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Mise en ligne le : 07 février 2013 | Intervieweur :
Chart
| Traducteur : CHART |
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DATE interview par téléphone : 13.12.2012 01. Salut et merci d’avoir accepté cette interview, comment est-ce que tu comparerais cet album par rapport aux précédents du groupe ? Mariusz DUDA (basse/Chant) : Je pense qu’il est un peu plus sombre. Il est intéressant de noter que cet album est un peu plus éloigné du metal que les précédents. Nous nous sommes dit qu'il était temps de donner une direction différente à ce que nous faisions. Nous voulions laisser de côté les parties metal afin d'introduire des parties plus "hard rock", plus old school qui pour moi étaient plus intéressantes. Il s'agit donc d'un album plus mélodieux dont les morceaux sont plus connectés les uns avec les autres. 02. Est-ce que vous êtes influencés par les années 70 et peut-être aussi, pourquoi pas, par des groupes plus récents tels que PORCUPINE TREE ? En effet, nous avons été souvent comparés à PORCUPINE TREE par le passé. Je pense cependant que nous avons notre propre histoire et notre propre style même si, nous avons une démarche semblable avec des morceaux très contrastés. Nous travaillons avec une certaine proximité. Mais, à mon avis, PORCUPINE TREE a toujours été un peu plus psychélique tandis nous sommes un peu classiques. J'ai grandi avec la musique 70 et j'ai toujours aimé la mélodie. J'ai toujours aimé cette musique progressive. J'ai été influencé par la musique progressive qui a suivi MARILLION dans les années 90. J'ai toujours voulu regrouper ces différentes influences dans un seul projet. J'ai toujours aimé les morceaux longs mais c'est l'essence de cette musique qui m'a le plus intéressé. Notre musique n'est pas un tribute aux années 70. Je voulais créer un pont entre les années 70 et notre propre musique. Je pense que par rapport à PORCUPINE TREE, nous avons notre propre style et c'est un bon début pour quelque chose (rires). 03. Quand avez-vous commencé à écrire pour cet album et comment est-ce que cela s'est passé ? Nous avons commencé à travailler il y a à peu près un an. En principe, nous enregistrons quelque chose tous les deux ans. Tout s'est très bien passé sur l'écriture de ce disque, jusqu'à la production d'ailleurs. Nous avons fixé une deadline car j'aime travailler dans ces conditions car il faut absolument avoir un rendu fixé. Il n'est pas question ensuite de revenir en arrière et de tout corriger. Nous sommes donc restés une année entière en studio avec bien entendu quelques breaks. Nous n'avons pas donné de concerts non plus car nous voulions pouvoir travailler tranquillement sur les paroles, être au calme un maximum. 04. Comment est-ce que vous travaillé pour l'enregistrement ? S'est-il fait simultanément ? Au début, nous avons commencé par travailler sur deux ou trois morceaux dans notre salle de répétition. En mars nous avons commencé à faire une maquette. Les morceaux que j'avais composés étaient prêts. J'avais enregistré la batterie et les guitares pour donner une idée de la manière dont ils devaient sonner. Je me suis rendu compte que certaines choses n'allaient pas alors j'ai décidé de me débarrasser de deux morceaux. J'ai alors écrit les deux derniers titres de l'album. Lorsque j'écoute l'avant dernier morceau, il se lie au reste de l'album plus naturellement. La première version de l'autre composition sonnait comme une chanson pour un mariage, c'était très dansant (rires !). C'était horrible malgré le fait que les mélodies étaient intéressantes. J'ai donc changé beaucoup de choses et maintenant il y a des sonorités proches du post rock. Au cours des mois nous avons pu changer beaucoup d'éléments et à mon avis, c'est l'album le plus intéressant que nous ayons réalisé depuis le début de notre carrière. 05. Quels sont les sujets que vous aimez aborder dans vos paroles ? J'ai observé les gens qui me paraissaient malheureux et je m'en suis inspirés. Je me souviens d'un jour où j'ai commencé à prendre un taxi et je me suis rendu compte à quel point les choses n'allaient pas très bien, la politique, la météo, l'argent... Plus tard, je suis rentré chez moi et c'était la même chose... Nous nous sommes retrouvés avec mes amis, nous étions très heureux et nous avons réalisé à quel point les gens se comportent comme des esclaves. Les gens sont tristes parce qu'ils font quelque chose pour leur vie mais ils n'en veulent pas. Ils doivent le faire. J'ai de la chance car je peux lier ma passion et mon travail et peu de personnes peuvent le faire. Le premier morceau de l'album parle de quelqu'un qui est très frustré et malheureux dans sa vie. J'ai considéré que c'était une très bonne option que de traiter de ce genre de personnes qui se sentent comme des esclaves. Le troisième morceau, « Celibrity Touuch », parle du sentiment de sentir important, « WeGot Used To Us » du sentiment d'être esclave dans ses relations, « Escalator Shrine », de l'identité. Aujourd'hui, il est très difficile de garder son identité durant plusieurs mois parce que vous devez le faire. Ce n'est pas vraiment un album conceptuel mais il y a plusieurs sujets qui tournent autours d'une idée principale. 06. Quels sont vos projets pour l'année 2013 ? Nous avons pour projet de visiter Paris. Je ne sais pas exactement quand mais vous trouverez cette information sur notre site internet, ce sera environ fin mars. Actuellement nous sommes en train de répéter les morceaux car l'année 2013 sera chargée en concerts. 07. Merci pour tes réponses à cette interview, je te laisse le mot de conclusion : Merci beaucoup pour le soutien depuis les débuts du groupe. Merci à ceux aussi qui découvriront le groupe avec cette interview. J'espère que nous pourrons nous rencontrer au concert de Paris. |
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