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DEATH AGONY |
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Mise en ligne le : 14 octobre 2012 | Intervieweur :
wild-H
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Bonjour Death Agony, vous n'échapperez pas à la question fatidique, pouvez vous présenter le groupe au lecteur de PAVILLON 666 ? Salut à toi. Death agony est un groupe de death metal aux influences multiples, de Maubeuge. Notre univers est basé sur la morbidité, la violence psychologique et les pulsions suicidaire; la mort de l'âme en somme. Le groupe a vu le jour en 2005 à l'initiative d'olivier (batterie) et moi - même, Matthieu (guitare/chant). Nous avions déjà joué ensemble dans d'autres formations, mais nous avions cette fois l'envie de créer un projet orienté death, avec des influences comme Six feet under ou encore Vader. Il nous a fallu une répé très "minimaliste" en guise de test, et l'envie de s'investir à fond est vite apparue. Death agony était né. Quelques bons groupes nous viennent du Nord, comment se porte la scène metal par chez vous ? y a t'il les structures nécessaires pour un jeunes groupes de se lancer ? Il y a toujours eu une scène metal très active dans le nord, mais pendant longtemps, et paradoxalement, il n' y avait pas beaucoup de structures qui permettaient une réelle mise en avant des groupes. Bien sur il y a des bars qui sont devenus incontournables. Ce n'est que depuis 2 - 3 ans réellement que des associations pilotés par des passionnés ce sont montées, comme wolvesoftheunderground, ou encore Kaotoxin, pour ne citer qu'eux, et ont fait venir des grosses pointures internationales, avec en prime, la possibilité pour des groupes locaux d'ouvrir sur ces évènements. On peut dire que nous sommes dans une période où les choses se décantent. Le groupe existe depuis 2005, vous avez visiblement fait de nombreux concerts, et même des premières parties plutôt intéressantes...pourquoi tant de temps à sortir un album? Notre line up s'est stabilisé en 2008, avec l'arrivée de Philippe à la guitare. A partir de là, le groupe a pu évoluer davantage, et nous nous sommes vraiment donné les moyens de progresser et d'approfondir notre "univers". On a concrétisé tout ça en sortant notre 1er EP "Resilience" en 2009. C'est tout ce travail qui nous a permis notamment d'ouvrir pour Debauchery, ou encore Darkane, et grâce aux organisateurs cités plus haut. Alors ce premier album, Carcinogenic memories, a en effet mis le temps pour voir le jour. Il est la conséquence logique de tout ce cheminement, et cette envie de se donner à fond. C'était aussi une nouvelle expérience pour nous; on a voulu prendre le temps pour que ce premier opus soit réellement représentatif de ce que nous sommes. Au final il marque une étape supplémentaire dans l'existence du groupe, et ce n'est que le début, on a de nombreux projets en tête. Penchons nous sur votre album,on ressent vraiment un Death metal à l\'ancienne. ou se situent vos influences musicales ? dans les année 90 ? Death agony est riche d'influence car nous avons tous notre style de prédilection. Cela peut se ressentir dans les différente compo de l'album, certaines touches thrash, death old school ou même black. On arrive à concilier tout ça car, comme tu le soulignes, au final on a tous un faible particulier pour la mouvance des années 90, une période tellement riche musicalement, voir même des année 80, si tu te réfères à des pionniers comme Death ou encore Slayer. C'est de même pour le son. On a pas cherché à avoir un son trop moderne, c'était important pour nous de garder un côté un peu "crade". Les façons de composer diffèrent vraiment selon les groupes (cubase, guitar pro etc...) De quelle manière "Carcinogenic Memories " a t'il été composé ? Comme expliqué en haut, cet album est le fruit d'une évolution. On l'a composé après "Resilience", progressivement. On compose en général sans aucun logiciel. Philippe et moi même avons ramené des compos, on a pris le temps de les affiner et de les arranger tous ensemble. D'où cette diversité d'influence qui je pense ressortent pas mal dans tous les titres, et encore plus que dans l'EP précédent. Au niveau des lyrics, j'ai essayé d'évoluer d'avantage et d'amener un côté parfois plus fictionnel, parfois teinté de gore, pour donner du poids à l'expression de la souffrance qui ressort dans chaque texte. Sans être un concept album, tous les morceaux de "carcinogenic memories", qui signifie souvenirs cancérigènes, explicitent un vécu traumatisant, un souvenir que l'on oublie pas, et qui détruit ton âme et ton identité, une sorte de gangraine psychologique. Parlons du titre "Tormented By Shadows" comment vous est venue cette collaboration avec DARK MANAGARM ? Dark managarm et Death agony, c'est une longue histoire! On a évolué ensemble, on a partagé de nombreux live, avec pourtant des registres différents puisqu'ils jouent un black metal très brutal. On s'est rapidement lié d'amitié avec eux, ils nous ont toujours soutenu et aidé; C'était dans la logique des choses pour nous de proposer à Forcas de venir en guest sur un morceau. A ce moment on était en pleine composition de Tormented by shadows, elle s'est présentée comme une évidence, elle a un côté rageur et un peu malsain plutôt orienté blackdeath. Et le résultat dépasse ce qu'on avait imaginé. L'album est tout juste sorti, la promo bien entamée, quels sont vos projets à cours terme? des dates en prévisions ? Etant entièrement autoproduit, nous sommes en pleine phase de promo de l'album, hors live, ce qui nous prend énormément de temps. Notre objectif pour l'instant est de promouvoir "Carcinogenic memories au maximum, et de jouer le plus possible en dehors de la région, dans laquelle on a déjà bien tourné. Nous avons 3 dates qui s'enchaînent en Novembre: - le 9 au Winterwar fest III organisé par TLBM au dock 412 (Marange silvange, 57) - Le 10 au Vortex de Laon (02) - Le 17 au Zombies Feast à la maison Folies de Maubeuge (59) Que pouvons nous vous souhaiter pour la suite? On espère vraiment que le public appréciera cet album! Et également d'avoir l'opportunité de jouer un peu partout en Europe, de rencontrer d'autres publics et des passionnés. Merci Death Agony d\'avoir répondu à mes questions, au plaisir de vous rencontrer au détour d'une scène! Merci à toi! Interview : avec Matthieu, guitare/chant |
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