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STORMLORD
CHRONIQUE STORMLORD - review
Contact groupe http://www.stormlord.net
Audio / Video
Mise en ligne le : 01 septembre 2013  | Intervieweur : Chart | Traducteur : Pitite-X

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
(Cristiano Borchi, chant – Francesco Bucci, basse)
01. Bonjour, et merci d’avoir accepté cette interview. Tout d’abord, pourriez-vous présenter le groupe et son histoire ?

Cristiano Borchi : j’ai fondé Stormlord en 1991 on était simplement des écoliers qui voulaient faire du metal. La formation a beaucoup changé durant les premières années, jusqu’à la stabilité en 1999. Je voulais essayer de faire quelque chose de différent, qui combinerait les atmosphères épiques et le metal extrême. C’était alors très avant-gardiste, parce que c’était une époque plus brutale, qui voyait la naissance du black metal ; mais c’était ce que je voulais faire. On a nommé notre style « extreme epic metal », et Hesperia est notre cinquième album en studio.
Francesco Bucci : Depuis le premier album, Supreme Art Of War (ou même depuis notre premier maxi, Under The Sign Of The Sword, en 1997), chaque fois qu’on nous demande dans quel style classer notre musique, nous répondons que Stormlord appartient à l’extreme epic metal parce que ces trois mots représentent ce qu’est Stormlord en réalité : un groupe de metal avec un chant extrême, une batterie qui pulse, une grande fascination pour l’épique et les sons méditerranéens, et la volonté de tracer sa propre voie. Et le désir brûlant de voir toutes les têtes du public battre sur notre musique.

02. Comment s’est passée la composition de cet album ?

Francesco Bucci : Voilà comment nous travaillons habituellement : Gianpaolo (le guitariste) écrit la plupart des riffs, à la fois à la guitare et aux claviers, puis nous travaillons ensemble pour les premiers arrangements, afin de trouver l’inspiration pour la suite, de laisser la musique se développer et d’élaborer la structure de la chanson. Ensuite on enregistre sur ordinateur une première démo brute. On partage cette première ébauche avec les autres et on commence à travailler sur la chanson entière en studio de répétition ; chacun donne son avis, ce qui permet non seulement d’améliorer notre partie, mais aussi d’échanger des suggestions. Pour vous donner un exemple, il arrive que Gianpaolo me donne un conseil avisé pour la basse, que je suggère de bonnes idées à la batterie ou que Cristiano discute d’arrangements au synthé. À la dernière étape, Gianpaolo et Andrea (Angelini, guitariste) travaillent sur les derniers arrangements des guitares, Gianpaolo et Riccardo (Studer, claviers) sur les arrangements orchestraux et Christiano et moi sur le chant. J’écris les paroles en dernier.

03. Comment s’est passé l’enregistrement pour votre dernier album ?
Francesco Bucci : Comme d’habitude, on a travaillé avec le producteur italien Giuseppe Orlando, le propriétaire des studios Outer Sounds ; pour le mixage, on a de nouveau choisi Mr. Mika Jussila des studios Finnvox (Helsinki, Finlande).
Ce partenariat avec Giuseppe Orlando remonte à 2000 et a démarré avec le maxi The Curse Of Medusa ; vous comprenez maintenant que l’on soit enthousiastes à l’idée de travailler avec un homme que nous considérons comme faisant partie intégrante du groupe. Soit dit en passant, nous nous sentions beaucoup plus en confiance cette fois côté technique d’enregistrement et, grâce à Andrea, notre nouveau guitariste et ingénieur du son très doué, nous avons pu faire une véritable pré-production dans notre studio personnel avant d’aller bosser avec Giuseppe ; cette situation nous a permis de soigner chaque détail des arrangements. On avait plus que jamais la mainmise sur l’enregistrement.
Nous avons eu la chance de recevoir la visite de quelques brillants musiciens tels que Simone D'Andrea sur des instruments ethniques appelés darbouka, doholla, udu drums et saz, Mirko Palanchini à la mandola, Daniele Melis au benas (un anthique instrument sarde) en compagnie de nos amis de longue date Elisabetta Marchetti de Riti Occulti et G/Ab Svenym Volgar dei Xacrestani de Deviate Damaen.
À propos du son de Hesperia, nous avions en tête une idée bien précise : on voulait que cet album semble plus « naturel » comparé à nos productions précédentes. En écoutant certains CD d’extreme metal, vous vous rendez compte que la plupart d’entre eux ont à peu près le même son, avec une énorme guitare compressée, des batteries haut perchées et une sorte de « perfection sans âme ». Notre but était de coller à la production du metal contemporain (parce que nous en aimons la qualité du son) sans que notre jeu perde son « âme ». On a essayé de jouer chaque partie comme jamais auparavant, afin de ne pas trop recourir à l’ordinateur ; c’est ainsi que nous avons pu créer ce son « vrai » et organique qu’on entend particulièrement aux guitares et à la basse. On joue Hesperia en studio comme on le joue en live.

