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WILD DAWN
CHRONIQUE WILD DAWN - review
Contact groupe http://wilddawn.com/
Audio / Video
Mise en ligne le : 08 octobre 2013  | Intervieweur : Maulny77 | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
1/ Salut à vous quatre, bien que vous ayez deux albums à votre actif. Pourriez-vous présenter le groupe à nos lecteurs?

Romain: Wild Dawn est un projet né en 2008 à Orléans. Nous sommes avec Greg, à l’origine du groupe. Depuis le départ, nous avons notre idée de ce que doit être notre groupe: ne pas chercher à coller à une étiquette, ni s’enfermer dans quoi que ce soit mais jouer la musique comme elle nous plait et comme nous le voulons. On ne se fixe pas vraiment de limite tant que ça nous plait et que ça garde une étiquette “Rock”. C’est une volonté, et non pas que l’on ne sache pas ce que l’on veut.



2/ Quels sont vos parcours musicaux(formations, groupes)?

Romain: Je crois que l’on peut dire que Wild Dawn est vraiment le seul et premier vrai projet musical pour chacun de ses membres. Notre formation musicale est par contre bien différente d’une personne à l’autre . Alex et moi jouons à la base des instruments à vents (saxophone et clarinette) et avons suivi une formation musicale en école de musique d’environ 10ans. Morgan suit toujours ses cours depuis 15ans. Greg, lui, n’a jamais pris le moindre cours.

Greg : Le Greg en question n’a d’ailleurs aucun complexe d’infériorité vis à vis de cela ! J’ai quand même été sacrément bousculé et amené à me sortir les doigts du … si je voulais sortir faire de la musique autre part que dans ma chambre de teenager. J’apprenais les solos de Kirk Hammett par coeur et me forcais à jouer plein de styles différents. L’auto-didacte, ca marche aussi !

3/ Votre album propose des ambiances variées passant par du hard -rock façon 70's, le southern et le bottleneck, le hard groovy, le gros son... quelles sont les influences de Wild Dawn?

Romain: Les influences sont très variées et on écoute tous pas mal de trucs différents. Que ce soit récent ou non, du rock ou du Metal. Ecouter un bon AC/DC comme plonger dans l’univers de Gojira. Pas forcément que du Rock d’ailleurs . Je crois qu’il y’a du bon à piocher dans tous les styles et plutôt que de s’enfermer, je pense qu’il faut essayer de prendre ce que l’on trouve intéressant pour s’en nourrir musicalement.

Greg : Cependant, malgré nos influences différentes, on arrive à tomber d’accord sur la musique qu’on joue, je dirais donc qu’on obtient un patchwork de nos influences assez pertinent quand on écoute du Wild Dawn.
Après dans le van, au niveau de la playlist, c’est plus compliqué ...

4/ "Double Sided" est sorti il y a moins de deux ans. Par contre, je n'ai trouvé qu'une face, qu'un cd cela veut il dire que vous aviez suffisamment de matériel pour en faire un double album? Que votre second album est constitué de titre de cette époque?

Romain: A l’époque de “Double Sided”, nous avions vraiment un tas de compos, il aurait été possible de faire un double CD mais artistiquement ça aurait tourné en rond. De plus, sortir un double album comme premier LP me semble plutôt dangereux, voir prétentieux.
Le nom de l’album signifie autre chose en réalité. J’ai écouté pas mal de vinyls étant gamin et en grandissant je me suis rendu compte que généralement les Face A et Face B des albums étaient différentes l’une de l’autre. On a voulu joué la dessus: une première moitié d’album vraiment Rock et une autre vraiment Metal. Voilà pourquoi l’album s’appelle Double Sided.

Dans “Pay your dues”, aucun titre n’est issu des sessions de travail de Double Sided. Quand je suis sur un projet, je ne me concentre que sur celui-ci. Une fois qu’il est fini, je prends du recul et j’attends pas mal de temps avant de reprendre la composition. C’est une démarche primordiale pour préserver une certaine forme de nouveauté lorsqu’on commence à écrire de nouveaux titres.

