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RAVENTALE |
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Mise en ligne le : 01 avril 2013 | Intervieweur :
g-rom
| Traducteur : Pitite-X |
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1- Bonjour Astaroth, pouvez-vous nous parler de Raventale et de sa genèse ? Salut ! Raventale a été fondé en 2005 par une seule personne. J’ai composé quelques chansons dans une humeur particulière : très calme, avec des riffs qui se répètent, dans une atmosphère boisée. C’est ainsi que commence l’histoire. Après la première sortie, mon projet a gagné en confiance. Mais je n’ai pas l’intention de répéter cette ambiance sur tous mes albums, chacun aura sans doute sa couleur propre. Je compte déjà six albums, et chacun a son univers. 2- D’où provient votre musique ? D’où est né votre univers ? De tout ; de toutes les sensations que peut m’inspirer le monde dans lequel je vis. Nous sommes traversés à chaque instant par une incroyable quantité d’énergie et d’informations. Le tout est de savoir si l’on est capable de synthétiser les informations dont on a besoin – comme dans un condenseur. C’est avec tristesse que je vois la majorité des gens se soucier avant tout de leur salaire et de leur statut professionnel. Je suis au-dessus de ça. Mes désirs et mes projets se transforment et de développent sans cesse. C’est facile à voir, dans la discographie même de Raventale. Chaque album revêt une forme totalement nouvelle, comme chacune de mes journées ! 3- Comment voyez vous la scène du black metal et du doom metal ? Selon moi, le doom metal est affaire d’ambiance, abandonnée au milieu des années 90. Aujourd’hui, on fait les choses en série ; les groupes enregistrent album sur album sans avoir le moindre effet. Du moins sur moi, au bout d’un moment on se dit « ah bon.. » Rien ne change plus vraiment comme autrefois avec les nouveaux albums de Burzum ou Mayhem dans les années 90. Le black metal a toujours été une guerre, une provocation, un hurlement à la face du christianisme. Mais plus maintenant. La rage, même si elle n’a pas disparu, passe entièrement par le digital. Il reste des exceptions, des groupes qui font leur propre musique sans suivre les traces de quelqu’un d’autre. Il en va de même pour le doom metal : il se limite pour moi à Anathema et Paradise Lost. Je ne veux pas dire qu’il n’y a plus de bonne musique, mais on a toujours l’impression de l’avoir déjà entendue. 4- D’où tirez-vous votre inspiration ? Les sources en sont aussi diverses que nombreuses. Ce sont des livres, des films, les impressions que je tire de ce qui m’entoure, et peut-être quelques influences extérieures – je parle d’influences non liées à la nature humaine. Ces sentiments se mêlent en moi et me permettent de produire une musique totalement nouvelle. C’est un processus ininterrompu. 5- Que pensez-vous de la religion et de l’humanité en général ? Selon moi, l’humanité est une erreur hypocrite, narcissique et prétentieuse. Les déchets d’une expérience extra-terrestre qui n’ont pas été jetés. Et tout ce que crée l’humanité aujourd’hui en se prenant pour le Créateur (la religion, la morale sociale, les lois et cetera) n’est jamais que le fruit de son imagination. Si c’est bien le mot. Je dirais qu’il s’agit plutôt d’un hologramme cyclique qui se projette devant les gens. L’humanité rêve de tout manipuler – même si elle ne comprend pas ce qu’elle-même fait sur la planète. 6- Comment faites-vous pour sortir un album qui conserve (et préserve) une qualité musicale bien au-dessus de la moyenne ? Je contrôle la totalité du processus d’enregistrement et j’utilise au mieux mes capacités pour produire un son aussi pointu que possible. Lorsque j’ai commencé, je n’étais pas très calé et je ne suis pas satisfait du son de mes premiers albums. Maintenant j’ai un peu plus d’expérience parce que j’ai été ingénieur du son. Quoi qu’il en soit, je dirais que le son de ces disques n’est « pas très bon ». Tout dépend de ce que j’ai sous la main à la maison (j’ai enregistré tous mes albums chez moi). 7- D’où proviennent vos principales influences musicales ? Durant la composition, j’ai tendance à m’enfermer dans ma bulle, je me coupe de l’extérieur. Je tire mon inspiration de nombreuses sources – de tout ce qui franchit la barrière de mes « besoins » personnels. Mais, quand la mosaïque prend forme, cet espace se rétrécit énormément et c’est alors que je contrôle chaque détail de ce que je fais. 8- Connaissez-vous le Hellfest ? Et, si oui, qu’en pensez-vous ? Je ne connais pas, je n’y suis jamais allé. Il y a de très bons festivals en Europe, et nous n’avons rien d’un tel niveau ici. Ce serait à l’autre bout de la planète, ce serait pareil. Mais je dois dire que je serais très heureux si Raventale s’y produisait. 9- Une tournée est-elle envisagée et comment vous préparez-vous ? Je n’ai dressé aucun plan. Mais j’ai un groupe avec lequel je travaille sur le set. Je réfléchis soigneusement aux propositions de concert : tout dépendra de la production de l’évènement et des facteurs techniques. Je n’ai jamais eu le trac – je ressens juste une certaine exaltation après un concert. Et je me fais parfois du souci quant au résultat : j’aimerais vraiment que le public quitte mes shows en se sentant épanoui et inspiré, par quoi que ce soit. 10- Un dernier mot pour nos lecteurs ? Merci de votre soutien et prenez soin de vous ! Astaroth Merc |
