Interviews ALBUMS |
Voir les Interviews |
SOILWORK |
|||
CHRONIQUE | |||
Contact groupe | |||
Audio / Video | |||
Mise en ligne le : 22 février 2013 | Intervieweur :
Reunee
| Traducteur : Reunee |
|||
C'est entre deux examens et grelottant de froid comme le reste de la France que je me rend dans un quartier populaire de Paris, pour l'interview d'Ola Flink, bassiste de Soilwork, pour la promotion de leur nouvel album, « The Living Infinite ». Souriant, aimable et disponible, le (grand!) monsieur s'est également intéressé à la scène metal française, me posant beaucoup de questions hors – interview. Un bon moment que je vous fais partager ci-dessous les mioches... 1°) Pour commencer simplement, comment vas-tu ? Pas trop froid ? Ola : Super merci ! Il fait vraiment froid dehors mais tout va bien. 2°) Vous sortez un nouvel album, « The Living Infinite » deux ans après votre dernier album « The Panic Broadcast ». Pas de pression ni de stress ? O : Stresser n'est pas vraiment la meilleure chose à faire, juste avant la sortie d'un album. On est juste curieux de sa réception par nos fans, si les gens vont l'accueillir de façon positive ou négative. On l'espère de façon positive. On est assez confiants sur ce point (rires). 3°) Je l'espère pour vous ! Comment était le travail de composition autour de cet album ? Quelles ont été vos influences ? Des expériences professionnelles avec le groupe ?Ce qui peut se passer dans le monde ? Des expériences plus personnelles ? O : Ça a commencé avec le titre de l'album, « The Living Infinite » car on avait en tête une sorte de réalité oppressante pour nous autres humains, que nous voulions retranscrire sur ce double album. D'ailleurs, pour nous, produire un double-album représentait un véritable challenge ! On devait canaliser toute cette énergie apportée par les nouveaux membres de notre groupe, mais pour tout t'avouer, on n'a pas vraiment fait quelque chose de spécial : on a vécu de nouvelles expériences, on avait de nouvelles sensations et on voulait en faire quelque chose de chouette musicalement, des chansons percutantes, enfin un truc cool et sympa à écouter. Il y a tellement d'énergie, tellement d'inspirations pour chacun d'entre nous, qu'on écrit différemment la musique dans notre coin, et une fois qu'on fait écouter au reste du groupe, on peut se dire « ouais, ça, c'est génial! ». Et pour les 28 chansons suivantes c'est pareil ! On essaie vraiment de faire quelque chose de cool, pour nous et pour les autres, tous ensemble. C'est un procédé intéressant mais c'est parfois compliqué de se mettre d'accord. 4°) Et justement, n'est-ce pas trop difficile de faire avec les idées de chacun d'entre vous ? O : Non, cela n'a jamais été un problème, car on essaie de varier la musique qu'on fait, et on garde en tête la signification des paroles, comment on va créer la musique, à quoi elle va ressembler et les trucs du même genre. On ne veut pas faire deux fois la même chose donc on est ouvert à tout type de musique. Quand l'un de nous écrit une chanson, on prend le temps de l'écouter et si ça nous paraît bien, on essaie de faire quelque chose dessus, sans s'imposer de limites, pour que le morceau soit unique, progressif, avec quelques riffs de guitare, que ce soit rapide, nouveau. On est au sein d'une démocratie dans le groupe, quand on fait quelque chose, c'est avec le reste de la troupe. On essaie juste d'y mettre du nôtre, de faire un bon truc ensemble. 5°) Et comment conçoit-tu ton propre instrument et ceux de tes camarades dans la composition ? O : Dans l'écriture de notre musique ? 6°) Oui O : J'essaie toujours de travailler en adéquation avec les guitares, d'avoir la ligne mélodique en tête et de proposer quelques petites choses. Il faut dire que les guitares sont les instruments les plus puissants dans notre groupe, qui impressionnent le plus le public. Parfois, je remarque que certaines personnes s'asseyent en plein concert, juste pour pouvoir écouter tranquillement les solis de guitare, d'autres qui font ce qu'on appelle du air guitar et reproduisent les notes (il fait du air guitar en chantant quelques notes) d'autres chantent les notes même ! (rires). Après, ce que je propose dépend de mon inspiration. 7°) J'ai vu que vous aviez collaboré avec Justin Sullivan, du groupe New Model Army. Comment vous l'avez convaincu de faire un truc avec vous sur cet album ? O : C'est de la faute à Björn (Strid) en fait ! (rires) Il est fait fan de Sullivan depuis longtemps et l'était de New Model Army quand il était un peu plus jeune. C'est tout lui ça, il écoutait beaucoup de Black Metal à l'époque mais il ne pouvait pas s'empêcher d'admirer ce groupe qui sortait un peu de ses goûts habituels. Il l'a rencontré en 2009 lors d'une tournée à Phoenix, ils ont discuté de je-ne-sais-quoi, il lui a parlé du groupe, et ils ont fini par échanger leurs mails. En studio, on avait cette chanson, « The Windswept Mercy » et on a pensé qu'elle serait parfaite avec la voix de Sullivan : on avait tout le truc en tête, on a pensé que ça irait super bien, et on lui a tout simplement envoyé un e-mail. Il nous a répondu un peu plus tard, disant que ce serait « un honneur ». On lui a demandé du coup s'il voulait de l'argent ou quelque chose en échange, il a répondu « Non mec, je vais juste le faire ! ». C'est juste génial d'avoir un type de son envergure, avec autant de talent sur cet album. Ce n'est pas n'importe qui pour Björn, c'est un rêve qui est devenu réalité. 