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AORIA
CHRONIQUE AORIA - review
Contact groupe http://www.aoria.com/
Audio / Video
Mise en ligne le : 01 mars 2013  | Intervieweur : AVALON | Traducteur : Pitite-X

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
AORIA ; les réponses nous sont apportées par Erik, chanteur et guitariste.


1. Pourriez-vous nous présenter la formation actuelle ? D’où venez-vous ?



Le groupe qui a travaillé sur The Constant se compose de moi, Robin Bergh et Niklas Sandin ; nous sommes tous de Stockholm, en Suède, et chacun est impliqué dans plusieurs groupes. À part Aoria, je suis membre de A Swarm of the Sun et de Kausal. Robin fait partie de October Tide et il a déjà fait une carrière avec Gorement et Amaran. Niklas joue dans Katatonia, et il faisait partie de Amaran avec Robin, il y a plusieurs années. Sur scène, d’autres guitaristes nous accompagnent, Fredrik Norrman et Emil Alstermark, eux aussi d’October Tide.





2. Quelles sont vos influences ? Quel style de musique écoutez-vous ?



La musique que j’écoute va de morceaux extrêmement calmes et profonds à des titres beaucoup plus explosifs. Le genre ne veut pas dire grand-chose, mais la musique que j’aime est souvent très chargée d’émotions et de mélancolie. Les morceaux qui misent tout sur les capacités musicales ou la technique ne me font pas beaucoup d’effet. Selon moi, c’est surtout une question d’atmosphère, de paysage musical et de sentiment ; c’est pourquoi je m’identifie le plus souvent à des musiques de film.





3. Pouvez-vous nous présenter votre album, The Constant ? Repose-t-il sur un concept ?



Oui, absolument : selon moi, un album n’est pas qu’une affaire de musique, et chaque détail compte. Les paroles et la pochette se doivent d’être une extension visuelle de la musique, non un simple complément.





4. Parlez-nous de vos paroles. Vous servent-elles à transmettre un message ?



Alors que la pochette permet de visualiser le protagoniste de l’album, les paroles racontent son histoire. Elle commence par le désespoir et l’abandon quand vous réalisez que vous ne serez jamais capable de dépasser celui-ci. C’est sur ce scénario que repose l’album et les raisons qui nous ont poussés à le faire. L’histoire se termine sur l’acception et le renoncement.





5. Comment s’est passé l’enregistrement ? Êtes-vous totalement satisfait du résultat ?



J’en suis vraiment content. Je suis généralement très critique envers moi-même et souvent, rétrospectivement, j’aurais aimé faire les choses différemment, mais the Constant est exactement ce que je voulais. On a enregistré par intermittence sur une période de six mois dans mon propre studio, ce qui nous a permis d’expérimenter des effets et des arrangements tout en nous ménageant la possibilité de travailler à nos autres groupes et projets. On avait décidé dès le départ que Magnus Lindberg de Cult of Luna se chargerait du mixage et de la production, et il a fait un boulot stupéfiant en donnant à l’album un son plus affûté, sur fond de paysages épiques.





6. Avez-vous d’autres projets dans un avenir proche ? Des albums, des concerts... ?



Nous venons de signer un contrat pour plusieurs concerts avec Dreamtide Music Management & Agency ; il y a donc de fortes chances pour que Aoria parte en tournée l’an prochain. À part ça, je travaille actuellement sur le troisième album de A Swarm of the Sun, The Rifts, et Robin sort bientôt son propre disque avec October Tide. Mais, qui sait, nous allons peut-être envisager quelques nouveaux morceaux pour Aoria, parce que la sortie de ce disque nous donne encore plus faim !



7. Katatonia, October Tide... Vos musiques sont très proches. Pourquoi ne pas aborder un autre style musical pour vous démarquer ?



C’est vrai, nous utilisons tous des guitares et nos musiques abordent des thèmes chargés de mélancolie, mais je pense que nous sommes différents des groupes mentionnés. Je ne vois pas de raison de modifier ce que je fais juste pour attirer l’attention. Ce qui m’intéresse est de faire la musique qui me tient à cœur, quelle que soit la forme que prend ce que je veux exprimer.



