement nous décidons tous ensemble de la direction musical qu’on souhaite donner au festival, qu’elle style de Metal. La première édition était par exemple 100% prog. Une fois ce critère établi, chacun peut proposer des groupes, des idées … C’est alors à la commission « programmation », dirigée par Jérôme, de prendre contact avec les groupes et de nous proposer plusieurs maquettes pour chaque scène. Ensuite s’en suit la présentation des maquettes. Chaque groupe, style, tarifs est pris en compte afin de tous ensemble valider la scène du festival. 8. Ouvrir la scène du TPF à un groupe étranger comme TARCHON FIST était-il une nécessité, une volonté d’apporter une nouveauté ? Ce n’était pas du tout une nécessité. C’était plus une belle opportunité que personne ne regrette. Un des organisateurs nous a proposé le groupe et il a était accepté très vite. Cela nous semblait une excellente idée d’allier local et international. 9. Quelles sont tes attentes par rapport à cette année ? As-tu un objectif ? Pour cette année mes attentes étaient doubles, avoir une organisation au poil et faire 400 entrés. Au niveau de l’organisation tout s’est bien passé, presque pas de stress, une programmation d’enfer, que des retours positifs et une équipe de bénévoles du tonnerre ! Pour les entrées, on a comptabilisé un peu plus de 200 personnes, le mauvais temps a pas mal joué. Mais le publique était très heureux et ça c’est que du bonheur. 10. Merci Damien, d’avoir accordé cette interview à Pavillon 666. Je te laisse les mots de la fin et espère pouvoir revenir l’année prochaine. Ça va paraître classique mais je tiens à remercier tout les bénévoles, tout les groupes, tout les artistes et toute les administrations et entreprises sans qui le festival ne pourrait avoir lieu. Et surtout je tiens à vous remercier vous, les lecteurs, que j’espère retrouver l’année prochaine ! |
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TARCHON FIST |
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Mise en ligne le : 19 mai 2013 | Intervieweur :
Charcoal.Blood
| Traducteur : Charcoal.Blood |
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Interview avec TARCHON FIST du Teillia Prog Fest. Traduit de l’Italien par Mirco, chanteur du groupe. 1. Buongiorno et bienvenue à cette troisième édition du Teilia Prog Fest. Pouvez-vous faire une présentation de votre groupe TARCHON FIST ? T.F. : Bonjour à toi Sébastien et bonjour à tous les lecteurs de ce merveilleux webzine ! Nous sommes TARCHON FIST, groupe de Heavy Metal Italien : Ramon (chant), Lucio (guitare), Dr. Rix (guitare), Wallace (basse), Animal (batterie). TARCHON FIST est né en 2005 et après quelques changements dans la formation du groupe, on est là pour donner à notre public de l'énergie pure. 2. C’est la deuxième fois que vous jouez en France, que pensez-vous du public Français ? T.F. : Non seulement le public Français est formidable, mais en plus il nous fait rêver!! Il y a eu un échange d’adrénaline pendant le concert du Teil, c'était fantastique. C’est l'esprit des TARCHON dans la peau et de l'acier coulé dans les veines! Nous étions vraiment honorés d'être encore invités de votre Pays. Nous adressons une salve d'applaudissements au public Français!! 3. Que pensez-vous tous de ce festival ? T.F. : Le festival était vraiment très bien organisé, le son était d’une bonne qualité également. On a aussi vu et beaucoup apprécié tous les efforts du staff pour que les musiciens de chaque groupe se sentent à l’aise. Un grand merci à tous les gens qui ont travaillé pour la réalisation de ce festival, en particulier à Loki qui était notre référent au Teil. 4. Vous participez souvent à ce genre d’évènement que ce soit en Italie ou ailleurs ? T.F. : Généralement, nous jouons dans des pubs mais nous participons de plus en plus souvent à des festivals « open air » ou dans des lieux couverts. C'est toujours un grand plaisir de jouer avec d’autres groupes, de rencontrer d’autres musiciens et surtout de partager des émotions fortes que des festivals comme celui du Teil peuvent procurer. 