8°) Vous pensez rejouer avec lui ? Sur scène ? O : Honnêtement, je ne sais pas. On n'a rien prévu pour l'instant, depuis l'enregistrement, je ne sais pas. Peut-être. 9°) Devin Townsend a-t-il produit cet album, comme « Natural Born Chaos » ? O : Pas cette fois non. On l'a enregistré en Suède, dans le studio où on a enregistré le dernier album et le précédent. Les propriétaires de ce studio ont produit cet album comme le précédent, et ils ont fait un formidable travail. On fonctionne comme une vraie équipe avec eux. Ils sont fans de Katatonia, d'Opeth, ce genre de groupe. Ils nous ont épaulé, donné quelques idées pour avoir ce qu'on voulait, une musique plus progressive, c'est cool de travailler avec des pros comme eux, et on est content du résultat. Pas de Devin cette fois, il avait travaillé avec nous sur « Sworn To A Great Divide » et comme tu le disais sur « Natural Born Chaos ». On n'a pas retravaillé ensemble depuis. Ça se refera plus tard peut-être, ce serait génial ! 10°) Je l'espère pour vous ! À propos de la tournée maintenant, heureux de revenir sur les routes ? O : Ouais, je pense qu'il est temps de revenir à la scène, on attend tous ça avec impatience. Pour l'album précédent, on n'a pas arrêté d'être en tournée, c'était assez fatiguant pour nous, mais après une longue période de studio, on est impatient de pouvoir repartir sur les routes. Surtout qu'on est très content de cet album, tout le monde, les six membres du groupe qui ont travaillé dur sur cet album, et on a hâte de le présenter aux fans sur scène. Ce sera une année intéressante. 11°) Oui, ce sera une année intéressante pour vous, surtout que vous allez faire une tournée aux États-Unis et en headligning ! O : Exact ! C'est une immense tournée, il doit y avoir ( il réfléchit un petit moment) au moins entre 50 et 60 dates de prévues, on va bien être occupé avec cet album. On va voir ce qu'en pense les gens, on est impatient de découvrir la réaction du public. Ce sera intéressant de voir ça. On a hâte aussi de faire les festivals européens cet été, il y en a tellement partout en Europe qu'on va faire que je ne saurai tous les dire et tous les localiser (rires). Et puis, il y aura une tournée européenne, ça va être chouette ! 12°) Tu parlais des festivals européens, que penses-tu justement de ces « festivals-flottants » qui fleurissent un peu partout dans le monde ? O : On a fait le Barge To Hell. Ce bateau, je l'imaginais 10 fois plus petit (rires). C'est une vraie expérience, on y était avec les groupes Mayem, Opeth et d'autres, sur le même bateau au milieu de la mer des Caraïbes...Tout va bien ! (rires) Mais c'était une chouette expérience. 13°) Tu dis que c'est une expérience différente, mais ça ne t'a pas paru bizarre d'être en contact direct avec les fans là-bas ? O : Je pense que c'est la chose la plus cool sur ce festival : on est tous les uns avec les autres, les groupes sont mélangés avec les fans, ils peuvent prendre un verre ensemble au même bar ! Enfin, c'était juste génial pour moi d'aller sur ce bateau, de voir d'autres groupes sur scène et de discuter avec les fans. On a fait aussi le festival ralliant Stockholm à Helsinki à deux reprises. J'aime bien ce concept. 14°) Peut-on s'attendre à quelque chose de nouveau au niveau de vos concerts ? Un guest ? O : Ce serait cool d'avoir des guests sur quelques dates de concert, mais rien n'est prévu pour l'instant. On va aussi se rassembler et répéter juste avant le début de la tournée, pour jouer les nouveaux morceaux, décider ceux qu'on va ajouter dans la set-list, les morceaux qu'on ne va pas jouer, la chanson avec laquelle on va commencer le concert, etc. (sic.) Donc pour l'instant, pas de guest de prévu. 15°) Quels problèmes vous pouvez fréquemment rencontrer en tournée ? O : On a eu des soucis de bus quelques fois. Mais à part ça je ne vois pas. Le seul problème que peut me poser les tournées, c'est le fait de voyager beaucoup et pas toujours dans de bonnes conditions et être longtemps loin de la maison. C'est difficile de ne pas voir ses proches durant les tournées. Mais bon, il le faut, et je n'ai pas à m'en plaindre car j'aime beaucoup jouer sur scène. Mais en enchaînant 54 concerts, tu es vite sur les nerfs. On règle les problèmes de manière pacifique au sein du groupe. Quand il y en a deux qui se disputent, on se réunit et on trouve une solution au problème ensemble. Une fois sur scène, on doit former une seule et même entité qu'est Soilwork, toucher le cœur des fans. On ne peut pas se permettre de laisser quelqu'un derrière car sur scène, on a besoin de l'énergie des 6 membres du groupe, car on ne veut pas se permettre de louper un concert à cause d'une mauvaise ambiance. 