04. Pouvez-vous nous parler des paroles ?

Francesco Bucci : Hesperia est le premier album concept de notre carrière. Vous devez savoir que c’est un rêve que je caresse depuis longtemps, mais, vu le travail que cela implique, c’est vite devenu un cauchemar. (Je plaisante !)
Je savais dès le départ que la tâche serait difficile, c’est pourquoi j’ai attendu des années, afin d’être plus expérimenté en tant qu’écrivain, rôle que j’endosse depuis notre premier album, Supreme Art Of War, pendant que l’ensemble du groupe (en particulier Gianpaolo Caprino, le guitariste, qui compose la majeure partie de la musique) se charge d’améliorer le côté musical.
Quand on a senti que le temps était venu, j’avais deux objectifs : 1) je voulais que l’album puise dans notre culture latino-méditerranéenne, comme sur les albums précédents ; 2) je ne voulais pas écrire une histoire traditionnelle qui suivrait pas à pas un poème. Je voulais manier les concepts de ce disque d’un point de vue différent, en me basant sur des évènements décrits dans l’Énéide pour développer des thèmes plus personnels. J’aime l’idée que les auditeurs découvrent nos traditions, nos légendes, et même ce que j’éprouve en écoutant Stormlord !
Pour en revenir au concept d’Hesperia, c’est dans l’Énéide que j’ai trouvé l’inspiration, le poème épique composé par Virgile (Publius Vergilius Maro), poète romain antique, entre -29 et -19. Virgile est toujours reconnu comme l’un des personnages les plus importants de notre culture, et ses œuvres, en particulier l’Énéide, représentent le summum de la littérature classique aux côtés de l’Iliade et de l’Odyssée d’Homère, poète grec. Comme j’ai étudié la poésie de Virgile pendant des années quand j’étais au lycée, il était amusant de revenir à l’Énéide selon une perspective différente et de découvrir de nouvelles approches que je n’avais pas perçues à l’époque.
« Hesperia » est un mot grec qui signifie « pays du soleil couchant » ou « pays d’Orient », terme par lequel les Grecs anciens désignaient l’Italie ; il rappelle le voyage d’Énée et de ses compagnons quittant les ruines de Troie pour les côtes du Latium, pour fonder ce qui serait un jour la ville de Rome.
Les paroles, composées en anglais, en italien et en latin, sont l’analyse du personnage d’Énée et de ses rapports avec la Volonté Divine et le Destin, selon une perspective à la fois humaine et divine (Énée était le fils d’un homme, Anchise, et d’une déesse, Vénus), de manière à la fois traditionnelle et moderne. On peut considérer cette histoire comme des flashbacks d’Énée se rappelant certains épisodes de sa vie et y liant des thèmes universels tels que l’amour, la vengeance, le mépris, la douleur, le culte des Anciens et l’espoir en la génération prochaine.
Je suis fasciné par le personnage d’Énée parce que c’est un héros très moderne et non un super-hero comme Achille, ni un homme qui a la réponse à toutes les questions. Les dieux lui ont confié une lourde charge et il la porte malgré le sang, la sueur et les larmes.
C’est comme nous, les humains. Nous doutons, nous avons peur, nous devons faire des choix et nous n’avons pas toujours la force de prendre la bonne décision, mais nous pouvons parfois faire preuve de plus de courage que tous ces personnages de fiction. On peut donc lire ces paroles selon un point de vue traditionnaliste, en les comparant avec le poème d’origine, ou bien, si vous creusez, vous découvrirez quelques considérations sur la vie aujourd’hui et sur l’existence que nous menons, tous. Le concept entier peut se lire selon différentes perspectives.
Selon moi, le message derrière Hesperia est en contradiction avec les sujets abordés par la plupart des groupes de metal extrême ; je veux dire que le heavy metal est une musique de réaction et d’agression, et que les thèmes concernent souvent la destruction ou l’anéantissement (et en général on aime ça !) Mais le monde traverse une période extrêmement difficile ; franchement, je crois que ce n’est plus le moment de clamer « j’en ai rien à battre, laissez-moi vivre ». Si l’on veut aller de l’avant, il faut travailler dur pour changer ce que nous n’aimons pas au lieu de se contenter d’une colère face aux situations que nous rencontrons. Selon moi, de nos jours, l’homme qui a le courage de poursuivre un idéal social tout en acceptant et en supportant les difficultés, le découragement et le doute est le prototype du héros que nous sommes tous amenés à être un jour où l’autre.
Notre désir de créer un pont entre le passé et le présent est la raison pour laquelle les paroles de la première chanson, « Aeneas », ne sont rien d’autre que les premiers mots de l’Énéide ; elles sont chantées en latin, avec la scansion métrique originale (des hexamètres dactyliques), une expérience jamais tentée dans le metal jusque-là. Nous avons même travaillé avec des professeurs de latin.