5. Vous connaissiez les gars d’AMON SETHIS avant de venir ici, comment les avez-vous rencontrés ? Connaissiez-vous le groupe NIGHTMARE ? T.F. : Nous avons connu Julien (chanteur d’AMON SETHIS) grâce au journaliste français Raskal. On cherchait un groupe Français avec qui faire un échange sur des dates entre la France et l’Italie. Avec AMON SETHIS est née une collaboration très productive aussi bien sur scène que dans l'organisation de concerts. Les membres du groupe sont des professionnels et de très bons musiciens qui n'hésitent pas à s'amuser quand ils en ont l'occasion. En ce qui concerne NIGHTMARE, nous les connaissions de nom seulement mais on n’avait jamais eu l’occasion de les écouter en live. Comme pour AMON SETHIS, les musiciens de NIGHTMARE sont tous exceptionnels, très professionnels et font preuve de sérieux dans ce qu'ils font. Nous étions vraiment contents d’être avec eux. 6. De quelle façon voyez-vous le Metal en Italie ? Et que pensez-vous du Métal en France ? T.F. : Notre point de vue pour la France est basé sur les 3 fois où nous avons joué dans votre pays. Au vue du nombre de personnes présentes et de leur participation durant le concert, on a l’impression que le Metal est très bien accueilli ici. En Italie, le contexte économique défavorable a entrainé une restriction considérable des investissements sur la musique Métal, la situation est globalement difficile. Malgré cela nous n’arrêterons jamais de porter les couleurs de notre musique partout où nous le pouvons. Et grâce à ça, nos fans sont très contents de notre travail. Comme tu le sais, le contentement des fans est la force la plus importante qu’un groupe puisse avoir. On espère bien que la situation va changer et que le Métal sera considéré même en Italie comme un genre musical parmi les autres, et pas seulement un produit artistique « underground ». 7. Votre prochain album est en préparation, vous pouvez nous en parler un peu ? T.F. : La couverture du CD donne déjà un aperçu de l’esprit qui s’en dégage. C’est un esprit combattant très fort! Comme pour les albums précédents, nous avons choisi une représentation avec des hommes en tenue de combat. Nous insistons sur le fait qu’il ne s’agit pas d’uniforme militaire, chaque membre incarne ce rôle avec des vêtements personnalisés. Nous voulions représenter tous les gens qui, chaque jour, se lèvent et travaillent dur pour atteindre leurs objectifs. Dans nos chansons, nous parlons de politique, de société, de frustration, de colère, d’occultisme, des templiers, du dédain pour la guerre. Tous ces sujets étaient déjà présents sur nos albums précédents. Ce nouvel album comportera différents styles : du Heavy Metal classique, du Power Metal, du Hard Rock et des styles plus commerciaux aussi. Il s’intitulera « Heavy Metal Black Force » et sera produit par My Graveyard Productions, comme pour les autres albums. Il sortira le 1er octobre 2013 et ce sera une vraie bombe!! 8. Avez-vous d’autres projets à venir (concerts, festivals…) ? T.F. : En ce moment nous nous concentrons sur l’enregistrement des chansons du nouvel album. Nous irons en République Tchèque en juillet et en septembre, où nous incorporerons les nouveaux titres lors des shows. Nous avons une série de dates pour assurer la promotion du CD en Italie, ce qui sera aussi l’occasion pour nous de présenter «Heavy Metal Black Force » à tout le monde. Nous pouvons dores et déjà te dire que le 14 septembre, nous allons encore partager la scène avec AMON SETHIS lors du festival 3 DAYS IN ROCK. 9. Merci à vous d’avoir répondu à ces questions, je vous laisse les mots de la fin et espère vous revoir bientôt sur scène. T.F. : Avant tout nous voulons te dire merci ainsi qu’à toute la rédaction de Pavillon 666 pour nous avoir permis de nous exprimer envers le monde fantastique des métalleux Français . Merci beaucoup à Loki et à tous le staff du festival « Teillia Prog Fest ». Encore merci à AMON SETHIS et NIGHTMARE en espérant les croiser plus souvent sur scène. Pour finir, nous tenons à dire que nous sommes très très heureux de voir le drapeau français soutenir les légionnaires de TARCHON!! Horns up!! et encore un grand merci ! |
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