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EDGUY
CHRONIQUE EDGUY - review
Contact groupe http://www.edguy.nu
Audio / Video
Mise en ligne le : 18 décembre 2005  | Intervieweur : SAVINI | Traducteur : SAVINI

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
Interview / phoner avec Tobias

Savini: Votre premier album a désormais 10 ans et vous avez depuis eu une carrière très productive. Dis-moi comment perçois-tu ces dix premières années ? Est-ce qu’il y a des choses dans ta carrière que tu regrettes ou peut-être que tu aurais aimé faire différemment ?

Tobias: Non, non, non je ne ferais rien différemment, je veux dire bien sûr que le gens essayent toujours de penser à leur passé, de penser à ce qu’ils auraient pu faire différemment mais d’un autre côté quoi que tu aies fait par le passé, quoique tu aies fait de bien ou peut-être tes décisions étranges ou encore ce qu’aujourd’hui tu penses qu’a pu être une mauvaise décision, cela a fait ce que tu es devenu actuellement et si tu touches quoique ce soit qui t’ai arrivé cela affectera ce que tu es aujourd’hui et je suis vraiment content de qui ce que je suis aujourd’hui. Bien sûr je pourrais être une grosse rock star comme Paul Stanley mais d’un autre côté je pourrais être personne sans un contrat avec un label et si je récapitule ce qui m’ait arrivé durant ma carrière je suis vraiment content de ce que je suis et de qui nous sommes donc je ne ferais rien de différent.


Savini : De toute manière les choses se déroulent plutôt bien pour ton groupe.

Tobias: Ouaip peut-être que je changerai le nom du groupe.


Savini: Vraiment! Pour quoi?

Tobias: Oh je ne sais pas mais tu sais Edguy sonne de manière un peu pourri mais de l’autre côté tu sais des groupes comme Deep Purple ne sonnent pas très bien non plus et je pense que tout le monde sait qu’ils ont eu une carrière plutôt correcte [rires], de même que les Beatles…je pense que ça va aller, on peut vivre avec.


Savini: Et au contraire quel est selon toi pour le moment le meilleur moment de ta carrière?

Tobias: Difficile à dire parceque j’ai eu tellement de moments formidables. Le premier contrat avec un label, le premier album dans mes mains…jouer avec Iron Maiden, faire Avantasia et jouer avec Eric Singer de Kiss et Mickael Kiske et tous ses super musiciens qui m’ont aidé…tu sais, passer à la télévision en Allemagne pour la première fois…beaucoup de grands moments pour lesquels je suis très reconnaissants.


Savivi: Est-ce que tu as des objectifs que tu n’as pas encore réalisés, à part bien sûr devenir champion du monde de Formule 1?

Tobias: [rires]: Ouaip ça devenir champion du monde de Formule 1. Je ne sais pas…J’aimerais rencontrer l’équipe de foot du Bayern de Munich [rires] et peut-être faire un match de charité avec eux. J’aimerais faire ça. Ca serait cool. Peut-etre que j’aimerais avoir ma licence de pilote un jour mais je ne peux pas vraiment y arriver...
Ouaip jouer avec l’équipe de foot du Bayern de Munich et à part ça peut-être faire quelque chose avec Paul Stanley et rester en bonne santé.


Savini: Parlons un peu de l’album. Comparé à l’album Hellfire Club, comment décrirez tu à nos lecteurs votre dernier : Rocket Ride ?

