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ODIUM |
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Mise en ligne le : 10 juin 2013 | Intervieweur :
AVALON
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Salut ODIUM, pouvez-vous présenter votre line up actuel, d'ou venez vous ? Salut à toi ! Nous sommes de la région niçoise, pas forcément un endroit où les gens s’attendent à trouver quelque chose comme Odium et pourtant, la concentration d’humains chez nous est telle qu’elle est propice au développement de la haine. Le groupe s’est formé en 2007 de la rencontre entre Sotää (guitare/chant) et Hellesylt (batterie). je les ai rejoins (Ozrib, basse) en 2009 juste après la sortie du 1er album Universal Genocide. Nous sommes des gens ordinaires, en apparence seulement, car en réalité nous sommes tous les 3 des gens étranges animés par la colère et la haine de notre espèce. Quels sont vos diverses influences, qu'écoutez-vous comme styles ? Nous n’avons pas d’influence à proprement parler, car à chaque morceau que nous construisons nous essayons de traquer et d’éliminer ce qui pourrait ressembler ou faire penser a un autre groupe. Nous ne cherchons pas à faire comme untel ou untel, nous faisons les choses comme elles viennent mais avec un certain contrôle. Après, on écoute tous les trois des trucs très différents : Hellesylt est très True et grindcore dans ses choix, Sotää n’écoute pratiquement que du heavy et pour ma part, j’écoute de tout du death, du black, du prog’, de l’electro, du rock… Au final, ce qu’on écoute est tellement varié qu’on n’a pas vraiment d’influence. Pouvez vous nous présenter votre nouvel album (concept / style / prod )? Nous pratiquons une musique que nous avons qualifiée de Hostile Brutal Black et notre nouvel album, le 2eme, s’intitule THE MONOLITH OF HATE. Il est parfaitement représentatif de notre vision du monde et, de ce que nous ressentons chaque jour en vivant dans ce monde. Chaque morceau compose le monolithe, c’est un assemblage compact et homogène. La fin de l’album est composée d’un quadritptyque, c’est la partie la plus conceptuelle de l’album. Nous avons voulu un son froid, propre et puissant afin que tout soit bien audible, faire un album avec un son dégeulasse n’était pas du tout dans notre objectif. Comment s'est déroulé l'enregistrement de votre album ? Etes-vous entièrement satisfaits du résultat ? Nous avons longtemps cherché un studio qui pourrait comprendre notre approche de la musique (il n’y a rien de pire que d’enregistrer chez un mec qui n’aime pas du tout ce que tu fais) et qui pourrait rentrer dans notre budget. Et finalement nous avons trouvé la perle rare chez nous (StudioArtMusic a Nice). . On a passé un mois en tout chez lui à jouer et a raconter des conneries, on a travaillé très dur mais en même temps on n’était pas stressés. Il vraiment capté ce qu’on voulait, il s’est investis dans notre projet et le résultat est tout à fait à la hauteur de nos espérances. Les premiers retours des webzines sont très encourageants et gratifiant, nous sommes très fiers de notre album. Si vous deviez mettre quelques mots (faites courts) devant chaque proposition : * la scène française : prolifique, motivée, engagée. * les labels : ne prennent aucun risque, commerçants. Je crois que beaucoup on perdu de vue ce qui les a amené à faire ça. * le téléchargement : très bien pour découvrir des groupes, après il faut acheter les albums. * un souvenir de (bon) concert : Y’en a pleins, trop pour faire court ! Tant qu’il y du public et de la bière, ça fait de bon souvenirs ! * un rêve utopique : la fin de l’ère des Hommes. * un carton rouge : A tous ceux râlent sur le manque de concert et qui ne bougent jamais leur culs pour y aller. Si vous deviez définir votre musique avec un seul adjectif, lequel serait-il et pourquoi?: « HOSTILE », c’est Alexxx de Otargos qui nous avait dit ça après un concert ensemble en 2012. C’est devenu une évidence pour nous. Si vous avez un coup de gueule ou un coup de cœur, la parole est à vous : Le coup de gueule ce n’est pas la peine : notre album entier est un coup de gueule. Alors on va simplement remercier les gens qui viennent nous voir en live, ceux qui nous soutiennent (ils sont Legions), les passionnés qui prennent le temps d’écouter un album entier et qui ne se contentent pas de faire du commerce. On se verra sur la route en 2013. |
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