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CALLING OF LORME |
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Mise en ligne le : 17 novembre 2013 | Intervieweur :
Charcoal.Blood
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1. Salut, merci de nous accorder cette interview. Pouvez-vous présenter CALLING OF LORME aux lecteurs de Pavillon 666? Salut, tout d’abord merci à vous pour l’intérêt que vous portez à notre projet, et le classement de notre album dans vos « coups de cœur » réchauffe immensément le notre. CALLING OF LORME est un groupe de métal aux sonorités électro et industrielle et dans lequel le visuel a aussi une place importante que ce soit sur nos prestations live ou tout type de supports. 2. « Pygmalion » est votre premier album, pouvez-vous nous expliquer comment il a été composé ? J’ai moi même composé et écrit toutes les musique de cet opus. Lorsque nous avons eu pour but de sortir notre premier album, une bonne partie des musiques étaient achevées. Chacune d’entre elles ont été composées à des intervalles de temps et des périodes différentes et ont été le reflet d’une humeur et d’une inspiration tout aussi différentes. Mais ayant une idée très précise du projet CALLING OF LORME les compositions ont d’elle même aboutit à ce qui allait faire l’identité de ce premier album. Les musiques manquantes se sont donc construites autour de cette identité toujours plus forte au fil du temps et de l’écriture. 3. Comment en êtes-vous venu à enregistrer l’opus en Suède ? L’enregistrement, à proprement parler, ne s’est pas passé en Suède. Pour ce qui est des parties basse, guitare, et chant, cela s’est fait dans mon propre home studio. Pour les prises batterie nous sommes allés enregistrer en studio à côté de Marseille au Studio La Farinière. Ce n’est que pour la partie du Mixage et du Mastering que l’album s’est vu partir jusqu’en Suède et plus précisément entre les murs du studio Fredman. Dans nos compositions nous ne misons pas sur la virtuosité et la technicité, mais plutôt sur le côté percussif, l’efficacité et l’ambiance créée. Et cela passe aussi par la production. Nous devions donc léguer ce travail à des personnes à la hauteur de nos espérances. L’ingénieur du son est à mon avis aussi important que le compositeur et les musiciens et sa sensibilité artistique entre aussi en jeu. Nous avons donc fait quelques échanges avec plusieurs ingénieurs du son et suite à notre envoi des pré-prods à Fredrik Nordström du Studio Fredman, ce dernier a porter beaucoup d’intérêt à l’égard de notre musique. C’est donc tout naturellement vers son studio et son équipe que nous nous sommes tournés. 4. La production est époustouflante et digne d’une grosse sortie, un mot à ce sujet ? Etes-vous satisfaits du résultat ? Un premier album est symbolique pour n’importe quel groupe de musique. Nous nous sommes donc investi au maximum à chacune des étapes de la conception de cet album. Et effectivement l’énergie, le temps et les choix nous ont amené au résultat que nous attendions et même plus encore. 5. Votre univers musical n’est pas sans rappeler certains RAMMSTEIN, les Teutons ont l’air d’être l’une de vos influences majeures. Quelles sont vos autres sources d’inspiration ? Lorsque l’on s’aventure dans le métal industriel (sans parler de tous ses dérivés) les codes qui font la force de cette musique sont identifiables chez tous les groupes du style, et ont un semblant de RAMMSTEIN, référence actuelle du genre. Et si l’on se replace aux débuts de ce groupe de légende, leur univers musical était souvent assimilé à celui de MINISTRY, et pour cause, plusieurs accusassions de plagia leur avaient été faites. Il est donc vrai que le groupe fait partie de nos influences comme tant d’autres dans le genre. Je citerais donc : DeathStars, Eisbrecher, Oomph, Rob Zombie, Ruoska, Pain, Mushroomhead … Mais personnellement lorsque je compose, l’une de mes grandes sources d’inspiration reste les musiciens de mon groupe. Leur personnalité et leur jeu me guident et certains passages, voir même des compositions entières, vont en ce sens et sont écrits par ce que m’inspire l’un des musiciens. Leurs propres influences musicales ont donc aussi un impact indirect sur mon écriture. Et ayant la chance d’avoir des musiciens venant d’horizons très différents, je me vois sûrement influencé par du true black metal, du pagan metal, du trash metal, ou encore du néo- métal. Et plus personnellement, mes inspirations musicales sont ces temps-ci portées sur le métal hardcore, ou encore le dubstep et la pop. 6. Le titre de l’album « Pygmalion » fait référence à la fois à la mythologie Grecque mais aussi à l’éducation (on parle de l’effet Pygmalion), on trouve d’ailleurs quelques préceptes sur la face arrière de votre cd, pouvez-vous nous parler de cette thématique ? Le titre de l’album est un bon résumé de l’ensemble des thèmes abordés dans l’album. Selon la légende Antique, Pygmalion est un sculpteur qui a créé une statue de femme si belle qu’il en est tombé amoureux, et a donc demandé aux dieux de lui donner vie. Tout cela englobe donc les thèmes des sentiments, des rapports humains (ou des rapports entre un ou des hommes et autre chose) et les rapports de forces qui peuvent s’instaurer entre eux. Et comme vous l’avez remarqué ce thème est aussi lié à celui d’une « Proclamation de préceptes ». Il est ici question d’une reprise de la « Déclaration des droits de l’homme » à la sauce CALLING OF LORME. La thématique s’étend donc aux phénomènes de société et à l’humanité dans son ensemble, et plus encore. 7. L’artwork est superbement réalisé, que souhaitiez-vous exprimer sur cette pochette ? Merci pour le compliment, et je tiens encore à remercier notre illustrateur Gwen VIBANCOS pour son travail, car il a parfaitement su retranscrire ce que nous voulions faire passer à travers cet objet qu’est l’album, et dieu sait que ce n’est pas chose facile. Comme je l’ai dit précédemment la pochette retranscrit à première lecture les thématiques fortes de l’album. Mais bien plus encore elle est l’image de l’univers de CALLING OF LORME à travers des références fortes. La face avant est une reprise du tableau « La liberté guidant le peuple » de Delacroix, dans laquelle nous sommes, nous musiciens, mis dans la peaux des protagonistes. Il est travers le monde le symbole des valeurs Française et affirme donc aussi notre identité. Je laisse les gens faire leur propre lecture des messages que fait passer toute cette imagerie et ces références. Et c’est justement ici le but de cet artwork : immerger notre public dans notre univers, de la même manière que nous le faisons sur scène par la mise en scène. 8. Qu’allez-vous faire maintenant que votre album est disponible ? Avez-vous des projets ? Ce ne sont pas les projets qui manquent, mais nous revenons aussi actuellement d’une tournée française, un projet ambitieux qu’il a fallu porter au mieux, et il est temps pour nous de nous poser un peu. L’album doit maintenant faire ses preuves, et de notre côté nous devons organiser nos pensées pour réfléchir au mieux à nos futurs projets. Nous avons beaucoup d’idées qui fusent mais rien de vraiment concret. Ce qui est sûr, c’est que nous n’hésiterons pas remonter sur scène pour retrouver notre public et aller défendre notre album. 9. Merci d’avoir répondu à ces questions, je vous laisse les mots de la fin afin de terminer cette interview. Pupilles, « Pygmalion » vous ouvre nos portes, entrez dans la Lorme Corporation. En attendant un grand merci à PAVILLON 666, à notre public et à toutes les personnes qui contribuent à notre développement et qui nous soutiennent. Dorian |
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