Tobias: Il est plus diversifié. C’est la première chose qui me vient à l’esprit. Il a un son plus mature. Je pense que cette diversité n’est pas due aux compos qui ont toujours été diversifiés. Nous avons toujours eu des morceaux speed metal, des titres puissants et des soft ballades, nous avons toujours eu ces chansons mais je pense que le grande différence est que cette fois nous les avons produites de différentes manières alors que dans le passé nous faisions qu’un check up pour le son et ensuite on enregistrait tout et puis on faisait un check up pour le mix et puis on mixait tout de fait que tout allait dans la même direction au niveau du son et cette fois nous avons enregistré chaque chanson individuellement et…par exemple Matrix ne sonne pas du tout comme Rocket Ride, elles sont totalement différentes et Save Me par exemple ne sonne pas du tout comme Catch of the Century ils sonnent tous différemment, avec différentes sortes d’arrangements et on doit remercier pour ça le producteur que nous avions cette fois qui nous a suggéré de travaillé de la sorte.
Il a dit : Les grands groupes de rock et de metal travaillent comme ça. ». Pas d’un point de vue heavy, tu sais, bien sûr que nous ne voulions pas devenir un groupe de pop, nous sommes un groupe de metal mais il a dit que les grands groupes travaillaient comme ça simplement parcequ’ils peuvent se permettre de prendre le temps alors ça prend plus de temps mais à la fin tu as un produit ou un résultat final plus diversifié et on a dit : « Faisons-le ! ».
A part ça je pense que c’est juste le nouvel album après Hellfire Club et tu peux entendre que c’est le même groupe qui a fait Hellfire Club et Mandrake et Vain Glory Opera, peut-être pas Theater of Salvation, donc tu peux entendre que c’est le même groupe et ce qui me rend fier c’est qu’on a atteint un niveau supplément sans perdre la quintessence de ce que nous sommes.


Savini: En ce qui concerne les paroles, il y a des chansons très drôles sur cet album, pourrais-tu me parler de morceaux comme Trinidad ou du wunderbar Fucking with Fire ?

Tobias: [rires] Eh bien, Trinidad et Fucking with Fire sont deux chansons que nous pensions mettre en bonus track parce que l’album était déjà assez long même sans ces deux chansons, on a juste pensé à la fin qu’elles étaient si bonnes qu’elles devraient être sur l’album et appeler des chansons des bonus tracks est juste une excuse pour la presse afin qu’elle ne juge pas ces chansons parcequ’on peut avoir peur, tu sais, d’avoir des mauvaises critiques et on est un groupe de heavy metal, on est sensé avoir peur de personne, c’est ce que signifie le heavy metal [rires], de ne pas avoir peur alors on s’est dit que nous n’utiliserions pas cette excuse…et Fucking with Fire c’était juste dans le but d’écrire une chanson, un hymne cockrock, plus comme Ratt, Danger Danger ou Motley Crüe et Poison alors on voulait juste des paroles marrantes et Trinidad…ça n’a pas vraiment de sens, c’est juste que le choix des mots qui sonne fun. Je parle de Bibi le nain et à cet égard ma copine se moque toujours de moi, je n’ai pas de copine en ce moment mais tu sais…je suis vraiment un nain, je ne suis pas très grand et l’histoire c’est qu’un jour j’en ai marre et je m’évade sur une île très loin où les femmes sont belles et la plage agréable et c’est Trinidad. Je n’y suis jamais allé mais ça sonne bien donc la chanson n’a pas vraiment de sens mais elle n’est pas sensé en avoir, c’est juste sensé être divertissant et marrant et beaucoup de monde dit : « oh cette fois vous n’avez que des choses marrantes sur l’album » et je ne pense pas que nous en avons plus que sur les autres albums par exemple sur Hellfire Club on a Lucyfer in Love, on a Lavatory Love Machine avec des paroles ridicules donc je ne pense pas que ce soit si différent.

Savini: Ouaip mais peut-être que les gens se concentrent plus sur le côté fun d’Edguy à cause de la pochette tu sais.

Tobias: Peut-être et c’est ce que je pense aussi mais en réalité on voulait suivre la même direction que Superheroes de façon à ce que les gens puissent faire la connexion entre les deux. Bien sûr on avait à choisir entre plusieurs scketches et on s’est dit « ok, prenons le plus ridicule » juste parceque nous étions tellement convaincu que cet album est une sérieuse pièce d’art, quel que soit la façon dont on nomme cet art mais un bon album, un très bon album à mon avis. Donc on s’est dit ok la pochette est juste là pour attirer l’attention des gens et obtenir une réaction et c’est marrant parceque nous n’avons jamais eu autant de réactions. On dirait qu’il n’y a que deux catégories de personnes. Les uns disent que c’est la meilleure chose que l’on ait jamais fait jusqu’à présent, que c’est tellement courageux, tellement intéressant et tu sais d’un autre côté, je dirai 80% [rires] disent que c’est la plus grosse merde qu’ils n’ont jamais vu sur une pochette de heavy metal mais au moins on a une réaction.