8. Définissez d’un seul mot chacun de ces termes :



* La scène metal : nostalgie

* Les labels : enthousiasme

* Le téléchargement : l’avenir

* Un très bon souvenir de concert : Logh, 2007 au Södra Teatern (Stockholm)

* Un rêve : la compassion

* Un carton rouge : l’égoïsme




9. Si vous deviez caractériser votre musique par un adjectif, lequel emploieriez-vous ? Pourquoi ?



Honnête. Je tiens à ce que la musique le soit totalement.



10. Si vous avez quelque chose à ajouter, nous vous écoutons...



Nous tenons à remercier nos fans de nous avoir soutenus toutes ces années. Sans vous, cet album n’aurait jamais existé.

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock

1. Could you please present your actual line-up? Where do you come from?

The line-up on the The Constant is me, Robin Bergh and Niklas Sandin, all from Stockholm, Sweden, and all involved in more than one band. Outside of Aoria I’m a member of A Swarm of the Sun and Kausal. Robin is a member of October Tide and has a history being a member of Gorement and Amaran. Niklas is a member of Katatonia and was playing together with Robin in Amaran many years ago. On stage we're getting additional support on guitars by Fredrik Norrman and Emil Alstermark, also from October Tide.

2. What are your influences? Which kind of music do you listen?

I tend to like music in extremes, either very calm and meditative or very explosive. Genre doesn't matter much, but the music I love often have ingredients of lots of emotions and melancholy. Music based on instrumental skills or technicalities doesn't leave much of an impression on me. To me, it’s all about the atmospheres, soundscapes and emotion, which is why I usually identify myself more with film scores than with anything else.

3. Could you please present your album “The Constant”, is there a concept?

There is definitely a concept around the album. I believe an album should be about more than only the music, where every detail is just as important as the other. Lyrics and artwork should be a visual extension of the music, and not just a complement.

4. What about talk your lyrics? Do you have a message to communicate through them?

While the artwork visualize the protagonist of the album, the lyrics describe the relation to its being. It begins with hopelessness, and with giving up after realizing you’ll never be able to outrun it. The album is themed around this scenery and the reasons behind it, ending with its acceptance and release.

5. How was the recording of your Album? Are you fully satisfied by the result?

I'm very satisfied. I tend to be very self-critical and there are often many things I'd like to do different in retrospective, but The Constant ended up just like I wanted it. The recording was done intermittently over a period of six months in my own studio, which gave us room to experiment with details and arrangements as well as being able to focus on our other bands and projects at the same time. We had pretty much decided right from the start that Magnus Lindberg of Cult of Luna would be the one to mix and master the album, and he made an amazing job giving the album just the right rough edges, to the otherwise epic soundscapes.

6. Do you have others projects planned soon? Album, lives..

We’ve just signed a booking deal with Dreamtide Music Management & Agency, so there will hopefully be some possibilities to see Aoria live next year. Other than that, I’m currently writing on a third album with A Swarm of the Sun, entitled The Rifts, and Robin is soon to release another album with October Tide. But it’s not impossible we’ll be working on some new Aoria material as well, since releasing this album has really given us a taste for more.

7. Katatonia, October tide...these bands are very near to your music, why not doing another musical style to stand out more?

Apart from using guitars and playing music with a strong melancholic theme, I believe we already stand out from aforementioned bands. I don’t see any reason for doing something radically different just for the sake of standing out. It’s a matter of creating music that you can stand for, in whatever form most fitting for what you want to express.

8. If you have to put a word in front of the followings (make it short):

- The metal scene : Nostalgia
- Labels : Enthusiasts
* Downloadings : Future
* A very good memory concert : Logh, 2007 at Södra Teatern (Stockholm)
* An utopian dream : Compassion
* Red Card : Selfishness

9. If you have to define your music in one adjective, which one will it be? And why?

Honest. I always want music to be completely honest.

10. If you have something to say, this is for you... Thanks for everyone that have supported us during the years. This album would never exist if it weren't for all of you

//Erik



 




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