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THE CNK |
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Mise en ligne le : 25 janvier 2013 | Intervieweur :
Doc.Douggy
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1. Maintenant que la fin du monde est passée, quel bilan faites-vous de 2012? Heinrich : L’Ancien monde est derrière nous, le temps s’accélère, l’espace social se fluidifie et s’intensifie sous l’effet conjugué des nouvelles révolutions technologiques et de la complexification des échanges économiques. Cette dynamique complexe d’ordre social-historique dissout les normes sociales et les repères moraux qui structuraient encore la vie commune à la fin des années 1970, pour laisser la place à un énorme paquet de merde rizhomatique à destination de cons incultes et satisfaits qui depuis s’inventent une vie en trainant sur les réseaux sociaux et en faisant des jeux de rôles. Hreidmarr : C’est ça. Allez bien tous vous faire mettre avec votre fin du monde Paco Rabane, vos reportages Télé 7 jours / Incroyable mais vrai / E=M6. Faut quand même être un sacré boulet – et putain y’en a – pour prendre au sérieux des prévisions chicano-mayas du Sud. Ces mecs-là dansaient la macarena sous les étoiles en gueulant ouga ouga et en jouant de la flûte, quand ils étaient pas trop occupés à sacrifier 40 000 personnes par semaine pour qu’il fasse beau dans un pays où il pleut une fois par an. Et forcément, bah le moderne bien con, il va les croire, de la pétasse écolo-équitable en mal d’ésotérisme au cadre nul en surpoids qui vend des frigos chez Mobalpa. Le pire c’est qu’ils n’ont pas vu Melancholia ces gros cons. Donc le bilan qu’on fait de 2012, c’est que les espingouins ont bien fait de venir leur foutre une bonne branlée aux nespressos là, histoire de leur apprendre à vivre. « Quand les gens cessent de croire en Dieu, ce n’est pas pour croire en rien, mais pour croire en n’importe quoi ». Fabrizio : Sinon, on a été à Bugarach, histoire d’être parmi les survivants dans le cas où cette histoire n’était pas du flan. On a prévenu qu’on viendrait à 100 caravanes, qu’on voulait 500 boites de conserves, que les forces déployées ne nous effrayaient pas, et qu’on était prêts à sortir le gros canon si certains cherchaient noise. On a fini au poste comme de vulgaires portoricains, et on a raté la venue de Depardieu. J’ai même connu un gars qui a avoué avoir manqué de se masturber sur les photos de l’ex à son pote ! 2. Hreidmarr / Heinrich, quel a été le leitmotiv qui vous a fait passer du "Kommando" au "Klub"? Zoé : T’es sûr que « leitmotiv » soit le mot approprié ? Les vestiaires sont moins chers au Klub et l’entrée est gratuite pour les putes. Hreidmarr : Nous sommes passionnés de bridge. Or « Kommando de bridge » sonnait mal, et nous fermait la porte de nombreuses fédérations. Fabrizio : Oui, et puis, comme de plus en plus de gens nous écoutaient et achetaient nos produits, on a trouvé que cela pouvait inquiéter certains adultes et disquaires, voire véhiculer une fausse image du groupe, qui est plutôt pacifique dans la vie de tous les jours, je te rassure! Nous autres, les artistes, avons une responsabilité face à la jeunesse. Je ne veux pas que des gens imaginent que nous prônons la guerre et la violence. Le terme « klub » avait donc une connotation plus positive. Pour l'anecdote, on a finalement gardé le « k », car le logo avait coûté cher à faire dessiner, en plus on se l'était tous fait tatouer! « Klub », ça fait penser à club de vacances, club de gym, club de golf, que des trucs agréables à imaginer. Du coup, nos idées sont mieux véhiculées et acceptées du public. Pour tout te dire, nous avons même pensé un temps nous