Savini: Ouais les gens réagissent assez fortement.

Tobias: Et nous n’avions pas peut d’obtenir des réactions négatives parceque comme je le disais au final c’est la qualité de l’album qui compte et au moins on attire l’attention dans les magasins de disque.


Savini: Je pense que l’une de mes chansons préférés de l’album est The Asylum, et peut-être Catch of the Century aussi, pourrais-tu nous parler de cette chanson ?

Tobias: The Asylum est une chanson très sérieuse en fait. The Asylum explore les racines de ce que nous appelons le mal, tu sais, et il n’existe pas de mal absolu. Les gens ne sont pas bons ou mauvais depuis le premier jour de leur existence, cela explore ce qui les rend mauvais tu sais ou ce qui les amène à vraiment penser que les autres sont mauvais.
Je pense que dans ce monde c’est juste une question d’opportunités et certaines personnes n’ont pas les mêmes chances que les autres. On peut le présenter comme ça. Si tu encercle un serpent, un serpent venimeux, il te mordra et c’est une chose très normale qu’il te morde parcequ’il n’aura aucune autre possibilité. Il ne t’aurait probablement jamais mordu en forêt, tu sais, mais si tu ne lui laisses aucune chance, il te mordra et ça ne rend pas le serpent mauvais et c’est la même chose avec les pays du Tiers Monde que nous oppressons.

On ne leur laisse aucune autre choix que de mordre violement et je ne veux pas parler de terrorisme parceque le terrorisme est la pire chose que les gens puissent faire mais d’un autre côté tu sais si on ne laisse pas à certaines personnes sur cette planète une quelconque chance, qu’est ce qu’on peut attendre d’eux si on dit juste « ok vous n’êtes rien, vous êtes un pays du Tiers Monde et nous sommes désolé d’être riches et que vous soyez pauvres mais on veut juste ne pas avoir à faire avec vous ». Je veux dire si tu oppresses les autres pays et que tu leur dis « ok vous devez faire ceci et ça, votre gouvernement doit faire ça et nous voulons que votre gouvernement soit différent alors on va juste le remplacer ». Je veux dire quelles chances ont ces pays ? C’est comme jeter tes enfants dans la rue. Si tu ne donnes aucune chance à tes enfants, qu’est-ce que tu peux espérer qu’ils deviennent à part des criminels. Donc pour ces personnes c’est leur dernier refuge de combattre pour leur vie de la manière forte, ils sont jute morts et ils n’ont aucune chance c’est de ça que parle The Asylum. Je n’ai jamais voulu que ce soit politique, c’est juste après que j’ai trouvé que ça pouvait aussi bien être politique.


Savini: Ok, revenons à quelque chose de plus fun. Vous allez tourner avec DragonForce en Europe et avec Savage Circus au Japon. Je crois qu’en Angleterre c’est DragonForce qui va être la tête d’affiche. C’est un pays difficile pour Edguy ou quoi ?

Tobias: C’est un pays difficile pour tout le monde [rires]. Tu sais les seules choses qui marchent là bas ce sont les groupes venant d’Amérique ou d’Angleterre, et surtout des groupes venant d’Angleterre, et si tu es un groupe Allemand et que tu n’as pas une grosse notoriété, je veux dire que vous avons des fans là-bas mais jusqu’à présent la presse disait que nous étions juste un autre groupe gay venant d’Allemange [rires]. Mais le nouvel album marche bien mieux en Angleterre, cela va mieux là-bas et il y a un gros buzz autour de DragonForce en ce moment. Donc DragonForce va venir jouer avec nous en Europe continentale et ils nous on dit : « Hey ! Si ça ne vous dérange pas, on pourrait vous amener tourner en Angleterre si vous voulez ». Donc nous avons demandé à notre label en Angleterre et ils nous ont dit que ça pourrait être une bonne idée parceque qu’ils attirent beaucoup de monde là-bas et on ne se sent pas trop bons pour supporter quelqu’un. C’est bon, nous voulons nous bouger le cul.


