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APOLLINE |
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Mise en ligne le : 01 mars 2013 | Intervieweur :
Mary.Scary
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P666 : Bien le bonjour membres d'APOLLINE et bienvenue au sein du Pavillon 666 ! Puisque vous faîtes votre entrée dans notre demeure, il faut bien commencer par une question bateau : qui êtes-vous, d'où venez-vous ? Apolline : C'est une question à laquelle il est presque impossible de répondre en plus... pour commencer, nous sommes 5, Arthur au chant, Stéphane et Elie à la guitare, Thomas à la basse et Alexandre à la batterie, le groupe s'est formé à la fin de l'année 2011. On ne se connaissait pas forcément mais il y avait un lien entre nous, et on ne savait pas du tout ce qu'on allait faire. On s'est réuni et on a fait de la musique, simplement ... et on a trouvé dans l'énergie de l'impro' quelque chose qu'on avait tous cherché, une sorte d'accord immédiat, une alchimie. On venait d'endroits différents, mais tous de région Centre, on aimait aussi des styles de musique différents, des goûts qui n'étaient pas les mêmes selon chacun mais on a trouvé un style ensemble, entre nos influences 70s et nos goûts plus actuels, quelque part entre Led Zep et Queens of the Stone Age, en passant par les Beatles ; musicalement on vient de là. P666 : Pouvez-vous nous en dire plus quant au choix du nom pour votre groupe ? Apolline : Le jour où nous sommes entrés en studio pour enregistrer notre premier EP était le jour de la Sainte Apolline, le 9 février 2012. C’était une belle journée. Le nom nous a plu, sa musicalité et aussi le nom féminin pour contraster avec une musique plus massive et rock. Et puis la mort de Sainte Apolline – patronne des dentistes – est assez rock’n’roll ; puisqu’après s’être fait arraché toutes les dents à la tenaille par des passants malintentionnés, elle s’est jetée dans le feu. Une femme, du sang et du feu, il ne nous en fallait pas plus pour nous convaincre… P666 : Pouvez-vous cette fois nous présenter votre album à venir, « No Longer Rain » ? Quels thèmes aborde-t-il ? Qu'est-ce ou qui est-ce qui l'a inspiré ? Arthur : « No longer Rain » est une complainte heureuse, forcément Rock, qui oscille entre la douceur et la force ; c’est une suite de rencontres, on croise des personnages, des souvenirs et des projections. Les paroles et les thématiques de l’album sont venues après la musique, parfois dans la foulée de la composition mais parfois longtemps après ; je me suis laissé inspiré par l’énergie des morceaux, j’y ai mis beaucoup de choses très personnelles, des histoires qui me sont arrivées, des rêves que j’ai fait et qui avaient totalement leur place. J’ai des thèmes qui me suivent comme le voyage et la rêverie. Je me souviens que quand l’album n’était encore qu’une somme folle de riffs et de mélodies, j’étais obsédé par les éléments et surtout le feu et l’eau, c’était comme des forces qui me guidaient et qui créent un équilibre. P666 : Comment vous sentez-vous alors que nous sommes à presque un mois avant sa sortie ? Pas trop nerveux ? ^^ Apolline : Nous ne sommes pas angoissés, nous avons hâte de le défendre, de le proposer en live ! C'est tout de même un baptême pour nous, avec tout ce que ça retourne d’inconnu et d’excitation. P666 : Comment s'est passée la composition des morceaux en général, dans quelles conditions ? Apolline : On a composé la majeure partie des chansons en groupe, en rond dans le studio – un peu comme autour du feu. On partait d'improvisations, de coups de cœur et de coups de tête sur des chansons qui étaient toujours en train de naître, certaines n’avaient pas de nom… On se lançait des balles et celles qui n’étaient pas prises au bond n’étaient pas retenues. Finalement on a écartés certains morceaux pour aboutir à une unité, un équilibre et aussi quelque chose qui nous définirait le mieux. En ce qui concerne les paroles, c’est Arthur qui les a écrites au fur et à mesure de la composition. P666 : Ma chanson coup de coeur fut « Vagary Hills »? Pouvez-vous en dire plus à son sujet ? Ce qu'elle