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PROMETHEE
CHRONIQUE PROMETHEE - review
Contact groupe http://www.prometheemusic.com
Audio / Video
Mise en ligne le : 06 novembre 2012  | Intervieweur : Cherok | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
- salut PROMETHEE, pouvez-vous vous présenter pour les lecteurs qui ne vous connaissent pas encore?

Nous sommes 5 amis qui avons fondé ce groupe en 2008. On a rapidement commencé à faire des concerts et avons sorti notre premier EP en début 2010 avec le label Bad Mood Records. Depuis on a fait plus d’une centaine de concerts en Europe, au Canada et même jusqu’à Cuba, participé à quelques festivals open air en Suisse comme le Greenfield ou encore le Biubstock et on a eu la chance de pouvoir partager la scène de plein de groupes qui nous tiennent à cœur. Sans compter toutes les expériences uniques qu’on peut vivre au sein d’un groupe !

- Vous sortez votre nouvel album \"Nothing happens. Nobody comes, nobody goes\", tout d\'abord félicitation pour ce superbe album, quel est votre sentiment dans cette étape importante?

C’est effectivement un des moments, voire le moment, le plus important de notre vie de groupe. Certaines de ces chansons ont plus de 3 ans et on a mis tellement de cœur à l’ouvrage que c’est une grande satisfaction d’enfin pouvoir le présenter.

- Quelles sont vos principales influences sur cet album?

C’est toujours une question épineuse que nos influences. On écoute tous une large palette de groupes et de styles, de la pop au hardcore en passant par du black metal ou du rock progressif. Nos morceaux sont enfait teintés du mélange de ce qu’on écoute chacun à un moment donné. Difficile donc de sortir des influences précises de ça.

- Pouvez-vous nous indiquer de quelle manière vous avez enregistré ce disque notamment le son de batterie que j\'apprécie particulièrement?

L’enregistrement s’est fait au Conatus Studio à Montreux avec Vladimir Cochet. C’est déjà là que nous avions enregistré notre EP à l’époque. La méthode de travail est relativement classique : des guitares témoin ainsi que des pistes métronomes sont préparées avant d’aller enregistrer. Ensuite, c’est instrument par instrument : Batterie, Basse, Guitares et enfin les voix. Le son de Batterie est un mélange de son naturel et de son 'triggé'. Pour les cordes, on enregistre le son directement à la sortie de l’instrument pour ensuite le reamper avec les amplis et réglages qu’on veut une fois la prise parfaite.

- Il semble que vous ayiez bien digéré la suite à donner à votre premier EP, comment s\'est passée justement la période qui a suivie jusqu\'à la création de ce nouvel opus?

C’était long ! A la sortie de l’EP, on avait déjà 3 nouvelles chansons qui se trouvent maintenant sur l’album. La composition a pris pas mal de temps car on a voulu être ultra perfectionnistes. C’était presque frustrant au début parce que ça n’avançait pas ! Mais avec le temps on a pu trouver des méthodes de fonctionnement efficaces et on s’est rodé pour être aussi productif que possible sans pour autant compromettre notre recherche de précision.

- La grand technicité du groupe impose le respect, sortez vous d\'écoles de musiques ou êtes vous autodidactes?

Les deux ! Nils (Batterie) et Mathieu (Basse) se sont rencontrés au sein d’une école de musique justement. Ludo (Guitare) a suivi durant quelques temps des cours de guitare mais Josh (Voix) et Elric (Guitare) n’ont quasiment jamais pris de cours pour leur instrument !

- Quels sont vos projets de dates, peut être une tournée?

Actuellement nous jouons principalement en Suisse et en France à l’occasion de notre ‘Release Tour 2k12’ qui comporte une quinzaine de dates. Pour 2013, plein de choses sont en préparations, notamment de nouvelles tournées européennes. On vous en dira plus dès que possible !

- On ne connaît pas bien le public métal Suisse, comment pourriez-vous le décrire? Se déplace-t-il facilement aux concerts?

Comme partout j'imagine, le public Suisse a beaucoup de spécificité. D’abord entre Suisse-Allemande et Suisse-Romande il y a un sacré mur ! A part pour de gros concerts, les uns ne vont en général pas trop chez les autres. Ensuite, le public Suisse-Allemand a toujours été plus prêt à bouger tandis que pour les Suisse-Romands, tout particulièrement les Genevois (!), c’était bien plus statique jusqu’il y a relativement peu ! Une sacrée scène s’est développée récemment et ça fait plaisir de voir que partout en Suisse les gens se bougent et commencent à soutenir non plus seulement leurs stars internationales mais aussi leurs groupes locaux.

- Je vous souhaite le meilleur pour la suite et vous laisse le mot de la fin...

Venez nous voir et lâchez-vous! On fait de la musique pour que les gens la vive avec nous, donc bougez, dansez, passez un bon moment!

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock



 




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