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Mise en ligne le : 11 mars 2013 | Intervieweur :
Black.Roger
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1. Salut NOVELS, une petite présentation du groupe serait la bienvenue pour les lecteurs de Pavillon666. Salut ! Novels a été crée en 2006, par les frères Hugonnier : Franz (chant / basse) et Fred (guitare). C’est à la base un trio qui oscille entre la power pop, le métal et le grunge. Et en 2007, David arrive dans le groupe suite au départ du batteur, pour la petite histoire, il n’avait jamais fait de drum avant, il était chanteur/gratteux dans un groupe à Angers. Et six mois plus tard, c’était son dépucelage, 1er concert avec nouvel instru à New York ! 2. Avec le recul, que pensez-vous de l'enregistrement de "Mirror Dog", en êtes-vous pleinement satisfaits ? Nous sommes vraiment contents de ce que nous avons produit sur le moment oui, c’est sûr qu’avec le recul et l’expérience tu entends toujours des détails, des faussetés, des frottements, donc des détails techniques, après l’intention était là, ça reste le principal. On a beaucoup appris grâce à Seb Langle… 3. Et maintenant, qu'allez-vous faire après la sortie de ce second album, autrement dit quels sont vos projets ? Et bien pas mal de projets en perspective, quelques dates déjà qu’on attend avec impatience, avec les Mass Hysteria, 7 Weeks, Noïd notamment… et puis le groupe commence (enfin) à se structurer, on travaille depuis peu avec 2 manageuses de choc, qui sont aussi des amies dans la vie. On va également travailler avec une structure de développement d’artistes qui avait cessé un peu ses activités (Syncope) et qui ré-ouvre aujourd’hui un catalogue avec de très bons groupes, entre autres, le groupe de noise barré Climat… et puis, on a très envie de retourner en studio car il s’est passé presque 2 ans entre le début de l’enregistrement de « Mirror Dog » et sa sortie, un processus assez long et donc on voudrait quelque chose de très spontané et speed pour le prochain. Les premières esquisses sonnent bien cool et assez différentes d’ailleurs. 4. Vous avez déjà bien tourné, beaucoup de concerts au compteur et donné des prestations en festivals notamment aux USA et au Hellfest. Qu'en avez-vous retenu ? Est-ce que cela vous a permit d'avancer plus rapidement ? Les tournées de 2008 et 2009 aux USA étaient vraiment un gros délire et la concrétisation d’un rêve. Ça nous a surtout permis de souder définitivement notre trio, je peux te garantir qu’il faut « s’aimer-les-uns-les-autres » pour dormir dans des caves avec des cafards ou supporter les odeurs de vieille chaussette de ton pote dans un voyage de 8 dates dans 8 états différents… Le Hellfest, plus précisément la scène du Métal Corner le jeudi soir avait été un concert épique, un énorme souvenir ! Ces dates nous ont fait progresser, mais concrètement je crois que ce qu’on a retenu de tout ça, c’est que lorsque tu fais trop de choses tout seul, sans structures, sans un minimum de team, tu rates des occasions d’avancer justement. Alors on s’est un peu recentrés sur la zic : occupes-toi de ton manche et de tes fûts mais saches t’entourer un peu ! 5. Quels sont actuellement vos CDs de chevet, quels sont les groupes qui tournent dans vos écouteurs ? Black Light Burns (“Cruel Melody”), Mastodon (“The Hunter”), Snot (“Get Some”), Luis Francesco Arena (Stars and Stones), Lofofora (“Monstre Ordinaire”), Hellyeah… 6. Au départ, quels sont les formations qui vous ont incité à faire de la musique, et pourquoi ? Clairement nous faisons partie de la génération élevée aux 90’s, donc surtout les power trio comme Nirvana, et bien sûr Rage Against the Machine, les Smashing Pumpkins ou encore Radiohead ont toujours été des inspirations puissantes. Au tout début il y avait aussi les groupes de stades comme Metallica, et la scène 70s (Doors, Led Zep). Nos influences vont vraiment de la pop au metal plus « extrême » en passant par une bonne dose de rock n’roll, et l’éventail continue de s’élargir…. 7. Question inévitable, où vous sentez-vous le mieux, en France ou aux USA ? C’est sûr que culturellement, les USA c’est le paradis pour notre musique. Cette musique parle aux gens qui sont des habitués du genre et qui ont les références pour te faire des critiques constructives. Quand un mec vient te voir à la fin d’un concert en te disant que telle partie de ton morceau lui a fait pensé à un mélange entre Black Sabbath et Pink Floyd, bon c’est sûr qu’en France, c’est pas tous les jours… après on ne se plaint pas, la scène française se développe, des structures se créent, on croise des groupes super, le plus compliqué c’est de durer. 8. Pensez-vous avoir votre place dans la scène alternative et pourquoi ? « Alternative » est le terme bien choisi, nous ne sommes ni pop, ni métal, rock définitivement. Notre place ce n’est pas nous qui décideront si on la mérite, rdv en concert ! 9. Après toutes ces années d'aventures musicales, êtes vous toujours aussi motivés pour aller de l'avant ? Oooh oui ! Des aventures, des anecdotes, des histoires, on en a quelques unes au compteur, mais on est loin d’avoir fait le plein ! 10. Merci d\'avoir répondu à ces quelques questions, je vous laisse le soin de terminer cette petite interview. Merci à l’équipe de Pavillon666. A bientôt en live pour envoyer du GROS son ! |
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