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CHARLIE'S FRONTIER FUN TOWN |
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CHRONIQUE | |||
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Mise en ligne le : 28 décembre 2013 | Intervieweur :
Maulny77
| Traducteur : |
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> 1/ Salut à tous, pourriez-vous présenter le groupe à nos lecteurs? Salut à tous aussi ! Charlie's Frontier Fun Town a été fondé en 2010. C'est une sorte de « super puzzle pour les très nuls », avec seulement 5 pièces, mais il nous a fallu du temps pour tout assembler parce que l'ampoule du plafond avait cramé et on n'y voyait rien. Mais je m'égare... Question style, pour faire simple, je dirais qu'on joue du « rock metal », nous avons trop d'influences pour nous revendiquer d'un genre précis . De toute façon, quand on a un batteur Glam, on a toujours du mal à identifier le genre. > 2/ Quels sont vos parcours musicaux? Du plus petit au plus grand : Bob était auparavant guitariste dans Cigarette Burns, Muss a taquiné la guitare dans Misanthropy, V-Mol et Zarrach étaient guitaristes-beugleurs de That Old Black Magic, et Blad est aujourd'hui également batteur chez les copains de Monkey Bizness, après avoir révélé au monde l'étendue de ses talents de batteur-bricoleur chez Dangerous Toyz. > 3/ Quelles sont vos influences majeures? C'est plutôt vaste, dans la mesure où chaque membre a plus ou moins son style de prédilection : ça ratisse donc large, de la pop au black metal, en passant par le rock des 70's, le stoner, le glam ou le death metal. S'il fallait citer quelques noms de groupes : Mötley Crüe, Morbid Angel, Dying foetus, God Dethroned, Alice Cooper, Rob Zombie, Metallica, The Haunted, Shining (le suédois comme le norvégien), Waltari, David Bowie, Black Sabbath, Devin Townsend, Bad Religion, Nirvana...) En fait, on s'est tous gavé de musique depuis toujours, donc à moins de vouloir publier l'annuaire, il est difficile de te faire une liste exhaustive. > 4/ Comment s'est déroulé le processus de composition? Assez simplement en fait. Pour ce premier album, Zarrach et V-Mol avaient un paquet de riffs et/ou morceaux en stock, qui ont été affinés et réarrangés par chacun une fois le line-up complet. Personne ne cherche à imposer une idée. En règle générale on joue, et si ça fonctionne, on creuse (rien à voir avec Blondin). Sinon on laisse de côté. > 5/ Au regard de votre ambiance joviale, quels sont les thèmes abordés dans vos chansons? Pour Moloko Vellocet (bientôt disque de polycarbonate au Top 150 dans le Cantal, rappelons-le), il n'y a pas de véritable fil conducteur. Je vois cet album comme une sorte de fourre-tout dans lequel on a mis un peu de nos influs, nos idées et nos délires, comme une grosse bande annonce de ce qu'on fera par la suite. Du coup, au niveau des thèmes c'est un peu la même chose : « Soul of a truck », c'est un peu « Christine » qui aurait pris du poids, « Blast » un hommage à la BD de Manu Larcenet, « The devil is in the details s'inspire d'un film maté un peu par hasard avec V-Mol : « After Hours ». Il y a aussi un délire « écolo » de Muss sur Phosporescent Garbage Valley, qui prouve en même temps qu'on a une araignée maboule au plafond. Le jour où on fera une chanson inspirée de « Videodrome », allez vous planquer ! > 6/ De part votre attitude, n'avez vous pas peur de ne pas être pris au sérieux? Un concept est-il construit autour de celle-ci? Pris au sérieux par qui ? Nous sommes des gens comme les autres, on va au boulot, on se farcit les merdes du quotidien, et quand on va à un concert, c'est pour passer un bon moment, pas pour voir des mecs qui tirent la gueule parce que c'est hype. Quand on joue notre musique, c'est pareil, on sait que les gens viennent nous voir parce qu'ils aiment s'éclater sans se prendre la tête. On joue du rock, il n'y a là pas grand chose à intellectualiser. On se marre beaucoup entre nous, donc on ne va pas monter sur scène avec des gueules d'enterrement pour être pris au sérieux. On préfère quand ça vole dans tous les sens dans la fosse plutôt qu'assister à une zombie walk au fond de la salle. Donc non, on ne conceptualise rien, on reste nous-même. On met juste des fringues pourries, à l'occasion, mais c'est parce qu'on sue beaucoup. > 7/ Avez-vous entamé la composition d'un second album? OUAIS ! On a essayé d'avoir une approche néo-post-jazz en composant le troisième directement, mais on s'est dit que le monde n'était pas encore prêt et que dans sa configuration actuelle, il lui fallait un 2 avant un 3. Si Rambo 3 était sorti juste après Rambo-tout-court, il y aurait eu une épidémie d'AVC dans le monde. Ben là, c'est pareil. > 8/ Quels sont vos projets pour 2014? Continuer à répandre la bonne parole en multipliant les concerts pour faire découvrir notre premier album aux masses ignorantes, pondre du riff encore et encore, perdre du poids, manger sainement. > 9/ Avant de terminer, qu'auriez vous à dire ou à révéler à nos lecteurs ? Pour devenir grand et fort, il faut écouter CFFT. Si vous ne nous connaissez pas encore, sachez que vous nous aimez probablement déjà sans le savoir. Et plus sérieusement, on profite de cette interview pour remercier les gens qui nous soutiennent, les groupes avec lesquels on a partagé l'affiche, et vous bien sûr ! |
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