Savini: Et est-ce que vous voudriez peut-être un jour faire une tournée avec The Darkness parceque je pense que ça pourrait être une sacrée tournée ?

Tobias: Ouaip ça serait marrant. Honnêtement j’aime The Darkness, ils sont vraiment marrants mais je dois dire qu’avec Edguy il y a d’abord la musique et, ensuite, après avoir apprécier la musique les gens découvrent qui sont les personnes derrière la musique, que nous sommes une bande de mecs marrants qui adorent jouer cette sorte de musique et qui ne se prennent pas au sérieux. Je pense qu’avec The Darkness c’est plutôt l’inverse. Les gens découvrent d’abord une bande de clowns et puis ensuite ils découvrent qu’ils ont également faits des albums et de la bonne musique. Donc j’aime The Darkness mais je pense que la quintessence des deux groupes est complètement différente, je veux dire que nous sommes des groupes marrants sur scène, nous aimons faire des séances de photos et des choses fun mais pour nous la musique a toujours été au centre de ce pour quoi nous sommes connus et aimés je pense.
Mais j’aimerais bien ça, j’irai sur scène avec eux. C’est vraiment marrant parceque c’est un peu étrange, bizarre que quoi que nous fassions The Darkness fasse la même chose. Il y avait cette session photo il y a deux ans où on faisait ce truc de sauter, tu sais, et après avoir fait les photos on ouvre un magazine et on voit The Darkness avec ce gars qui saute. Maintenant nous avons fait de bonnes photos sessions marrantes avec des grosses lunettes de soleil et on ne les a pas publiés parcequ’on a découvert que The Darkness avait fait des photos sessions avec des fringues ridicules et d’énormes lunettes de soleil donc il semble que nous ayons le même sens de l’humour. Je pense que ça serait une tournée marrante.


Savini: J’ai vu sur votre website que tu avais nié une rumeur concernant ton suicide. Je suppose que c’est le côté négatif de la célébrité mais comment tu gères ce genre de choses ?

Tobias: Oh je n’ai pas de problème avec ça, j’ai juste trouvé ça bizarre parceque les gens étaient vraiment inquiets sinon je n’aurai pas réagi. Tu sais je ne fait pas vraiment attention tant que personne ne vient m’exploser sur scène. Je pense que c’était juste une personne en manque d’attention qui a voulu en impressionner d’autres avec une rumeur stupide et je m’en moque. J’ai juste démenti. Ce n’est pas vrai, je suis vivant. Nous voilà et ce n’était pas un gros problème.

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock
Phoner with Tobias

Savini: Your first album has now 10 years old and you’ve had since a very productive carreer. So tell me how do you feel about those ten first years? Are they things on your career that you regret or maybe that you would do differently today ?

Tobias: No, no, no, I wouldn’t do anything differently I mean of course people always intent to think about the past, about what they could have done differently but on the other hand, whatever you did in the past, whatever you did right or maybe strange decisions or maybe what you think nowadays would have been wrong decisions, it makes you what you are in the present and if you touch anything that happened it would affect who you are nowadays and I’m very happy about who I am nowadays. Of course I could be a big rock star like Paul Stanley but on the other hand I could be nothing too, I could be nobody whithout a record deal and if I some up what happened in my career, I am really happy about who I am and who we are so I would not have anything do differently in the past.


Savini : Anyway things are going pretty well for your band.

Tobias: Yeah maybe I would have change the name of the band.

Savini: Yeah! Really! For what?

Tobias: Oh I don’t know to what, you know, Edguy sounds a little bit shitty but on the other hand, you know, bands like Deep Puple sounds not to good as well and I think that everybody knows that they have a pretty decent career [laugh]. So are the Beatles... I think it’s ok, we can live with it.


Savini: And on the contrary what is, to you, for now the best moment of your career?

Tobias: Hard to say cause I have so many great moments. The first record deal, the first album on my hand...playing with Iron Maiden, doing Avantasia and playing with Eric Singer from Kiss and Mickael Kiske and all those great musiciens who supported me...you know, being on television in Germany for the first time...many great moments that I am very thanksful for.


Savivi: Do you still have goals that you haven’t achieve yet, except of course becoming the Formula One World Champion?