Greg : Il faut prendre le temps, il faut que ca murisse. Au niveau des mélodies, on aurait tendance à faire la même chose, même au niveau des lyrics, je suis pas en mesure d’écrire des choses intéréssantes lorsque je suis obligé d’écrire vite parce que le planning m’y oblige. Il faut être confronté à des situations pour être créatif, généralement, être dans la merde ca inspire pas mal… Je crois qu’on à donc un bon deuxième album… Ou tout du moins, il est “créatif” !

5/ Comment s'est déroulé le processus de composition sachant que vous avez été assez occupés?

Romain: On répète beaucoup, même après les week-end de concert. On trouve toujours le temps pour travailler de nouveaux titres. On bosse parfois juste avec Greg puis on montre ça à la section rythmique.
J’ai toujours une guitare à la main, du coup j’ai toujours de nouvelles idées à montrer aux collègues. On ne compose que très rarement des morceaux de A à Z ensemble. Souvent, la trame principale est apportée par l’un de nous puis chacun y ajoute sa touche.

Greg : On répète beaucoup mais on se réunis assez peu finalement. Ca oblige à être productif et efficace. On prépare le terrain en amont avec Romain, et quand on est quatre dans la pièce, ca joue, ca prend forme, on redecouvre les riffs qu’on venait de bosser etc…
Je me suis même recemment mis à un nouveau travail de composition, on verra ce que ca donne sur le troisème album, mais il s’agit de trouver une mélodie de chant puis de rajouter l’instrumental après…
C’est peut être pas dans ce sens là qu’il faut faire pour certain, mais je trouve que ca apporte des choses très intéréssantes. En tout cas pour l’instant je suis content du résultat, j’aurais du y penser avant !


6/ Avec le recul, comment appréhendez vous " Plague Of The 21st Century" qui fait référence à un morceau culte "Ace Of Spades" puis à l'énergie de Metallica sur le break? Ne craignez vous pas d'être taxés de plagiat?

Romain: Honnêtement, non. Pour moi, on peut y trouver une forme “d’hommage” et c’est peut-être le titre le plus proche de ce qu’on écrivait au début du groupe avec les influences les plus old school de chacun. Forcément, on y sent un clin d’oeil mais il y a une vraie patte Wild Dawn à l’intérieure de ce titre. C’est vraiment un morceau que j’aime, il dégage une grosse énergie. Dans tous les cas, il y aura toujours des gens pour essayer de trouver des références à tous les morceaux, et pas seulement pour Wild Dawn, mais pour tous les groupes. Quelque part ça aiguille l’auditeur vers la marchandise mais je crois qu’il faudrait juste parfois se laisser porter par la musique et voir si elle nous plait ou non.


7/ Comment arrive-t-on à parcourir l'Europe avec Electric Mary, puis assurer les premières parties de Koritni ou Girlschool? Pas trop anxieux par de telles affiches? Quels accueils les publics vous ont ils réservé?

Romain: Je touche du bois en disant ça mais on a toujours eu un bon accueil de la part du public devant lesquel nous avons eu la chance de jouer. Je crois que même si le style pratiqué n’est pas forcément le style de prédiliction de certains, ils ne restent pas indifférent à l’énergie déployée par le groupe sur scène. C’est notre force, je crois qu’on a une énergie vraiment communicative et les gens ressentent bien le fait qu’on prend du plaisir à jouer pour eux.


Concernant le stress, je crois que nous ne sommes pas trop touchés par ça, même avant les gros concerts. On regarde, on apprend et on partage. C’est toujours bon d’échanger avec des musiciens avec plus de “vécu” et d’expérience. En plus, c’est la garantie de jouer devant une salle remplie, c’est donc une vraie aubaine pour le groupe.