appeler Cosa Notra Karma, pour toucher une audience plus large, et spirituelle. Heinrich : C’est surtout que l’évolution lexicale touchant au nom du groupe doit être contextualisée, et cela afin d’en refléter le sens par l’usage, comme aurait pu dire un Michael Oakeshott ou un JL Austin. Nous nous sentions Kommando quand GW Bush eut l’idée grandiose de réhabiliter l’idée de guerre juste, alliant ainsi à la défense du monde libre à l’intervention militaire partout sur le globe (et particulièrement au Moyen Orient, qui correspond particulièrement à l’idée rizhomatique que nous nous faisons du « paquet de merde » susmentionné). Avec l’arrivée d’Obama au pouvoir, nous nous sommes découverts une passion plus grande encore pour l’esprit des country clubs (le polo, le whisky 12 ans d’âge et les putes de luxe) que pour la guerre, donc nous avons décidé de changer de nom. 3. Comment expliqueriez-vous à un néophyte l'entité qu'est le Cosa Nostra Klub? Hreidmarr : En visant la gorge. Ou en lui cassant les fesses. Si le Christ n’a pas de couilles alors qui en aura ? Zoé : C’est avant tout un moyen de traîner ensemble, entres gens avec lesquels on n’a pas peur de partager les lits, les taxis, les pailles, les comptes en banque (vides). Hreidmarr : Un peu comme le mariage pour les pédés qui s’enculent, sauf que nous… bah en fait si, pareil. Pas mal pour la baston aussi, on commence à avoir un petit niveau. Heinrich : Le Cosa Nostra Klub est une milice artistique dogmatique et exigeante. Nous empruntons au surréalisme d'André Breton, au dadaïsme, à l'art néo-classique, et aux imbrications tutélaires du Bauhaus, pour créer un support créatif de « confluence ». Il ne suffit pas d'écouter notre musique, il faut s'impliquer dans son processus émotionnel, comme un soldat part au front pour défendre sa nation. Tout le monde ne peut pas avoir le courage de comprendre le Klub. Hreidmarr : Voilà ! Une sorte de club privé qui n’admet ses membres que sur des critères très précis, comparables à ceux de la bohemian grove ou de la commission Trilatérale, mais qui aurait Lemmy Kilmister comme président d’honneur. 4. De bons retours de l'"Hymne à la Joie" et des presque 5 ans écoulés depuis? Le groupe a connu pas mal d'évolution non? Hreidmarr : Aucun. L’album est, pour des raisons que l’on ne s’explique toujours pas, passé complètement inaperçu. Pas mal d’évolutions oui, notamment sur le plan sexuel, c’est le jour et la nuit. Zoé : L’évolution des espèces est aussi inéluctable qu’hasardeuse, d’après Darwin. Hreidmarr : Oui, et pis t’as vu, on met des costumes, ce qui est honorable, à une époque où certains refoulent leur homosexualité en versant dans l’islamisme radical ou le stoner. Fabrizio : Nous sommes devenus plus adultes! Aujourd'hui, nous sommes mariés, avons un job et une vie de famille, alors forcément, on porte un regard différent sur le monde. C'est plus compliqué de se libérer pour faire de la musique ensemble, ou des concerts. Mais on a su garder toute notre impertinence, crois-moi! A nos débuts, nous étions très influencés par les machines, les groove box et les samplers. A l'époque de l « Hymne... », le travail de Jean-Michel Jarre nous avait marqué (surtout la harpe laser), et on a longtemps essayé d'adapter ce concept à nos représentations. Mais nous en sommes un peu revenus, pour renouer avec un son brut, organique, et vraiment rock'n'roll. Plus de grosses guitares, et moins de synthé, comme à l'époque de Chuck Berry. Heinrich : Par ailleurs, si on suit l’interprétation que fait Richard Dawkins de la théorie de l’évolution (qui a donné, mais je ne vous apprends rien, la mémétique), chaque être vivant est une machine programmée pour transmettre et diffuser des gènes, et ce côté réplicateur est aussi au cœur de notre projet éditorial. Notre groupe s’adapte pour survivre et transmettre ce qu’il juge bon de transmettre, et la compétition nous a rendu plus adapté à un environnement qu’il convient de désigner sous l’expression « monde de merde ». 