05. Quelles sont vos plus grandes sources d’inspiration ?
Francesco Bucci : Nous avons la chance de vivre dans une ville merveilleuse. Il nous suffit de faire quelques pas dans les rues anciennes de Rome pour entendre les voix du passé nous souffler l’inspiration à l’oreille.
Musicalement parlant, nous écoutons tout et n’importe quoi et les membres du groupe aiment tous différents types de musique, du classique au drone, du bon vieux blues au grindcore et au black metal, sans oublier, bien sûr, les sons de nos traditions méditerranéennes.
Gianpaolo Caprino (guitare, claviers), le principal compositeur, aime les bandes originales de films de compositeurs comme Basil Poledouris (« Conan le Barbare ») ou Ennio Morricone, ainsi que quelques compositeurs classiques du metal comme James Hetfield ou Amorphis, ou encore Summoning et Kraftwerk, et même quelques musiques de jeux vidéo des années 80 comme Golden Axe ou Double Dragon.
Quant aux paroles, je pense en avoir assez parlé, je ne vais pas encore vous ennuyer avec ça !

06. Quels sont vos projets pour cette année ?
Cristiano Borchi : Démolir la scène.

07. Merci de votre attention. Je vous laisse le dernier mot...
Cristiano Borchi : J’espère que les fans apprécieront l’album et que les gens qui ne nous connaissent pas encore auront l’occasion d’entendre Hesperia. C’est un album très personnel, qui ne vous décevra pas. J’espère que vos lecteurs trouveront le temps de l’écouter. On peut aujourd’hui télécharger toute la musique qu’on veut, mais les jours ne comptent toujours que 24h. Je sais que les jeunes d’aujourd’hui n’écoutent que les premières secondes des chansons, puis ils passent à autre chose. C’est une approche boulimique de la musique. Il faut être au calme pour prendre le temps d’écouter le son monter et de sentir les vibrations de la musique.

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock
(Cristiano Borchi, vocals – Francesco Bucci, bass)
01. Hello and thank you for accepting this interview, can you first introduce the band and its history?

(Cristiano Borchi): Stormlord was founded from me in late 1991, we was simple school guys that want to play metal music! Line up has changed many times in the first years, till to arrive to a stable lineup in 1999. My idea was to try something different, combining epic atmospheres with extreme metal. It was quite pioneering view, because it was the age of brutal and the first black metal, but it was want I wanted to do. We call our style Extreme Epic Metal and “Hesperia” is our fifth studio album.
(Francesco Bucci): Since the first album “Supreme Art Of War” (or even since our first EP “Under The Sign of The Sword” (1997), every time we’re asked about how to label our music, we answer that Stormlord plays “Extreme Epic Metal” because these three words explain what Stormlord really is: a metal band with extreme vocals, a pounding drummer, a strong fascination for the epic and Mediterranean sounds and the will to walk its own path. And the burning desire to see all the heads in the crowd banging to our music.

