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VAE VIKTIS |
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CHRONIQUE | |||
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Mise en ligne le : 25 novembre 2014 | Intervieweur :
Ivan.Jack
| Traducteur : |
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Découvrons, par l'intermédiaire de Sly (batterie), le groupe et plus de détail concernant le premier album des Lyonnais. 1/ Hello à tous, tout d'abord, d'où êtes-vous et depuis combien de temps le groupe est-il formé ? Sly : Déjà, salut à toi, salut à tous ceux qui suivent pavillon 666 et qui, je l'espère, suivront Vae Viktis, et, avant de rentrer dans les détails, je tenais aussi à te remercier pour la chronique qui a été faite par ton webzine. Dire que nous avions su "faire apparaître un univers particulier dans un style depuis longtemps sclérosé", ça fait chaud au cœur. Pour en revenir au groupe, nous existons officiellement depuis début 2012, quand nous avons intégré Steven Segarra en tant que bassiste. Ce même Steven qui quitte le groupe aujourd'hui pour se consacrer à Wedingoth, son groupe principal qui va sortir incessamment sous peu son troisième album d'une part, et parce que son studio d'enregistrement, l'Eclectic Harmony (où nous avons enregistré King of Shadows d'ailleurs) lui prends pas mal de temps aussi. Considérons donc l'arrivée de Max à la basse pour le remplacer et de Hurrycan à la deuxième gratte comme une seconde naissance. 2/ Vous jouez depuis longtemps ensemble, avec d'anciens groupes par exemple ? Vous semblez avoir pas mal d'expérience. Sly : C'est surtout vrai maintenant. J'ai formé mon premier groupe de metal, Lycanthropia (qui faisait une sorte de power / speed / sympho) en 1995, et il y avait déjà Dr Jag, aujourd'hui chanteur de Vae Viktis, qui officiait en tant que guitariste rythmique. Nous avons mis fin à Lycanthropia en 2010 après avoir joué au Transbordeur, et monté Clostridium dans la foulée. Jag a lâché la gratte à ce moment là pour ne se consacrer qu'au chant, tandis que je lâchais la batterie pour me mettre à la guitare. C'est à cette époque que nous avons recruté Seb et; en 2012, nous avons, tous les trois, monté Vae Viktis. J'ai dû repasser à la batterie parce que notre batteur a disparu du jour au lendemain et qu'on trouvait personne pour le remplacer. Hors, Max et Hurrycan qui nous rejoignent aujourd'hui, ne sont ni plus ni moins que le bassiste et le guitariste de Lycanthropia à l'époque. Donc oui, on a pas mal de bouteille et on se connait depuis longtemps. 3/ Y a-t-il un concept particulier chez Vae Viktis, dans vos textes par exemple ? Sly : Non, on a un spectre musical plutôt large, et nos textes, à l'instar de nos musiques sont assez variés. Il y a des textes autobiographiques (Go to hell, vae Viktis, the long lost secret), d'autres purement imaginaires (the oath and the family values), des hommages à des divinités, personnes, musique ou lieux (Fire and pain, King of Shadows, Welcome to my world, , Rock 'n' Eat). Bref un peu de tout. 4/ Quelles sont vos influences musicales ? Sly : On a tous des horizons musicaux différents. Jag est fan de metal des 70's et 80's, Seb de thrash et de metal extrême, Steven est un admirateur de Toto, Pink Floyd... Quant à moi, j'aime autant écouter du Beatles que du Kreator. Le plus dur, lors de l'enregistrement de l'album, aura été de marier toutes ces influences, d'enregistrer des chansons pas forcément proches les unes des autres dans un disque cohérent. Je crois que nous y sommes plutôt bien arrivés. Et si tu écoutes le disque, tu vas te dire par moments que ça sonne comme du Megadeth, puis comme du Maiden, puis comme du Floyd, puis comme du Amon Amarth etc... Pour autant, notre musique n'est pas un patchwork de nos illustres aînés. C'est NOTRE musique, on fera jamais aussi bien que les groupes qui nous ont influencés, et on ne cherche d'ailleurs pas à faire aussi bien qu'eux. On cherche à faire notre truc, à tracer notre route. 5/ Des concerts de prévus ? Sly : Comme je te disais on vient d'intégrer deux nouveaux donc on va se laisser un trimestre pour les mettre bien au point et on reprendra les scènes en mars. Et on aimerait bien faire quelques festivals aussi. Certains sont en négociation mais tant qu'il n'y a rien de signer... 6/ Recherchez-vous un label ? Avez-vous déjà eu des contacts en ce sens ? Sly : Avoir un label est un objectif. Après, si on pouvait intéresser Nuclear Blast ou Roadrunner ce serait le rêve. Mais on en est pas encore là. Pour l'instant, la priorité c'est d'accumuler les bonnes performances scéniques, de trouver notre public, de se faire un nom sur la scène régionale... Après, on verra pour aller plus haut. Comme on dit en sport : "Si tu veux être le meilleur du monde, commence par être le meilleur de ta ville." 7/ Comment trouvez-vous la scène française, metal ou autre ? Sly : la scène metal française est très versée dans le brutal. Si tu cherches des groupes de thrash, death, black, hardcore ou autres, t'as pas trop de difficultés. Je n'en dirais ni bien, ni mal, c'est pas mon truc. J'aime beaucoup Kreator ou Amon Amarth mais le death traditionnel, le black ou le hardcore... Vraiment, c'est pas mon truc. Par contre il n'est pas toujours facile de trouver des groupes de metal "classique". Il y en a quand même, et certains de très bons, je pense à Heavylution, ou à Silverwind que je viens de découvrir, mais c'est pas légion. Bon, y a quand même un groupe de thrash que 'j'aime beaucoup et qui nous vient de Saint Etienne, c'est Furyens. Mais c'est parce qu'ils font du thrash old school j'imagine... 8/ Un dernier mot ou un coup de gueule/coup de cœur particulier ? Sly : Le heavy metal, c'est pas qu'une musique, c'est un mode de vie. Si tu aimes la bière, faire l'amour et écouter de la bonne zik (pas que metal d'ailleurs), tu devrais aimer Vae Viktis. Et Vae Viktis t'aimeras! |
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