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1- Hello Astaroth, you can present us your Raventale project and tell us his genesis? Hello. Raventale was founded in 2005 as one-man project. I composed a couple of songs in a particular mood: slow, repeating riffs, woodland theme. So thus the story began. After the first release, project started to be more confident. I decided not to repeat this mood on all the albums and make each next individually colored. For the time being I have six albums released, each one is interesting in its own way. 2- Who inspires your music and your universe? Totally everything. The sensation of the world I live in. Every second an enormous amount of informational energy passes through every person. The other thing is whether one is able to keep in information he or she needs – as if being a condenser. With the grief I see that majority of people are mostly think of their salary and social status. I’m above all these. My desires and targets project differently every day, transform and develop. You can easily see it - within the development of Raventale discography. Every album is a totally different form, as well as every my day or year. 3- Which is your vision of the scene black and current doom? I think, black metal is an atmosphere, left in mid-90th. Nowadays it has a bit of seriality: bands release album by album without any great effect. At least on me – feel like “ok, that’s the next rent bill arrived…â€. Nothing changes in total, as it was once with new album of Burzum or Mayhem in 90th. Black metal has always been a war, a provocation, a scream into the face of Christianity. But not now. All the rage, even if it’s left, became digital. There are exceptions, which can create their own pure music, without following someone’s. The same is for the doom metal – for me real doom metal comes to early Anathema and Paradise Lost. It’s not that there is no good music nowadays, but it all smells of what we heard already. 4- What are your sources of inspiration? They are different and numerous. Books, movies, my own impressions about things going on around and maybe some outer influence – I mean influence that is not connected to our human nature. All this sums up in me, mixes and produces something completely new. This is a perpetual process. 5- What look do you concern the religion and the humanity generally? I think humanity is a self-righteous, narcissistic, self-confident mistake. Remnants of the alien experiment which wasn’t disposed. And all that humanity creates now, thinking of itself as of the Creator (religion, social morality, rights, laws and etc) are just fruits of it’s imagination. If we can define it as imagination. I’d say that are more like cyclic hologram before the people. Humanity wants to manipulate everything – even without understanding what it is itself on the planet. 6- How do you make to publish an album by and keep (preserve) a musical quality far above the average? I totally control the whole process of recording and use all my possibilities to make it sound adequate at maximum. At my early works I didn’t have great skills in recording so I’m not satisfied with the sound on the first albums. Now I’m a bit more skilled in this, that’s probably from my past job as a sound engineer. Anyway, frankly speaking I don’t estimate the sound of my albums as “very good†- everything comes out of options I have at my disposal at home (all my albums were recorded at home). 7- What are your main musical influences? In the process of song-making I concentrate only on y own aura, no outer influence. I get inspiration from everywhere – from everything that overcomes my personal barrier of “neededâ€. But when the whole mosaic gets its form, this barrier becomes much narrower. Thus I control every detail of what I do. 8- Do you know the Hellfest festival, if yes, what do you think about it? Can’t say anything about it, I’ve never been there. Good European festival and I can’t say we’ve got anything of such level here. For me it’s the distance resembling way to Tibet or to the orbit of Earth. But I can say that I’d be incredibly happy to see Raventale playing there. 9- T-il there a tour of planned and how do you dread the exercise of the scene (stage)? I have no plans. But I have the band, we’re working on the set for the live gigs and I carefully think over every proposal to play live: all this depends on event production and technical factors. I’ve never been afraid of the stage – there is just slight feeling of exaltation after the gig. The state of being worried for the result: I’d really like that people left the gig feeling inspired and fulfilled with something. 10- A last word for our readers? Thanx for supporting and stay safe! Astaroth Merc | |||