02. How was the writing session for this album?

(Francesco Bucci): right now we are working that way: Gianpaolo (the guitar player) writes most of the riffing, both on guitar and keyboards, than he works with me for the early arrangements, to find some inspiration to go on, to develop the music and to build the structure of the song, then we record a very rough demo on the computer. When we have this rough structure we share it with all the other guys and we start to work on the full song all together in the rehearsal room; everyone of us give his opinion and we try to arrange not only our parts, but we even exchange suggestions each other (it could happen than Gianpaolo gives me a good advice for the bass line, that I suggest some ideas for the drums or that Cristiano speaks about some keyboard arrangements, just as an example). As the final step, Gianpaolo and Andrea (Angelini – guitar player) works on the final guitars arrangements, Gianpaolo and Riccardo (Studer – Keyboards) works on the orchestral arrangements and me and Cristiano works on the vocals. In the end, I write the lyrics.

03. How was the recording process with your last album?

(Francesco Bucci): As usual, we have been working with the italian producer Giuseppe Orlando, the owner of The Outer Sounds Studios, while for the mastering we have chosen again Mr. Mika Jussila of Finnvox Studios (Helsinki, Finland).
This partnership with Giuseppe Orlando date back to 2000 and it begins with the EP “The Curse Of Medusa”, so you’ll understand how comfortable we are in collaborating with a man that we consider as an added band member. By the way, this time we were more confident with all the technological recording stuff and, thanks to our new guitar player Andrea, who is also a skilled sound engineer, we made a complete pre-production in our personal studio before entering in Giuseppe’s studios; this situation allowed us to take care of every detail of the arrangements and we had, more than ever, the full control of the recording.
We also had the chance to involve some brilliant guest musicians like Simone D'Andrea on ethnic instruments named darbouka, doholla, udu drums and saz, Mirko Palanchini on mandola, Daniele Melis on benas (an ancient instruments from Sardinia) together with our longtime friends Elisabetta Marchetti of Riti Occulti and G/Ab Svenym Volgar dei Xacrestani of Deviate Damaen.
Talking about the way “Hesperia” sounds, we had a very strong idea in our minds: we wanted this album to sound more “natural” compared to other productions. If you listen to some extreme metal CDs you’ll realize that most of them sound in a similar way, with huge compressed guitars, highly triggered drums and a kind of “soulless perfection”. Our aim was to keep the excellent standard of the modern metal production (because we love the good sound quality) without letting our playing lose its “soul”. We tried to play every part at our best in order not to fix too much with the computer, in that way we were able to create that “real” and organic sound than you can hear especially in the guitars and the drums. The way we play on “Hesperia” is the way we play during a live show.

