Interviews ALBUMS

pavillon 666 webzine metal rock Voir les Interviews


CCW
CHRONIQUE CCW - review
Contact groupe http://www.myccw.fr
Audio / Video
Mise en ligne le : 06 juin 2013  | Intervieweur : Maulny77 | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
1- bonjour, Comment CCW a vu le jour ?
Tout a commencé dans un garage à Saint-Médard-en-Jalles (Gironde). Ben et quelques amis à lui décident de monter un groupe de métal. S’en est suivi l’arrivée d’Hervé, ami d’un des musiciens, pour occuper le poste de batteur. Quelques années plus tard, le groupe recrute une chanteuse, Aurélie. Après plusieurs changements de line up, le trio CCW s’est imposé comme une évidence. Ben s’est intéressé à la création de samples électroniques afin d’apporter une certaine originalité à ses compositions. Une grande amitié nous lie avant tout, le plaisir de créer est un bonus. CCW ne pourra exister qu’avec nos 3 personnalités.

2- CCW ça veut dire ? Pourquoi ?
Lorsqu’on a décidé de rester tout les 3, le choix du nom a été assez simple. Le groupe formé initialement par Ben et Hervé s’appelait COUNTERCLOCKWISE, ce qui signifie un mouvement anti horaire, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre (pour l’anecdote, le nom a été trouvé en ouvrant au hasard une page d’un dictionnaire anglais). On était tout les 3 d’accord pour garder ce nom mais on voulait réellement tourner une page du passé donc on a conservé l’acronyme. Ça nous correspond parfaitement car nous ne souhaitons pas coller à une étiquette prédéfinie.

3- Qui compose le groupe actuellement ?
3 personnes formidables ! LOL !
Ben, guitariste de son état.
Hervé, cuisinier-batteur.
Aurélie, briseuse d’oreilles

4- Quels sont vos parcours respectifs ?
Ben : j’ai commencé la guitare à 20 ans. A 20 ans et un mois, j’ai monté ce qui allait devenir CCW. Aujourd’hui à 31 ans, toujours dans CCW.
Hervé : j’ai commencé à l’âge de 13 ans la batterie, mon père étant bassiste et mon frère jouant de la guitare, je m’entrainais dans le groupe familial avec ma mère au chant. Très vite je me suis tourné vers du hard core melo, puis du street punk avant de trouver ma voie vers CCW.
Aurélie : je n’avais jamais vraiment pris un micro avant d’entrer dans CCW. Seul ma douche connaissait mon chant. Je dois même avouer que cela me faisait peur d’être recrutée dans un groupe.

5- La ville de Bordeaux n’a-t-elle plus de bassiste ?
Bonne question ! Faudrait qu’on fasse un essai un jour, un vrai, mais chaque fois qu’on a voulu le faire, on a jamais été au bout ! Ce n’est pas faute d’en avoir parlé. On se sent bien comme ça et nous ne sommes pas du tout complexés de ne pas avoir de bassiste. Ce choix s’est fait au début du trio car nous souhaitions pouvoir tout gérer à 3 et Ben avait cette longueur d’avance avec l’électro. Après notre rencontre avec Jean-Baptiste CALLUAUD du studio HESAT RECORDINGS, où nous avons enregistré l’intégralité de nos productions, les samples électro ont vraiment pris leur place grâce à son travail. Maintenant ça nous paraît difficile voire impossible de recruter un bassiste. Vous vous imaginez en train d’arriver dans un groupe d’amis super unis et trouver votre place facilement ? lol

6- Bien que votre album fait venir à l’esprit quelques références métal sans plagiat, quelles sont vos influences ?
Nous sommes tout issus de différents horizons musicaux.
Aurélie : Linkin Park, Deftones, Incubus, le rock en général.
Ben : Korn, Muse, Limp bizkit et les musiques de film.
Hervé : Nofx, Bad religion, MXPX.

7- Pourquoi ce virage vers l’electro ? doit-on s’attendre à un second album avec en guest Daft Punk ou David Guetta ?
On ne considère pas ça comme un virage, pour nous CCW est né de ce mélange électro. Ben souhaitait intégrer des mélodies de type cinématographique, des violons, pianos… quelque chose de symphonique. La seule solution était d’utiliser les musiques électroniques. Par contre si David Guetta et Daft Punk sont chauds pour faire un featuring avec nous, on leur laisse notre 06 avec plaisir.

8- Comment envisagez-vous le traitement de ces compositions en live ? faut-il prévoir un ou plusieurs invité(s) ?
Le traitement des compo en live se fait par ordinateur. On fonctionne comme ça d’habitude et mis à part quelques mésaventures techniques occasionnelles, ce système fonctionne très bien. En ce qui concerne les invités, si l’occasion se présente on serait ravi de partager la scène avec un orchestre classique.

9- Aurélie, dans ma chronique, je cite en tout bien tout honneur « she’s got the balls » car tu détrônes pas mal de chanteur misogyne par la qualité de tes prestations vocales. Comment perçois-tu ma remarque ?
Ça c’est super cool. Je peux dire que j’en suis fière et je te remercie ! Je n’irai pas jusqu’à dire que je « détrône » qui que ce soit car je pense qu’il y a de la place pour tout le monde sans se faire de l’ombre. Je n’emploierais pas le terme misogyne mais plutôt celui de machisme, que l’on rencontre souvent dans ce milieu. Ce n’est pas évident d’être une nana et de se confronter à des mecs, surtout au niveau chant. Même si la plupart des chanteurs sont très sympas avec moi, ils sont très peu à venir me féliciter après une presta. Après tout moi aussi je donne tout sur scène, comme eux !!! Le fait d’avoir une fille au chant nous porte parfois préjudice, car on a tendance à associer la femme à la douceur, certains mecs pensent qu’on ne boxe pas dans la même catégorie. J’aime cultiver cette double voix et je continuerai à fond car c’est ça aussi CCW, des contradictions, des dualités, tant vocales que musicales.

10- Quels sont les projets à venir par CCW ?
On compte bien assurer quelques dates et surtout reprendre la composition pour revenir vers vous avec encore plus de nouveautés !

11- Quand pourra-t-on vous voir sur scène ?
Très bientôt. Pour l’instant rien de bien précis mais toutes nos actus seront mises à jour sur notre site internet (www.myccw.fr) et sur notre page facebook. Tourner dans notre propre ville n’est pas évident car on est beaucoup de groupes présents sur Bordeaux pour peu de salles disponibles.

12- Je n’ai pas vu d’article sur le groupe dans la presse métal, mais quelles sont leurs positions à votre égard ? trop métal pour les magazines rock ou electro et trop électro pour les revues métal ?
Aujourd’hui, tu n’as pas vu d’articles récents car on commence à peine la promotion de notre album. Mais bien sûr on a cette inquiétude de ne pas correspondre à un genre de musique précis. Nous nous trouvons à la croisée de différents genres musicaux et espérons que chacun de ces styles saura trouver en nous ce qu’il recherche.

13- Quelques mots pour nos lecteurs.
Tout d’abord, merci de nous avoir lu ! On espère avoir aiguisé votre curiosité et que vous nous écouterez ! N’hésitez pas à nous faire des retours sur votre écoute, via les réseaux sociaux ou notre site.

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock



 




Aller en haut