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SILENT OPERA |
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CHRONIQUE | |||
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Mise en ligne le : 06 mars 2014 | Intervieweur :
Ivan.Jack
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Bonjour à tout le groupe ! Racontez-nous un peu la genèse du groupe : formation, line-up, lieu d'origine… Le groupe est originaire de la côte Basque. Son histoire a commencé en 2007 auprès d’Olivier (Sentenac, basse), Laure (Laborde, chant clair) et Romain (Larregain, guitare) et le line-up s’est peu a peu complété avec l’arrivée de Jon (Erviti, batterie), Steven (Schriver, chant saturé) et Laura (Nicogossian, claviers) en 2010, année de sortie de notre premier album, « Act One ». J'ai écouté votre nouvel album "Reflections" en avant-première et je l'ai chroniqué avec un très grand enthousiasme car je le trouve vraiment réussi, et c'est sans aucune exagération que je le qualifie de chef d'œuvre. On est happé dans votre univers d'entrée et on passe un très bon moment émotionnel. Comment s'est passé la composition et l'enregistrement ? Merci beaucoup, ta chronique nous a en effet beaucoup touchés ! Romain a composé la plupart des titres en intégralité, ensuite chaque membre a ajouté sa touche personnelle. Nous avons pris le temps qu'il fallait pour que rien ne soit laissé au hasard. Une fois les morceaux prêts, nous avons enregistré et confié le mix et le mastering à Frédéric Motte, alias Mobo du Conkrete Studio à Bordeaux, véritable génie du gros son métal. On sent une grande maîtrise instrumentale, une symbiose entre le death mélodique et une approche symphonique, même progressive, et une bonne osmose entre le chant death de Steven et celui féminin de Laure, qui possède un timbre particulier et nouveau. Etes-vous des amis d'enfance ? Alors, non nous ne sommes pas des amis d’enfance même si certains d’entre nous se connaissent depuis l’adolescence. Disons qu’un lien très fort unit désormais l’ensemble des membres du groupe et l’équipe qui gravite autour. Nous sommes conscients que Silent Opera est le résultat de nos envies, goûts et personnalités à chacun. Nous travaillons très dur et sommes devenus de très bons amis. Alors si cette symbiose se reflète dans notre musique, nous n’en sommes que plus fiers. L’osmose entre les 2 voix - et d’ailleurs entre tous les instrus - est travaillée et voulue afin que l’un n’écrase pas l’autre, que tout soit audible aussi bien dans nos albums qu’en live. Laura (claviers) a un jeu très néo-classique et est toujours bien présente au même titre que les guitares sur tout l'album. A-t-elle une formation musicale classique ? Oui, Laura a une formation classique en conservatoire, et même une formation professionnelle d’ailleurs, puisqu’elle est pianiste de métier. Elle apporte à Silent Opera une certaine rigueur et ses nappes donnent toute l’envolée nécessaire aux compositions du groupe. Parfois les claviers donnent une légèreté dans le morceau, parfois au contraire, ils l’assombrissent, le rendent plus inquiétant. Qui compose ? Un musicien en particulier ou est-ce un travail de groupe ? C’est Romain qui compose le « squelette » du morceau, puis le trio guitare/basse/batterie met en place la rythmique. Tout le monde participe aux arrangements : Jon arrange ses parties batterie, Laura écrit certains de ses soli et orchestre symphoniquement les morceaux ou compose un peu sur les intros symphoniques. Enfin, les chanteurs prennent le temps de placer, de découper les paroles sur les nouveaux morceaux. La production est incroyablement homogène et puissante. Où avez-vous enregistré et avec qui ? Oui, nous sommes très satisfaits du résultat mais nous savions que nous faisions appel au maestro en la matière ! Mobo du Conkrete Studio (Bordeaux) a enregistré, mixé et masterisé « Reflections ». Y a-t-il un concept, une