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HEAVY DUTY
CHRONIQUE HEAVY DUTY - review
Contact groupe https://www.facebook.com/pages/Heavy-DUTY-Official/175874305793231
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Mise en ligne le : 12 février 2013  | Intervieweur : g-rom | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
1- HEAVY DUTY est né en 2008, pouvez-vous nous conter la genèse et l'évolution de votre groupe ?

Chris (batterie) : Avec Alain (guitares), on se connaît depuis plus de vingt ans et on s’était toujours dit que lorsque je quitterais Paris pour revenir vivre dans le Var, on monterait un projet ensemble. En 2008, on a commencé à composer tous les deux en jetant des idées qui se sont rapidement transformées en morceaux, puis en répertoire. On s’appréciait déjà humainement et musicalement, il s’est avéré que l’on était également sur la même longueur d’ondes. Rapidement, pour avancer, il nous a donc fallu trouver un chanteur… Et c’est une chanteuse qui s’est pointée !

2- Etes-vous tous originaires du Var ?

Chris : Oui, Ivan, le chanteur, Olivier, le bassiste et moi sommes tous du Var… Draguignan, Brignoles, La Seyne-sur-Mer…
Alain : Moi, je suis parisien d’origine… J’ai joué dans plusieurs groupes sur Paris dans les années 80 et ensuite, je suis descendu dans le Var en 93 pour rejoindre Respect qui enregistrait son premier album et était à la recherche d’un gratteux.

3- Deux ans séparent "Second coming" de "What we've been through" et pourtant, beaucoup de changements, puisque la moitié de votre line-up a été renouvelé. Quelle en est la raison ?

Chris : Au départ, l’idée d’une fille au chant ne nous emballait pas vraiment, et puis on s’est dit : “Pourquoi pas ?”. Au bout du compte, c’était une erreur et après avoir défendu pendant un an notre premier album, “What we’ve been through”, nous avons décidé de continuer l’aventure avec des personnes qui partageaient la même vision du métal que nous. C’est aussi simple que ça.

4- D'ailleurs "Second coming" tranche littéralement avec son prédécesseur puisque le ton s'est nettement durci, était-ce une réelle volonté de votre part ?

Chris : Non seulement c’était une volonté de notre part, mais je dirais même que c’est ce que l’on aurait voulu depuis le début avec Alain ! Aujourd’hui, on peut donc dire que Heavy Duty ressemble enfin à l’idée que nous nous faisions du projet quand nous n’étions que tous les deux dans notre local en 2008… Pour terminer le tour d’horizon, peu de temps après la rupture avec la chanteuse, nous avons été rejoints par Olivier, l’ancien bassiste de Respect. Lui aussi est un ami de longue date et nous savions que le courant passerait entre nous, qu’il n’y aurait pas de prises de tête. Dans la foulée, un concours de circonstances a fait qu’Ivan, un ancien pote à nous, bon chanteur, qui était depuis dix ans sur Paris, est redescendu lui aussi dans la région. Alain lui a proposé de venir essayer, nous lui avons envoyé des morceaux sans chant en MP3, il a posé des voix dessus et… ça l’a fait ! En plus, dès les premières répétitions, on a immédiatement remarqué que quelque chose se passait quand nous jouions ensemble dans la même pièce. J’ai fait suffisamment de groupes et côtoyé assez de musiciens pour savoir que ce genre de choses n’arrive pas si souvent… Cette sensation très agréable a fini de souder les liens entre nous et nous sommes repartis de plus belle. Quasiment de zéro, mais à fond !
Ivan : Le ton s’est durci naturellement. Ayant déjà officié auparavant dans des groupes de métal, j’avais cette palette qui me permet de faire ce chant saturé ou ces voix claires, d’où le côté plus hargneux. J’aime des groupes comme Metallica, Sepultura, Pantera, Fear Factory ou Machine Head, entre autres, alors forcément, ça s’entend !

5- Quelles sont vos influences principales ?

Chris : Nos influences viennent du rock et du blues, pas d’une musique plus froide, synthétique ou exécutée par des machines. Elles vont aussi bien de Black Sabbath à Pantera, que de Van Halen à Faith No More… Quand on a grandi en écoutant Jimi Hendrix, Pink Floyd et Led Zeppelin, on pense obligatoirement plus feeling que vitesse. Certes, j’ai été influencé par des batteurs de double comme Cozy Powell, Tommy Aldridge ou Carmine Appice, mais c’était à une époque où le summum de la vitesse à la batterie était représenté par “Exciter” de Judas Priest ou “Overkill” de Motörhead… Alors forcément, aujourd’hui, je n’ai ni le niveau, ni l’état d’esprit pour tenter d’aller disputer le championnat de France de la double grosse caisse !