04. Can you tell us a little bit more about your lyrics?
(Francesco Bucci): “Hesperia” is the first concept album of our career. Let me tell you that working on a concept album was a dream that I had for such a long time but, due to the amount of work that I had to bear, it has quickly turned into a nightmare (just kidding!).
I knew that it would be an hard work since the beginning, that’s why I’ve been waiting for years in order to gain experience as a lyric writer, role that I’m covering since our debut album “Supreme Art Of War”, while the whole band (especially the guitar player Gianpaolo Caprino, the one who writes most of the music) was improving the musical skill.
When we felt the time was right, I had two ideas in my mind: 1) I wanted this work to be inspired by our Latin/Mediterranean culture, like it was for the previous albums 2) I didn’t want to write a traditional story that would simply follow step by step the poem. Instead, I handled the topic of this concept album from a different point of view, taking inspirations from the events described in the “Aeneid” to develop some personal themes. I like the idea that some listener could discover our traditions, our legends and even my thoughts while listening to Stormlord songs.
Coming back to the concept of “Hesperia”, I found the right topic in the “Aeneid”, the epic poem written by the ancient Roman poet Virgil (Publius Vergilius Maro) between 29 and 19 BC. Nowadays, Virgil is still hailed as one of the most important character our culture and his works, especially the “Aeneid”, represent the climax of our classical tradition together with “Iliad” and “Odyssey”, written by Greek poet Homer; I’ve spent years studying Virgil’s poetry while I was in the high school, so it was intriguing to get back on the “Aeneid” in a different perspective and to discover a lot of different sides that, back in the days, I was too young to appreciate.
“Hesperia” is a Greek word that means “land of the sunset” or “Western land”, the name whereby ancient Greeks called Italy, and recalls the journey made by Aeneas and his companions from the ruins of Troy to the shores of Latium, to reach the land where, one day, Rome will rise.
The lyrics, written in English, Italian and Latin, analyze the character of Aeneas and his relationship with the Will Divine and the Fate from both his human and divine perspective (Aeneas was son of a man, Anchises, and a goddess, Venus), and both in a traditional and modern way; the whole story can be intended as a sort of flashback that happens to Aeneas while thinking about some different episodes of his life including love, will for revenge, scorn, despair, the cult for the ancestors and the hope in the generations to come.
I was thrilled by the figure of Aeneas because he’s such modern hero: he’s not a superhero like Achilles and he’s not a man that has an answer for every question. The gods gave him a heavy burden and he bears it with blood, sweat and tears.
This is what we are: human. We doubt, we fear, we have to make choices and not always we have the strength to choose what is right, but sometimes we can be more heroic than any fictional character. You can read these lyrics from a traditional point of view, in comparison with the “Aeneid” poem, or you can search deeper to discover some thoughts about the modern life and the way we all live. The whole concept can be read on different levels.
I think that the message behind “Hesperia” is in contrast with the topics covered by most of the extreme metal bands; I mean, heavy metal is a music of reaction/aggression and, often, it deals with destructive and nihilistic thoughts (and, most of the time, we love it!). But now the whole world is living in such a difficult period and, frankly, I believe that these are not the most appropriate times for such a “I don’t give a fuck, just let me live my life” attitude. If we all want to move forward we must work hard to change what we don’t like rather than being just pissed off about the situation that we have right now. I believe that, nowadays, the man who has the courage to pursue his own ideal, while accepting and passing through difficulties, discouragement and doubt, is the prototype of the hero that we are all called to be.
Our desire to create a bridge between past and present is the reason why the lyrics of the opening song, “Aeneas”, are nothing more than the original words taken from the proem of the "Aeneid"; these lyrics are sung in Latin following the original metrical accent (dactylic hexameter), an experiment never tried before in metal music, for which we have collaborated with some professional Latin teachers.

05. What are your most important sources of inspiration?
(Francesco Bucci): we’re lucky guys, we live in a beautiful city: we only need to take a walk through the ancient streets of Rome to hear the voices from the past whispering to our ears and giving us some good inspiration.
Musically talking, we’re 360° listeners and everyone in the band enjoy different kind of music, from classical music to drone, from roots blues to grindcore and black metal without forgetting, of course, the sounds of the Mediterranenan traditions.
Gianpaolo Caprino (guitar, keyboards) who is the main songwriter, enjoys movie soundtracks of composers like Basil Poledouris (the original “Conan The Barbarian” soundtrack) or Ennio Morricone, together with classic metal songwriters such as James Hetfield or Amorphis, then old Summoning and Kraftwerk and even 80’s videogame soundtracks such as Golden Axe or Double Dragon.
As for the lyrics, I think I’ve spoken enough about it in the previous questions, so I won’t bore you more.

06. What are your projects for this year?
(Cristiano Borchi): Hit the stages.

07. Thanks for your answers, I give you the final word :
(Cristiano Borchi) I hope that fans will enjoy the album and the people who still don’t know us will give a chance to “Hesperia”. It’s a personal album that will not disappoint you. I hope that the listeners will find the time to listen to it: right now everyone can download tons of different albums at the same time but our days remained only 24h long, so most of the younger people just listen to the first seconds of a song and then skip to some other tune. I think that this is a bulimic approach to the music; people needs to take their time, to feel the sound grow and to understand the vibe of the music without being in hurry.



 




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