Tobias: [laugh]: Yeah that, becoming the Formula One World Champion. I don’t know...I would like to meet the football team of Bayern Munich [laugh] and maybe having a charity game match with them. I would like to do that. That would be cool. Maybe I would have my pilote licence one day but I can’t really do this.
Yeah playing with the Bayen footbal team and apart from that maybe doing something with Paul Stanley and staying healthy.


Savini: So let’s talk a little about the album. Compare to the album Hellfire Club, how would you describe to our readers your new one: Rocket Ride?
Tobias: It’s more diversified. That’s the first thing that come to my mind. It has a more mature sound. I think the diversity it’s not because of the songwriting who has always been diversified. We always had speed metal tracks, powerful tracks and soft ballads, we always have that songs but I think the big difference is that this time we produce it different ways while in the past we were just make one sound set up and then recording everything and then making one set up for the mix and then we were mixing everything so everything was going to one sound direction and this time we record each song individually and ... for exemple Matrix doesn’t sound at all like Rocket Ride, they are totally different and Save Me for exemple doesn’t sound like Catch of the Century, they are all different kind of sound, different kind of arrangement and that was thanks to the producer that we had this time who was suggesting to work like that. He said: “Big pop and rock band work like that”. Not in term of heavyness, you know, of course we don’t want to be a pop band, we are a metal band but he said big bands work like that and just because they can afford to take the time so it takes much longer but in the end you have a more diversified product or final result and we said: “Let’s just do it!”.
Appart from that I think it’s just the new album after Hellfire Club and you can hear that it’s the same band that did Hellfire Club and Mandrake and Vain Glory Opera, maybe not Theater of Salvation, so you can hear that it’s the same band and what makes me proud is that we reach the next level without loosing the quintessence of who we are.



Savini: Concerning the lyrics, there are some really fun songs an the album, could you tell us a little about it, songs like Trinidad or the wunderbar Fucking with fire.

Tobias: [laugh] Well, Trinidad and Fucking with Fire are both songs that we entended to be bonus tracks because the album was long enough even without those two tracks, we just though at the end that they was so good that they should be on the album and calling them bonus track is just an excuse to the press so that you just don’t want them to judge these songs because you might be affraid, you know, of having bad reviews and we are a heavy metal band, we are not supposed to be affraid of anybody, that’s what heavy metal is all about [both laugh], not being affraid so we said we don’t take that excuse...and Fucking with Fire was just my goal to write a song, a cockrock anthem, more like a Ratt, Danger Danger or Motley Crüe and Poison song so we just want some to have funny lyrics and Trinidad...it doesn’t make sense at all, it just sounds fun you know the choice of words. I’m talking about Bibi the Dwarve and therefore my girlfriend allways making fun of me, I don’t have a girlfriend right know but you know...I am really a Dwarve, I’m not so tall, and the story is that one day I have enough so I escape to an island far away where woman are beautiful, where the beach is nice and that is Trinidad. I’ve never been there but it just sounds good so the song doesn’t make any sense but it’s not suppose to, it’s just suppose to entertain and be funny and many people says “oh this time you just have funny things on the album” and I don’t think that we have much more than on the other album for exemple on Hellfire Club we have Lucyfer in Love, we have Lavatory Love Machine with ridiculous lyrics so I don’t think that it’s really so much different.

Savini: Yeah but maybe that people focus more on the funny side of Edguy because of the cover you know.

Tobias: That maybe and that’s what I think too but in fact we wanted to be on the same direction of Superheroes so people can have connection with the two and of course we have to choose between severel sketches and we said “ok let’s take the most ridiculous” just because we were so selfconfident that the album is really a serious piece of art, whatever kind of art you call it but a good album, a very good album to my opinion. So we said ok the cover is only there to get the attention of people and to get a reaction and it’s funny cause we never have so many reactions. It seems like there are onty two groups of people. One say it’s the best thing that you have ever done so far, it’s so brave, so interesting and you know on the other half, I think 80% [laugh] say it’s the biggest shit that we ever see on a heavy metal cover but at least we have a reaction.


Savini: Yeah people react pretty strongly.

Tobias: And we were not affraid of getting any bad reaction because like I said at the end of the day it’s the quality of the album that count and at least that way we get attention at the record store.


