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MACHINE DEUS EX
CHRONIQUE MACHINA DEUS EX - review
Contact groupe http://machinadeusex.free.fr
Audio / Video
Mise en ligne le : 12 juillet 2005  | Intervieweur : AVALON | Traducteur : -

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
1. Salut Machina Deus Ex, pouvez-vous présenter votre line up actuel, d'ou venez vous ?

Michaël : Salut Bastien, notre groupe est originaire des Yvelines (région parisienne). Nous sommes 6, deux chanteurs (Grégory et Sandrine) deux guitares (Arnaud et Michaël, moi) un batteur (Xavier) et un bassiste (Yann). Notre line-up actuel a déjà 3 ans.

2. Quelles sont vos diverses influences, qu'écoutez-vous comme styles ?

Michaël : On a des influences assez diverses. Disons que le noyau dur se situe autour de groupes de heavy et de metal atmosphérique tels que Metallica, Megadeth, Paradise Lost ou Anathema. Après certains écoutent davantage de gothique, d’électro-indus, de trucs assez barrés ou de metal avec chant féminin et de trip-hop. Ca fait un petit mélange entre Nine Inch Nails, Depeche Mode, Prodigy, Das Ich, Fantomas, Lacuna Coil, Kill 2 this, Death, Pantera, Primus, Faith no more, M. Bungle, Massive Attack, Portishead, Antimatter, Zeromancer, etc.

Sandrine : je crois que tout y est…

3. Comment s'est déroulé l'enregistrement de votre MCD? Etes-vous entièrement satisfaits du résultat obtenu?

Michaël : On a enregistré avec Alexis Phélipot (Kaizen, Dying Tears, No Return, Kristendom, etc.) fin août, début septembre 2005. Cela s’est révélé une expérience très enrichissante tant au niveau musical que relationnel. C’était vraiment un moment très agréable. Au niveau du volume d’heures effectives d’enregistrement en revanche, ça a été assez court. De ce point de vue là je trouve qu’on a été relativement efficaces. Au niveau son, on a plus subi qu’imposé mais cela est de notre faute. Nous n’avions pas réellement d’idée arrêtée en entrant au studio. Et les samples ont été relativement expédiés à la fin. Malgré cela nous sommes contents et fiers du résultat. On a sorti un MCD « propre » qui donne une image sincère de notre style et de notre musique. A nous désormais de maîtriser davantage la production.

Sandrine : On n’a pas à rougir du résultat d’ « Unease »… Certes on aurait bien modifié quelques trucs, des détails… Mais la trentaine de chroniques positives nous fait relativiser. Autre chose importante : on est très fier de l’artwork. Il colle bien à notre musique et à notre état d’esprit.

4. Apres ce MCD, avez-vous d'autres projets à venir, à savoir un album ?

Michaël : Bien sûr ! Ce MCD doit servir de vitrine au groupe auprès de tous les médias afin que lorsque l’album sortira il soit accueilli un peu plus facilement. Si tout se déroule comme prévu (ce qui n’arrive jamais), l’album devrait sortir en septembre 2006.

Sandrine : Nous sommes justement en phase de composition et pour l’instant ça se passe plutôt bien… Il faut dire qu’on a tous bien hâte de sortir quelque chose de plus conséquent.

5. Vous verra-t-on en concert cette année ailleurs que sur Paris ?

Sandrine : C’est très dur de se faire une place sur la scène française. Surtout si tu fais du métal. Pour en avoir discuté avec les quelques programmateurs qu’on connaît, le métal n’est pas la priorité… Le problème aussi c’est que c’est une musique bien trop exigeante du point de vue du son pour être jouée dans les pubs. En tout cas on souhaite vraiment jouer un maximum et on s’en donne les moyens. On ne souhaite pas n’être qu’un groupe de studio ;-)

Michaël : On l’espère de tout cœur. Pour le moment il n’y a rien de fait mais on est sur des pistes avec des tourneurs étrangers (belges et suisses). On va également se tourner vers la province, mais là, c’est encore plus abstrait. Tous les contacts sont les bienvenus. La motivation est de notre côté ;-) A suivre…

6. Que pensez vous de la scène metal en France ? Est-elle assez active pour concurrencer les autres scènes européennes ?

Michaël : Je ne suis pas un spécialiste de la scène française, mais d’après ce que je peux constater, les groupes français n’ont pas à rougir devant leurs homologues étrangers. En terme de qualité il n’y a pas vraiment de différence. Après, au niveau du public, il semblerait que le metal soit relativement boudé. Seul le néo semble tirer son épingle du jeu, ce qui ne me réconcilie pas trop avec le public hexagonal…

7. Si vous avez un coup de gueule ou un coup de coeur, la parole est à vous :

Michaël : Je regrette simplement l’importance accordée au réseau et aux contacts pour arriver à faire de la scène, voire même de signer avec un label. L’aspect artistique pur semble un peu relégué au second plan. Flatte-moi et je te ferai jouer ne fait pas partie de notre « philosophie ». On essaie d’être sincère sur tous les plans.

Sandrine : Bien évidemment on a plein de coups de cœur parmi lesquels comptent notamment tous les soutiens à notre musique… mais ce sont les coups de gueule qui nous restent au travers de la gorge avec en première position la difficulté pour trouver un label…

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock



 




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