16°) As-tu des chansons que tu préfères jouer sur scène ? O : Ouh, on a tellement de chansons différentes, issues de chacun de nos albums ! J'aime beaucoup jouer celles de l'album « The Panic Broadcast », mais nos albums sont si différents les uns des autres qu'il est difficile de faire un choix. J'aimerai en prendre un peu de chacun d'entre eux, histoire de montrer notre évolution musicale au public. Nos chansons me paraissent plus groovy qu'heavy, mon côté bassiste sans doute (rires). 17°) Au niveau du groupe, vous avez intégré dans votre formation des musiciens de différents horizons géographiques, dont Sylvain Coudret venant de France. Y a-t-il entre vous des tensions, même d'ordre culturel ? O : Non, tout se passe bien entre nous en ce moment. Sylvain est un mec super, et malgré nos différences culturelles, il n'y a jamais eu aucun problème. On a beau être tous suédois à côté, on est tous dans la même galère et on agit plus en tant que groupe qu'en tant que personne. Sylvain fait partie désormais du groupe, on lui avait demandé il y a quelque temps de jouer avec nous durant les concerts, et il a juste amené de l'énergie positive au sein du groupe. En tournée, ce sera peut-être différent, on se disputera pour mieux se réconcilier plus tard, je ne sais pas (rires). Mais là, ça se passe super bien. 18°) Vous faites partis de la vague de Death Metal de Suède, née dans les années 1990, avec des groupes comme In Flames, Arch Enemy, Dark Tranquility, etc... Avec votre carrière, quel est votre regard sur tout ces jeunes groupes de metal de ces dernières années ? O : Je ne sais pas vraiment. Pour être honnête, je ne sais pas ce qu'il se passe en ce moment, sur la scène metal actuelle (rires). En fait, je trouve que ces nouveaux groupes fonctionnent plus comme des machines que comme des musiciens. Il y en a avec qui ça marche parce que tu sens leur sincérité, mais avec d'autres ça ne marche pas car tout ce que tu sens, c'est l'argent derrière. En fait, ce sont des melting-pots. 19°) Tu parles de groupes qui n'hésitent pas à reproduire ce qui a déjà été fait venant de leurs artistes préférés ? O : Exactement. C'est assez bizarre. Par exemple, beaucoup de groupes utilisent le type de chant qu'on utilisait déjà quand on a débuté, qu'on reproduisait partout à l'époque. Je trouve en fait que ce qu'ils font n'est pas des plus intéressants...enfin pour les rares que j'ai pu écouter (rires). Je devrai peut-être me tenir un peu plus au courant ! (rires) 20°) Et tu n'as pas de groupes favoris plus globalement ? O : J'aime toute sorte de groupe, comme Messhugah, Opeth, et plus généralement les groupes de metal progressif. 21°) Et non-metal ? O : J'adore ce que fait Tom Waits, des vieux classiques rock comme The Doors ou même les Blues Brothers (rires). En fait j'aime la musique dans sa globalité, à de rares exceptions près. Ça varie selon mon humeur du moment. 22°) Peut-on espérer un DVD/Bluray d'un de vos concert ? O : Oui 23°) Cette année ? O : Je ne sais pas quand exactement, mais oui, ça arrivera. Les gens nous posent beaucoup cette question, car c'est vrai que ça manque dans notre carrière. Donc oui, je pense qu'il est temps de le faire. 24°) Enfin, et je termine toujours mes interviews ainsi, un dernier mot ? O : (après une longue hésitation)...Supercomplex ! (rires). |
|||
1) To start simply, how are you? Not too cold? Ola: Super thank you! It's really cold outside but all is well. 2) You release a new album, "The Living Infinite" two years after your last album "The Panic Broadcast". No pressure or stress? O: Stress is not really the best thing to do, just before the release of an album. We're just curious about its reception by our fans, so people will welcome it in a positive or negative way. Hopefully in a positive way. We are quite confident on this point (laughs). 3) I hope for you! What was the composition work around this album? What were your influences? Professional experiences with the group? What can happen in the world? Experiences more personal? O: It started with the title of the album, "The Living Infinite" because we had in mind a kind of oppressive reality for us humans, we wanted to recreate on this double album. Moreover, for us, producing a double album was a real challenge! We had to channel all the energy provided by the new members of our group, but for all you say, we did not really something special: we lived new experiences, new feelings we had and we wanted to do something nice musically with punchy songs, finally something cool and nice to listen to. There is so much energy, so much inspiration for all of us, we wrote music differently in our area, and once you actually listen to the rest of the group, you can say "yeah, this is awesome! ". And for the following 28 songs, this is the same! We really try to make something cool for us and for others, all together. It is an interesting process but it is sometimes difficult to agree. 