Salut les Nose in the nose ! Tout d'abord pouvez-vous vous présenter brièvement pour nos lecteurs ?

NoseInTheNose:
Bonjour, alors nous sommes un groupe de Saint-Etienne et nous faisons de la musique ensemble depuis 2004.
A la guitare nous avons Nicolas Caprio accompagné de son frère Julien à la batterie et Nicolas Moulin à la basse et au chant.
Après une première démo (2006) nous avons récemment enregistré notre premier album “Crash” au PWL studio de Christophe Chavanon en mai 2012. L’album CD est disponible depuis Octobre et nous attendons le vinyle avec impatience !

Entre l'Ep éponyme et l'album "Crash", 6 ans se sont écoulés . Pourquoi avoir pris autant de temps pour sortir ce premier album, que s'est-il passé durant cette période?

NoseInTheNose:
Des projets personnels et des contraintes qui ont considérablement ralenti notre processus de création. De plus, le bassiste jouant dans une autre formation (SEDJEM) l’agenda n’est pas toujours évident à mettre en place.

De manière générale, quelles sont vos influences, vos sources d'inspirations musicales ou non?

Nicolas CAPRIO :
Plutôt la scène noise des années 90, mais j’écoute des choses très différentes. Pour faire simple on va dire que j’ai une préférence pour les musiques sombres et/ou extrêmes.

Julien CAPRIO : J'écoute de tout tant que c’est bien fait (de la musique électronique au métal) même si nos inspirations se situent plutôt au niveau de la scène noise nord américaine des années 90 (Jesus Lizard, Fugazi, Shellac, etc...)

Nicolas MOULIN : J’aime tout ce qui est Rock au sens large du terme (du métal au hiphop en passant par la dub Française) avec un penchant pour la musique anglo-saxonne.

Avez-vous des projets liés à votre album (tournée, clips...)?

NoseInTheNose:
L’idée d’une mini tournée est dans les cartons. On travaille également sur un certain nombre de rush pour mettre de la vidéo en ligne.

Y a-t-il des groupes dont vous vous sentez proche dans la scène française et quel votre opinion sur la scène rock et alternative en France à l'heure actuelle?

Nicolas CAPRIO :
Doppler reste une référence pour nous en matière de son et de ligne de conduite, Les Sleeppers du début, et puis plus récemment j’ai apprécié le travail de La terre tremble !!!, Papier Tigre et Electric Electric. En fait j’aime les groupes qui ont une forte identité, un son bien à eux, une façon de voir les choses. Depuis quelques temps ça bouge pas mal en France (surtout sur la région Nantaise) et plus assez dans la région Rhône Alpes malheureusement. Dans les années 90 il y avait vraiment de la richesse, les Bastard, Condense et autres avaient une identité bien marqué et ne jouait pas une pâle recopie de ce qui se faisait chez nos camarades anglo saxons.

Julien CAPRIO :
On est pas mal influencé par la scène noise française des années 90
Doppler, Sleepers, Condense, Bastard, Portobello Bones.
Ces derniers temps j’ai bien accroché sur le dernier Tang.

Nicolas MOULIN :
En France mes références vont plutôt du coté du punk avec Metal Urbain et les Béru. Aujourd’hui il y a une multitude de groupes français qui créent de la musique novatrice ! Ils ont une vraie identité.


Est-ce que le public conquis par votre premier album peut espérer écouter l'album qui succédera "Crash" dans moins de 6 ans?

NoseInTheNose:
Ce serait bien, mais quand tu fais tout de manière indépendante, que tu bosses à coté pour gagner ta croûte les choses sont plus difficiles et plus longues à mettre en place, mais oui je pense qu’il faut battre le fer tant qu’il est encore chaud, donc on va remettre le bleu de chauffe.

Sur ce je vous laisse le mot de la fin, merci d'avoir répondu à nos questions.

NoseInTheNose :
Et bien merci à vous de nous avoir consacré cet interview. Merci a toutes celles et ceux qui nous soutiennent. Et MERCI aux activistes de la contre-culture!!!