5. Pourquoi avoir choisi de faire un "Révisionnisme"? Hreidmarr : Parce que faire un “Négationnisme” risquait de nous attirer la sympathie des iraniens. Or nous n’aimons pas les tapis, qui sont de vrais nids à acariens, et sont une plaie à lessiver. Un révisionnisme, utilisé à bons escient, peut égayer bien des fins de soirée ! Zoé : Et à la base, Faurisson et Dieudonné devaient faire un feat sur le titre des Guns, rebaptisé pour l’occasion « You Could Be Gased », et c’était mieux en train qu’à pied. Fabrizio : Je ne connaissais pas ce terme avant l'enregistrement du disque. Je suis tombé dessus en lisant un article dans un magazine à la bibliothèque universitaire, et comme je suis très sensible aux sonorités, ça m'est resté en tête. On a trouvé que ça sonnait pas mal, la fin en « -isme », ça fait un peu penser à un courant de pensée, ou de la politique, et la notion de révision, bah, forcément ça rappelle l'expression « réviser ses classiques ». Et comme c'était des titres que l'on considérait comme des classiques du rock, le choix était tout trouvé. Heinrich : Ce qu’on appelle « courant révisionniste » dans l’historiographie nord-américaine, c’est l’ensemble des historiens qui se propose de donner aux évènements historiques des interprétations hétérodoxes. C’est un peu comme préférer écouter Lynyrd Skynyrd ou Motörhead plutôt que les saloperies sirupeuses des Eric Clapton ou Phil Collins période 80’s pour avoir une idée de ce qui se produit au pays d’Obama et de David Duke. L’exemple vaut démonstration. 6. Comment s'est déroulé le processus de choix des titres et de révisions des compos? Heinrich : Mal. Zoé : On a téléchargé Winamp, mis toutes nos bibliothèques en mode « Shuffle » et arrêté un morceau au pif toutes les cinq minutes. Hreidmarr : Moi j’en sais rien j’assiste que très très rarement aux répètes. Heinrich : La vérité, c’est qu’un membre du groupe a contacté un de ses cousins chercheur au MIT, afin de créer un algorithme dont les entrées ont été choisies quasi aléatoirement au cours de soirées coke-vodka. 7. La(les)quelle(s) auront donné le plus de fil à retordre pour qu'elle sonne CNK? Zoé : « Aut Caesar, aut nihil » de Sektemtum, la piste cachée. Hreidmarr : Toutes. C’était tellement ardu qu’on a fini par tourner au cubi de rouge… 8. Pas trop difficile d'obtenir les droits de diffusion/révisions auprès de certains d'entre eux? Hreidmarr : Si ça coûte une blinde, mais comme la plupart sont des potes, ça allait. Même pour Glitter en fait, vu que j’étais parti filmer des mecs qui enculent des ânes en Asie, on a fini par boire des coups ensemble, car les principaux protagonistes de mon reportage faisaient partie de la cour suprême. L’argent et la torture mentale ont fait le reste. Heinrich : Ceci dit, c’est moins difficile que de manger de la soupe avec des baguettes ou de parler de neurosciences avec Frank Ribéry. 