Greg : Pour ma part, les groupes pour qui on ouvre ne me stressent pas, c’est plutôt les salles et le type de public… Je ne sais pas pour quelle raison, mais le public parisien m’intimide, je trouve que ces salles sont des lieux particuliers, il y a un public, souvent blasé tellement il y’a de concerts sur Paris et par conséquent, assez exigeant. Mais bon, je gueule bien fort avant de jouer et ca passe.


8/ Quels souvenirs gardez vous de votre prestation au Hellfest?

Romain: Forcément, c’est un souvenir un peu spécial. Déjà, c’est LE festival Rock/Metal en France. Avoir eu l’opportunité d’y participer après 5ans d’existence a vraiment été une super expérience et une très agréable surprise. Jouer devant un public aussi dense et déchainé a vraiment été un pur moment d’éclate pour chacun d’entre nous. Quand on y goute, on a directement envie de recommencer. C’est pour ça qu’on travail dur et qu’on cherche toujours à s’améliorer. On voudrait vivre encore plus de moments comme celui-ci.

Greg : Au vu de la programmation (très Hardcore), je me suis dis qu’on allait passer pour des bluesman ! Et puis au moment du linecheck, pour tester le micro, le simple “Hey ! Hey ! Hey !” était déjà repris en choeur par le public… Là je me suis dit qu’ils étaient chauds et qu’on allait passer un super moment !
On à eu quelques soucis de son sur la scène (en façade, ça envoyait !) mais on a fait avec. Personnellement, je me suis dis “on y est, on est là, qu’importe, il faut tout envoyer quoi qu’il advienne”.
Et au pire, pour se sentir soutenu, il fallait appuyer sur le bouton “Hellfeeeeeest ?” et ca hurlait en réponse… J’ai eu tendance à abuser de ce petit bouton… Mais il faut avouer que c’est tentant !
Bon souvenir

9/ Quelle est votre programme de promotion?

Romain: Pas mal d’interviews (papier et radio), on vient de tourner deux émissions, bien sûr des chroniques (en espérant qu’elles soient toutes aussi sympa que la tienne) et bien évidemment un maximum de concerts. C’est là que l’on peut le mieux propager le nom et la musique du groupe.

10/ Avec ces deux albums de qualité, avez-vous des ouvertures vers l'étranger ou en tant que première partie de formations internationales?

Romain: Déjà, merci pour ce compliment. On a donné beaucoup pour essayer de donner le meilleur sur ces deux disques. Ce n’est pas forcément évident quand on a peu de recul en tant que musicien en groupe mais on gagne tous les jours un peu plus de maturité dans ce domaine.
Nous avons pas mal de projets et des possibilités pour pouvoir jouer avant de gros groupes mais nous ne pouvons pour le moment pas en parler. Nous avons justement comme objectif pour l’année 2014 , de nous exporter d’avantage et pas seulement aux pays limitrophes. C’est pas mal de boulots mais j’ai hâte d’y être.

11/ Merci d'avoir accordé un peu de temps à Pavillon 666 et vous laisse quelques lignes pour nos lecteurs et vos fans.

Romain: Merci à toi de nous avoir permis de nous exprimer sur le site. Je suis pas très doué pour ce genre de chose mais je tiens simplement à remercier ceux qui nous suivent depuis tout ce temps même quand nous n’étions pas au mieux et d’être jour après jour de plus en plus nombreux à nous suivre.
Pay your Dues sort le 14 Octobre, on espère qu’il vous plaira et que l’on pourra passer de bons moments en live à partager notre musique en live avec vous.

Greg : Venez nous voir en concert, achetez l’album (piratez-le pour les autres), venez nous dire à quel point vous l’aimez ou le detestez, partagez le à votre oncle, votre grand mère ou vos gamins et surtout, ne vous prenez pas la tête, c’est que de la musique ;)
Long live R’n’R !

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock



 




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