4) And indeed, it is not too difficult to deal with the ideas of each of you? O: No, it was never a problem, because we try to vary the music we do, and keep in mind the meaning of words, how they will create the music, what it will look like and stuff the same kind. We don't want to do the same thing twice so we're open to any type of music. When one of us wrote a song, we take the time to listen to it and if it looks good, we try to do something about it, without imposing limits, so that's why the piece is unique, progressive, some guitar riffs, whether fast again. We are in a democracy in the group, when we do something, it's with the rest of the troop. We're just trying to put our own, to do a good thing together. 5) How do you conceive your own instrument and those of your bandmates in the composition? O: In the writing of our music? 6) Yes O: I always try to work in line with the guitars, to have the melody in mind and to offer few things. I must say that the guitars are the most powerful instruments, the most impressive for the public. Sometimes I notice that some people sit during the concert, just to listen quietly guitar solos, others are doing what we called air guitar and reproduce notes (he makes air guitar singing a few notes) others sing the same notes! (laughs). After that, what I propose depends on my inspiration. 7) I saw that you had worked with Justin Sullivan from the band New Model Army . How you convinced him to do something with you on this album? O: This is Björn (Strid) fault! (laughs) He is a Sullivan fan for a long time and was also a New Model Army fan when he was a little younger. That's all him, he listened to a lot of Black Metal at the time but he could not help but admire this group who came a few tastes usual. He met him in 2009 during a tour in Phoenix, they discussed of whatever, he told him about the group, and they ended up exchanging mails. In the studio, there was this song, "The Windswept Mercy" and we thought it would be perfect with the voice of Sullivan: we had the whole thing in mind, we thought it would be great, and we just sent him an e-mail. He answered us later, saying it was "an honor". We asked him if he wanted to blow the money or something in return, he replied, "No man, I'll just do it! ". It's just great to have a guy of his caliber, with so much talent on this album. It is not anyone to Björn, it's a dream come true. 8) Do you think to replay with him? On stage? O: I honestly do not know. We have nothing planned at the moment, from the recording, I do not know. Maybe. 9) Did Devin Townsend produce this album, such as "Natural Born Chaos"? O: No not this time. It was recorded in Sweden in the studio where we recorded the last album and the previous one. The owners of this studio produced this album as the previous one, and they did a great job. We work as a team with them. They are fans of Katatonia, Opeth, this kind of group. They have supported us, gave some ideas for what we wanted, a more progressive music, it's cool to work with pros like them, and we are happy with the result. No Devin this time, he worked with us on "Sworn To A Great Divide" and as you said on "Natural Born Chaos". We didn't work together since. We'll do it later perhaps, that would be great! 10 °) I hope for you! About the tour now, happy to be back on the road? O: Yeah, I think it is time to return to the scene, we're all expected this with impatience. For the previous album, we haven't stopped being on tour, it was quite tiring for us, but after a long period of studio, we cannot wait to get back on the road. Especially because we are very happy with this album, everybody, the six members of the group who have worked hard on this album and can not wait to present it to fans on stage. It will be an interesting year. 11 °) Yes, it will be an interesting year for you, especially you are going to tour in the United States and headligning! O: Correct! It is a great tour, there must be (thinks a moment) at least between 50 and 60 dates planned, we will be well served with this album. We'll see what people think that it is eager to see the public reaction. It will be interesting to see. We look forward also to European festivals this summer, there are so many throughout Europe we going to do that I do not know all their names and locate all (laughs). And then there will be a European tour, it'll be great! 