9. D'ailleurs, vous jouiez déjà certains de ces morceaux en "live", quels retours aviez-vous eu? Pourquoi attendre près de 9 mois avant leur publication? Hreidmarr : Parce qu’accoucher ça dure 9 mois, espèce de cèpe ! Zoé : Oui, on a attendu 9 mois parce que Rose attendait un chiard, qu’il a ensuite vendu sur « Le bon coin » pour se faire un peu de thunes. Fabrizio : Perso, je ne me souviens pas de la marque des enceintes de retour sur scène. Tu sais, souvent cela change en fonction des salles où l'on joue. Une fois, je crois qu’il y avait des retours merdiques de marque chinoise fabriquée en zone Ouïgoure, on entendait que dalle ! Mais je ne suis plus très sûr. C'était pour fest à Abbeville, je crois. Heinrich : Le mot « mois » en hébreu donne : חודש. Selon la gematria on le décompose ainsi : ‘het (8), vav (6), dalet (4) chin (300), auquel on adjoint donc 9 (Tet). La valeur obtenue est donc 327. On ajoute la valeur guematrique de CNK (guimel, 3, noun, 50, et kaf, 20) et on obtient 73, en récapitulant 327 + 73 = 390, 390 donne 12. Qui symbolise la perfection, la plus haute communion avec Dieu et l’accomplissement absolu de l’être. 10. Troisième fois que vous faites appel à la même équipe concernant la réalisation de cet album, une marque de fabrique? Hreidmarr : Avec Glitter, c’était surtout la Marque Dutroux. Zoé : Plutôt le goût de la déconne, car on ne connait personne d’autre, en fait. 11. Quoique cette fois vous avez un invité de marque et pas des moindres en la personne de Snowy Shaw. Comment s'est créée cette collaboration avec lui? Zoé : Bah, Blanche-Neige n’était pas libre. Et on adore sa moustache. Hreidmarr : Tu sais, la collaboration est un sujet délicat, mais lorsqu’on a une famille sous sa responsabilité, on ne prend pas le risque de cacher ses voisins sous prétexte qu’ils ont une confession religieuse différente de la nôtre. Et puis c’était la guerre. Lorsque on a invité l’individu que tu cites à boire du champagne en porte-jarretelles dans les plus beaux bordels de la capitale, c’était aussi une façon de se prouver à nous-mêmes que le rationnement, lorsqu’on a les moyens, ça n’a pas d’importance, et que la vie continuait. Le rire est universel, qu’on soit français ou alsacien, on a tous le droit de rire. Fabrizio : Initialement, on voulait engager quelqu'un de plus « gros » médiatiquement, comme James Hetfield ou Rob Halford, mais ça n'a pas été possible, parce qu'on ne savait pas très bien qui contacter. En plus, les USA, c'est quand même loin géographiquement, alors ça aurait pris trop de temps de les faire se déplacer – sans compter le prix des billets d'avion. Du coup, on a cherché dans un pays plus près, pour réduire les coûts de transport. Et très vite, Snowy s'est imposé comme le meilleur candidat! Son agent était OK, on a donc fait les prises de chant par téléphone mobile en une journée. En post-production, on a pu retravailler la voix pour lui donner toute sa chaleur, grâce à du matériel à lampes. C'était la première fois que l'on bossait comme ça, et on a été très emballés par le résultat, très spontané. En plus, les smartphones sont maintenant équipés de microphones très fidèles. D’ailleurs, Snowy était très content de son tour de chant. Heinrich : Concrètement, nous avons décroché notre iPhone, émis des sons coordonnés en harmonie pour former ce qu’on appelle communément des mots, qui bout à bout, en respect de règles logiques et syntaxiques, forment des phrases, tout ceci avec une intention performative : l’inviter à collaborer à notre album. Cela nous a été facilité par l’utilisation d’un idiome et d’une pratique langagière commune, à savoir le français contemporain. 