6- Quand on se penche un peu plus sur votre biographie, on se rend compte que Chris a longtemps été musicien sur Paris avant de revenir dans le Var. Est-ce à dire qu'il est plus facile de percer à Paris plutôt qu'en province ?

Chris : Je ne sais pas si c’est plus ou moins facile, mais ce dont je suis sûr, c’est que pour avoir une chance de réussir, il faut bouger et ne pas hésiter à saisir les opportunités qui se présentent. Les auditions, les challenges, les rencontres, c’est ce qui forme un musicien. Partant de là, si tu restes chez toi, t’es mort !

7- Chris, tu as aussi joué dans des groupes très en vue dans les années 80, pourquoi ne pas appuyer sur cela pour la promotion de HEAVY DUTY ?

Chris : Ah mais je n’ai rien contre cette période du début des années 90, au contraire. J’ai eu la chance de jouer dans Firefox avec Hervé Raynal d’Attentat Rock, Fredo de Trust et le chanteur colombien Jorge Fresquet. On a fait pas mal de concerts sympas et la compilation “Hard Rock rendez-vous”. Ensuite, j’ai aussi eu la chance d’accompagner Marty Friedman lors d’un showcase parisien, avant de rejoindre Sweet Lips pour l’enregistrement de l’album “XOXO” aux Studios Davout… Des expériences intéressantes, mais aujourd’hui, en 2013, qui s’en souvient ? On ne vit pas dans le passé et désormais, notre actualité à tous les quatre, c’est HEAVY DUTY.

8- Quel regard portez-vous sur la scène métal française ?

Chris : Je pense que le niveau est bien monté, mais que la majorité des groupes ont tendance à faire un peu la même chose… J’ai l’impression que les jeunes oublient parfois le groove et le feeling et préfèrent la technique et la vitesse… Mais c’est peut-être parce que je suis d’une autre génération ! Avec HEAVY DUTY, nous essayons d’allier puissance, groove et mélodie, avec un son d’album très live. Je pense qu’on s’en sort pas trop mal dans le style. Maintenant, évidemment, il faut que ça plaise.
Ivan : La France est vraiment friande de groupes extrêmes. Et c’est vrai qu’il y a peu de formations comme HD, qui écrivent des chansons de manière plus traditionnelle, à la fois puissantes et mélodiques. Les groupes qui marchent en France, ce sont davantage les Gojira, The Arrs, Eths ou T.A.N.K. qui jouent une musique plus extrême que la nôtre. C’est de très bonne facture mais je trouve que parfois, il y a un sens de la mélodie et de la chanson qui est un peu laissé de côté au profit de l’agression musicale pour l’agression musicale.

9- Quel groupe ou artiste écoutez-vous en ce moment et lequel fait l'unanimité au sein de votre formation ?

Chris : On peut citer Stone Sour sans aucune hésitation.

10- Avez-vous des dates ou une tournée de prévues ?

Chris : Nous allons faire quelques dates début juin dans l’est de la France, avec, en point d’orgue, la participation quasi-certaine à un gros festival. Ensuite, le 10 août, nous jouerons en première partie de Mass Hysteria sur une grosse réunion de bikers dans le Var. Sans oublier, bien sûr, quelques petits clubs et autres salles en région PACA. Pour tout savoir, n’hésitez pas à vous rendre sur notre page Facebook, Heavy Duty Official (http://www.facebook.com/pages/Heavy-DUTY-Official/175874305793231). En attendant le site officiel qui est actuellement en cours de réalisation.

11- Serez-vous au Hellfest 2013 et que pensez-vous de ce festival ?

Chris : C’est le plus gros rendez-vous métal en France et j’espère vraiment avoir la chance d’y jouer un jour ! Après, en tant que spectateur, c’est plus compliqué… C’est quand même à 14 heures de route de chez nous.
Ivan : Enorme référence ! Tous les groupes français rêvent d’y participer un jour. Nous y compris.

12- Un dernier petit mot pour nos lecteurs ?

Chris : Aller jeter une oreille sur notre musique et surtout, n’hésitez pas à venir nous découvrir sur scène… C’est notre milieu naturel !

   

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