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MALLORY
CHRONIQUE MALLORY - review
Contact groupe https://fr-fr.facebook.com/mallory.rockband
Audio / Video
Mise en ligne le : 24 novembre 2014  | Intervieweur : Ivan.Jack | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
1/ Hello à tous, tout d’abord, d’où êtes-vous et depuis combien de temps le groupe est-il formé ?

Salut, nous sommes de Paris et de sa banlieue. Nous avons commencé Mallory en 2012.


2/ D’où vous est venue de raconter l’histoire de Mallory sur plusieurs albums ?

Pendant notre première répétition, nous avons composé trois morceaux (Alone, Boogie et Rollin’) qui ont tout de suite eu une couleur de far-west moderne et de road trip américain, avec un son blues-rock très énergique. N’ayant pourtant pas de paroles définies, les trois morceaux portaient déjà des images très fortes : Alone nous faisait penser à une femme qui plaque tout et se barre au volant de sa Mustang, Boogie n’était que la célébration de cet acte de rébellion et Rollin’, l’orgasme que procure la liberté lorsqu’elle est assumée jusqu’au bout… Nous tenions là le début de la BO d’un film qu’on allait écrire ensemble en se laissant guider par nos idées musicales, nos références cinématographiques et littéraires… Il nous manquait un nom pour incarner cet imaginaire… Mallory.
D’ailleurs, on raconte l’histoire de Mallory en détail sur la partie blog de notre site : www.malloryband.net


3/ L’histoire a-t-elle une fin programmée ?

Fin programmée…oui, en quelque sorte. Nous racontons l’histoire d’après le récit que nous en a fait Mallory à 47 ans, lorsque nous l’avons rencontré dans un bar à Paris. Son histoire s’achèvera forcément lorsque la chanson relatant cette rencontre sera écrite… On a quelques albums d’avance du coup.


4/ Cela sonnera-t-il la fin du groupe ?

Ce qui sonnera la fin du groupe, ce sera plutôt la mort de l’un de nous quatre étouffé par son vomi ou renversé par un bus. Qui sait ?


5/ Phil, ton timbre de voix est très particulier et dans mes chros de vos deux albums, j’ai souvent dit qu’on sentait une influence des Doors et plus particulièrement des articulations de Jim Morrison, est-ce voulu, fortuit, ou je me plante complètement ?

J’ai appris à hurler avec Nirvana, j’ai appris à pleurer avec Pink Floyd et Radiohead, j’ai ensuite fait virevolter ma voix dans les aigus sur Led Zeppelin et Jeff Buckley pour finalement trouver une chaleur suave avec The Doors. Toutes ces influences (et je n’en cite que quelques unes) m’ont accompagné pendant mon adolescence et ont fait de nombreuses entailles sur mes cordes vocales. J’ai eu les meilleurs profs du monde et les séquelles qui vont avec… On m'a dit que ma façon de danser sur scène évoquerait à certains l’image de Jim Morrison... La différence, c’est que j’ai du sang indien et pas lui.


6/ Ta façon de chanter est très crue, très vivante… Le chant te permet-il de transcender tes frayeurs, tes angoisses, tes souffrances ? Comme une thérapie ?

La musique a une fonction cathartique évidente. Chanter sans retenue me met dans une situation de crise émotionnelle dans laquelle je retrouve un « moi » plus profond et plus vrai que celui qui arpente cette société mal en point. La scène devient un lieu où tout est possible, où je peux exprimer toutes les frustrations, les désirs que je retiens partout ailleurs. Il me semble que le rôle de la musique, comme toutes les autres formes d’expressions artistiques, est de libérer la sauvagerie et la douceur qu’il y a en nous. Bukowski, Baudelaire, Auster et tant d’autres l’ont abordé de cette manière… C’est pour moi la meilleure des thérapies ou en tout cas, celle qui se rapproche le plus de la liberté.


7/ Des concerts de prévus ?

Nous jouerons au Bus Palladium le 26 décembre et le 8 janvier à l’OPA. Nous sommes en train de démarcher d’autres salles pour d’autres dates à Paris et en province.


8/ Recherchez-vous un label ? Avez-vous déjà eu des contacts en ce sens ?

Nous avons été approchés par deux labels peu après la sortie de notre premier album mais cela n'a pas abouti. Nous sommes néanmoins soutenus par Dooweet, une agence de com très dynamique et on espère que les nombreux retours presse comme cette interview nous serviront pour attirer d'autres labels et tourneurs.


9/ Etes-vous membres d’autres groupes en dehors de Mallory ?

Nous avons tous participé à plusieurs groupes. Funk et Métal pour Jé (Melting, Upgraders) Rock pour Phil, Mat et Twist (The Blis, Nerves). Actuellement, Phil joue des compos plus intimes en solo sous le nom de Black Holbo parfois accompagné par Twist à la batterie.


10/ Un dernier mot ou un coup de gueule/coup de cœur particulier ?

Merci pour l’intérêt que tu nous portes.

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock



 




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