Savini: I think that one of my favourite songs of the album is The Asylum, and maybe Catch of the Century too, could you tell a little about that song?

Tobias: The Asylum is a very serious track actually. The Asylum explore the roots of what we call evil, you know, and that there is no absolutely evil. People are not good or bad from day one it just explore what make them evil you know or what make them truly think that other are evil. I think that in this world it’s just a matter of chances and some people don’t have the same options that other people. Let’s put it this way. If you corner a snake, a poison snake, it will bite you and it’s just a very normal thing that it bites you because it will have no chance. It would probably never have biten you in the forest, you know, but if you leave him no chance he will bite you and that doesn’t make the snake evil or bad and it’s the same thing with third country that we just oppress. They are not left any chance but to bite the hard way and I don’t wanna talk about terrorism because terrorism is the worst thing that people can do but on the other hand you know if you don’t leave to some people on this earth any chance what do you expect them to do if you just say “ok you are nothing, you are a third world country and we are sorry that we are rich and you are poor but we just don’t want to deal with you”. I mean if you just oppress other country and you tell them “ok you have to do this and that, your government have to do that and we want your government to be different so we just remove your government. I mean what chances does theses country have? It’s like throwing your kids on the streets. If you don’t give your kids no chance, what do you expect them to do exept becoming criminals. So for those people it’s their final Asylum to fight for their life the hard way, they are just dead and they don’t have a chance so that’s what the Asylum is talking about. I never mean it to be political it’s just that after I found out that it might be political as well.


Savini: Ok thanks. Let’s go back to something funier. You’re going to tour with Dragon Force in Europe and with Savage Circus in Japan. I think that in UK it’s Dragonforce who is gonna be the headliner. It’s a difficult country for Edguy or what?


Tobias: It’s a difficult country for everybody [laugh]. They are very much, you know, the only thing that work there is bands from America and bands from England, and mostly bands from England and if you are a german band and you don’t have big standing, I mean we have fans there but so far the press have told that we are just another gay band from Germany [laugh]. But now, the new album goes much better in England, it’s getting better there and there is a big buzz around DragonForce at the moment. So DragonForce is gonna be our supporter in Continental Europe and they say: “hey! If you don’t mind, we can take you on tour in England if you want to”. So we ask our record compagny in England and they say that it might be a good idea cause they can draw a lot of people here. And we don’t feel to good to support somebody. It’s fine, we are willing to work our asses of.


Savini: And would you like maybe to tour one day with a group like The Darkness cause I think that it would really be one hell of a tour?

Tobias: Yeah it will be fun. Honestly I like the Darkness, they are really really funny but I have to say that with Edguy fist they is the music and then after enjoying the music people are finding who are the people beyond the music that we are a bunch of funny guys that love playing this kind of music and not taking ourself too serious. I think with the Darkness it’s the other way around. People first see a bunch of clowns and then they find out that they have good albums out as well. So I like The Darkness but I think that the quintessence of the two bands is totally different. I mean we are both funny bands on stage, we like to do funny photo sessions and do funny things but for us the music have always been the center of what we are known for and what we are love for I think. But I would love that, I would go on stage with them. It’s really funny because il’s kind of a little strange, weird that whatever we do The Darkness are doing the same things. There was this photos session while we did that jumping thing two years ago, you know, and after we have done the photos session we open a magazine and you see The Darkness with this guy jumping. Now we have really well done funny photos sessions with big sunglasses and we unpublished it because we found out that the Darkness have done photos session with ridiculous clothes and huge sunglasses so it seems like we have the same kind of humour and I think that it would be a funny tour.


Savini: I saw on your website that you denied a rumour concerning...well...your suicide. I guess that it’s the bad side of celebrity but how do you deal with that kind of thing?

Tobias: Oh I don’t have a problem with that, I just thought it was weird because people were really worry about me otherwise I wouldn’t have reacted to it. You know I don’t really care as long as nobody blows me on stage.
I think that it’s just a person in need of attention who just wanna impress others with a stupid rumour and I don’t care about that. I just deny it . It’s not true, I’m alive. Here we go and that wasn’t a big deal.



 




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