12. Pas trop difficile de gérer vos emplois du temps respectifs? Hreidmarr : Tu fais bien d’en parler, me faut quelqu’un pour venir goudronner mon toit, et pas dans 5 ans, car j’ai une radasse à aller empaler dans le cimetière de Calmont. Zoé : Ouais, même en étant tous au chômage, c’est la galère... Pour parler franchement, on ne se voit plus que lors des concerts. Souvent quelques secondes avant de monter sur scène, le temps de dire : « salut ». A peine le show terminé, chacun est déjà reparti en courant. Mais au moins on pourra dire qu'on sera fin prêt pour gérer nos tous petits ! Entre la piscine, le foot, l'escrime, l'accrobranche et les percussions + la zumba des mamans : il en faudra de l'Ordre pour tout concilier ! Notre manager gère le carnet de correspondance et note pour nous tout ce que l'on doit suivre – et au vu des consommations de certaines substances au sein du groupe, ce n'est pas du luxe. Donc au pire, avec Alzheimer (ou dans le meilleur des cas, si on arrive jusque-là) il y aura toujours cet homme de l'ombre, qui sera là pour nous laisser dans la Lumière. Il y a un temps pour tout n'est-ce pas ? Sauf pour Fabrizio qui lui en oublie et en rajoute en fonction de l'humeur… Fabrizio : Encore une fois, les smartphones sont de précieux alliés. J'ai téléchargé une application d'agenda qui me permet de noter le créneau des répétitions ou des concerts, mais avec des couleurs différentes. Du coup, tout est simplifié. Et si l'un de nous est en retard en répétition, par exemple, il le fait savoir aux autres avec un message groupé. Du coup tout le monde est prévenu, et on a le temps de prendre un café en l'attendant. Autrefois, on pouvait attendre longtemps devant notre local, dans le froid. Ça a changé la donne. Heinrich : Et puis, la division du travail et la spécialisation des activités sont une sorte de petit miracle qui permet des gains de temps phénoménaux, ce qu’Adam Smith avait très bien compris. Il est maintenant possible de disposer de temps en dehors de son travail depuis l’abolition du servage et les gains de productivité découlant de la révolution industrielle depuis la fin du 19e siècle. 13. Maintenant qu'on arrive à la fin de 2012, quels projets pour 2013? Zoé : Aucun. Splitter. Hreidmarr : Acheter un glock 17. Le survivalisme, c’est l’avenir. Heinrich : Nous ne laisserons pas tomber Alfred Dreyfus, comme le projet « révisionnisme » l’implique naturellement, nous continuerons à proclamer son innocence en dépit de l’omerta qui étouffe cette sombre affaire. Nous envisageons également un album d’hommage à la Commune, un autre à Mao et dans la foulée, pourquoi pas, adapter Robert Brasillach. Nous essayons de définir une ligne de pensée cohérente. Fabrizio : La prochaine étape, pour moi, c'est le Cinéma. Jouer dans un film, être quelqu'un d'autre comme Cyrano de Bergerac, Jack Sparrow ou Terminator, ça doit être incroyable. Depuis toujours, je fais des imitations, et on me dit assez doué. D'ailleurs, je crois que ça s'entend assez bien dans notre album de reprises. Je me suis inscrit à des cours de théâtre à Paris (Acting Starschool), j'ai fait déjà quelques figurations prometteuses sur des publicités et des séries, donc on vous tiendra au courant... Mais attendez-vous à des surprises! 14. Merci d'avoir répondu à ces (nombreuses) questions. En espérant vous revoir en 2013, je vous laisse le dernier mot pour les lecteurs du site... Zoé : Bonjour. Hreidmarr : Allah Mahnà ! Fabrizio : Nobiscum Deus ! Zoé : Semper Talis ! Gott Mit Uns ! Heinrich : Je conclurais en partant du fameux paradoxe de Russell : si dans un village donné, un barbier décide de raser gratuitement toutes les personnes qui ne se rasent pas elles-mêmes, doit-il se raser lui-même ? Le lecteur aura bien entendu compris qu’il s’agit d’une critique de la théorie des ensembles, qu’il n’est possible d’éviter qu’en critiquant la formalisation destinale des objets à être classés comme l’a bien montré WVO Quine. Notre album est un peu pareil : il est inclassable, et seuls les cons qui cherchent à nous épingler comme des papillons sur des morceaux de liège verront l’intérêt de n’y voir qu’un « alboum de reprises ». |
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