raconte et ce que vous comptiez provoquer chez l'auditeur, puisqu'il s'agit du titre le moins « nerveux »? Apolline : Vagary Hills, c’est la dernière chanson composée ; on se doutait qu’elle avait sa place sur l’album mais on n’arrivait pas à la faire tenir à coté des autres plus « nerveuses » et plus abouties. On a essayé de la grossir, de l’arranger, mais ça ne marchait pas. Finalement on l’a réduite à son plus simple appareil, à une sorte de ritournelle Piano/voix, et ça nous a plus. Il s’est passé ce qu’on aime : La chose s’est imposée, naturelle et évidente. Dans l’album, le morceau fait une pause, il met du relief et contraste avec des chansons comme bodyback – et le sens est assez éloigné aussi. Je voulais parler de ce qui arrivait parfois quand les choses se calment et qu’on prend soudainement un recul salvateur, une espérance pour la suite et une grande simplicité, j’espère que c’est ce qui se passe quand on l’écoute. P666 : Si « No Longer Rain » était la bande originale d'un film, quel serait le synopsis, les personnages intervenant ? Apolline : Chaque chanson à son univers propre, une sorte de réservoir d’images qui créent du sens et des émotions, mais si l’album illustrait un film ça raconterait surement le voyage initiatique d’un jeune garçon, sur une journée ou sur une nuit, où il chercherait une fille dont il ne connait presque rien. Il marcherait beaucoup et rêvasserait gentiment. A un moment, il croiserait des personnages étranges qui feraient de son voyage un cauchemar puis un rêve. A la fin il trouverait une fille qui se morfond et qui s’est perdu dans la noirceur de la ville et il lui raconterait son voyage et ils partiraient ensemble encore sur la route, parce que l’aventure ne s’arrête jamais vraiment. Après il y aurait des fusillades, des sirènes qui sortent des baignoires, une troupe d’idiot en procession, un tremblement de terre et puis des super dialogues – on parlerait beaucoup pendant le film. P666 : Arthur, cette voix si impressionnante qu'est la tienne? est-ce un don ou le résultat d’années de pratique ? Arthur : Je n’avais jamais pris de cours de chant avant de rentrer dans le groupe, donc ça ne fait que quelques années. J’ai eu pas mal de groupes de musique, dans des styles différents et j’ai toujours « travaillé » ma voix ; je ne pense pas que ce soit un don ni le fruit d’un travail acharné, mais plutôt que je mets du plaisir dans tout ce que je fais et que c’est ce qui se sent le plus. P666 : Avec quels groupes aimeriez-vous partager la scène ? Apolline : On est des gens assez ouverts, on aime partager la scène et d’autres choses. Pour ce qui est d’avec qui, on ne se pose pas encore cette question. Faire venir des gens sur les prochains albums, des artistes qu’on adore, semble assez possible… P666 : Quel est votre avis sur la scène rock actuelle en France ? Apolline : Il y a des groupes qui attirent notre attention, des groupes comme Shaka Punk ou Skip the Use, qui sont des groupes de live et qui font le tour de la France et des festivals, sinon on ne sait pas trop où est la scène rock aujourd’hui… Les messages ont disparus, les revendications et quelque part la profondeur du rock aussi, la poésie et la beauté. On écoute plus volontiers les groupes anglo-saxons et les autres styles musicaux… mais on peut écouter –M– ou des groupes comme Eiffel par exemple et trouver ça très bien! P666 : Quels sont les projets d’APOLLINE (concerts, clips, nouvelles compos?) ? Apolline : On vient de tourner un clip de la chanson « Puck » qui devrait sortir dans la foulée de l’album et on pense déjà à un deuxième… on fait entrer les dates et on s’apprête à mettre le feu dans tous les endroits qui nous accueilleront. P666 : Nous arrivons à la fin de l’interview? Merci d’avoir pris le temps d’y répondre ! Je vous souhaite bonne chance et bonne continuation pour la suite ! Un dernier mot pour les lecteurs ? Apolline : Tout d’abord merci beaucoup... Vous pouvez suivre notre actualité sur à peu près toutes les plateformes virtuelles existantes et on espère vous voir nombreux à nos concerts ! |
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