histoire entière ? La musique est souvent assez introspective. Qui écrit les paroles ? Romain a écrit la plupart des textes de « Reflections » excepté celles d’Inner Museum, écrites par Virginie (Contet, booking/management) et Olivier. Le thème est, comme tu le soulignes, celui de la dualité et de l’introspection, avec des textes sur les tourments de l’âme et de l’esprit comme la schizophrénie, la dépression, le cauchemar, la lutte intérieure… C’est un album très humain dans ses thématiques psychologiques et ses réflexions sur le sens de l’existence. Comment a marché votre premier album ACT ONE, sorti il y a quelques années déjà ? Plutôt bien, d’autant que nous n’avions pas de label à l’époque ! Nous avons pu le promouvoir au cours d’une tournée française en 2011 organisée par Virginie, et en avons vendu pas mal à l’étranger également. Les critiques ont été positives. Est-ce facile de tourner en France pour vous ? Et à l'étranger ? En France, il n’y a pas grand-chose de facile pour le métal ou même la musique en général… Il faut donner beaucoup de soi-même, à tous les niveaux, pour arriver à jouer dans des conditions décentes. Heureusement, nous avons un public fidèle qui nous suit et nous réclame aux 4 coins de la France donc nous ferons bien évidemment une promotion française de notre nouvel opus. Silent Opera n’a pas encore eu trop l’occasion de tourner à l’étranger mis à part en Espagne mais le groupe souhaite dépasser les frontières cette année ; nous sommes donc à la recherche de bookeurs et/ou tourneurs pour l’étranger ! A bon entendeur ! ;-) Vous êtes sur Massacre Records, prestigieux label. Avez-vous démarché ou sont-ils venus à vous? Virginie et Olivier ont passé beaucoup de temps à démarcher des labels pour « Reflections ». Ça a porté ses fruits car nous avons eu plusieurs propositions. Nous avons accepté celle de Massacre Records qui nous a semblé la plus intéressante pour le devenir du groupe. Etes-vous professionnels, intermittents ou travaillez-vous à côté ? Nous avons 2 intermittents dans le groupe (Romain et Steven). Laura est pianiste accompagnateur de formation et enseigne aussi le piano dans une école de musique. Jon est encore étudiant. Enfin, Laure et Olivier travaillent dans le commerce. Aujourd’hui il est difficile de vivre de la musique mais espérons que Silent Opera atteigne des sommets pour nous le permettre. Que pensez-vous de la scène actuelle metal française ? Il y de très bons groupes qui cherchent vraiment à apporter des choses nouvelles. Outre les géants de Gojira qui sont notre fierté nationale (et locale pour nous), il y a des groupes jeunes comme par exemple, The Mars Chronicles, qui a aussi un concept visuel en plus d’une pâte musicale moderne et de haut niveau. Après il y a aussi beaucoup de choses déjà vues (…et pas toujours de grande qualité) car en France, on aime faire et aller voir ce que l’on connaît déjà. Pourquoi ce nom Silent Opera ? N'y a-t-il pas confusion avec les 2 autres Silent Opera, l'un italien et l'autre anglais ? C’est une malheureuse coïncidence, et le fait est que nous n’avons rien à voir musicalement avec ces deux groupes. Une fois encore, le nom est issu du concept de dualité, de contraire et d’opposition. Le nom intrigue, le concept du groupe surprend ! En tout cas, je vous souhaite de tout cœur que votre carrière décolle, car votre travail mérite d'être reconnu. Avez-vous des concerts de prévus cette année ? Nous te remercions vivement pour tous tes compliments et encouragements ! Nous mettrons tout en œuvre pour tirer Silent Opera vers le haut, aux côtés des plus grands. Concernant les dates, nous nous y attelons. Nous avons quelques dates de prévues ici et là. Les associations, orgas ou salles peuvent rentrer directement en contact avec Virginie via facebook ou notre site internet www.silentopera.com Encore merci à toi ! |
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