12 °) You spoke of European festivals, just what do you think of these "cruise-festivals" that are popping up everywhere? O: We made the Barge To Hell. This boat, I imagined 10 times smaller (laughs). It is a real experience, we were there with groups Mayem, Opeth and others in the same boat in the middle of the Caribbean Sea ... All is well! (laughs) But it was a nice experience. 13 °) You say it is a different experience, but it does not seem strange to you to be in direct contact with the fans there? O: I think this is the coolest thing about this festival: we are all with each other, the groups are mixed with the fans, they can have a drink at the same bar! Finally, it was just great for me to go on this boat, see other groups on stage and talk with fans. We made also the rallying festival Stockholm to Helsinki twice. I like this concept. 14 °) Can we expect something new at your concerts? A guest? O: It would be cool to have guests on a few dates together, but nothing is planned at the moment. We will also gather and repeat just before the start of the tour, to play new songs, choose those that will add to the set list, the songs that will not play, the song with which we will begin the concert, etc.. (sic) So for now, no guest scheduled. 15 °) What problems you may encounter frequently on tour? O: We had bus problems a few times. But other than that I do not know. The only problem during the tour for me, is the fact that we made a lot of traveling and not always in good condition and be long away from home. It's hard not to see his family during the tour. But hey, this is necessary, and I do not complain because I love performing on stage. But by chaining 54 concerts, you are quickly on the nerves. We solve the problems peacefully within the group. When there are two competing, we get together and find a solution together. Once on stage, we must form a single entity that is Soilwork, to touch the heart of fans. We can not afford to leave anyone behind because on stage, we need the energy of the 6 members of the group, because we don't want to afford missing a concert because of a bad mood. 16 °) Do you have any songs that you prefer to play on stage? O: Uh, we have so many different songs, from all of our albums! I love playing those from the album "The Panic Broadcast", but our albums are so different from each other that it is difficult to make a choice. I'd like to take a little of each of them, just to show to the public our musical evolution. Our songs seem more groovier than heavier, probably my bass side (laughs). 17 °) About the band, you have integrated musicians from different areas, such Sylvain Coudret from France. Is there any tension between you, even cultural? O: No, everything is going well between us now. Sylvain is a great guy, and despite our cultural differences, there has never been a problem. We may be all Swedish side, we're all in the same boat and we think more as a group than as individuals. Sylvain is now part of the group, he was asked some time ago to play with us during concerts, and he just brought positive energy to the group. In tour, it may be different, we may will be held to better reconcile later, I do not know (laughs). But here it goes great. 18 °) You are from the wave of Death Metal in Sweden, born in the 1990s, with bands like In Flames, Arch Enemy, Dark Tranquility, etc ... With your career, what is your view on all these young metal bands of recent years? O: I do not really know. To be honest, I do not know what is happening at the moment on the current metal scene (laughs). In fact, I find that these new groups function more as machines than as musicians. There with whom it works because you feel their sincerity, but with others it does not work because all you feel is the money behind. In fact, they are melting pots. 19 °) You speak about band who are willing to duplicate what has already been done from their favorite artists? A: Exactly. It's pretty weird. For example, many groups use the type of voice that was used already when we started, we reproduced at this time. I actually find that what they do is not very interesting ... well for the few that I could listen (laughs). I may have to keep me a little more aware! (laughs) 20 °) And do you have favorite bands more generally? O: I like any kind of group, as Messhugah, Opeth, and more generally groups of progressive metal. 21 °) and no-metal? O: I love Tom Waits stuff, old classic rock like The Doors or even the Blues Brothers (laughs). I actually like the music in its entirety, with rare exceptions. It varies depending on my mood. 22 °) Can we expect a DVD / Bluray of one of your concert? O: Yes 23 °) This year? O: I do not know exactly when, but yes, it will happen. Many people ask us this question, because it is true that it lacks in our careers. So yes, I think it's time to do it. 24) Finally, and I always end my interviews and a final word? O: (after a long hesitation) ... Supercomplex! (laughs). | |||