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GRORR
CHRONIQUE GRORR - review
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Audio / Video
Mise en ligne le : 11 septembre 2012  | Intervieweur : Reunee | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
1 – Bien le bonjour à vous ! Déjà, une première question un peu formelle, comment ça va ?

Bah écoute ça va. L’été s’est plutôt bien passé pour nous. On attend la rentrée avec impatience.

2 – Votre deuxième album, « Anthill » est un concept album autour de la vie d'une fourmilière composé de quatre parties. Le concept même de votre groupe tourne autour de l'univers des insectes, mais pourquoi avoir choisi d'axer votre concept pour cet album autour d'une fourmilière ?

Comme notre sujet de base est le parallèle entre les hommes et les insectes et que l’on voulait développer un concept album, le thème de la société fourmis nous est venu naturellement. On parle souvent de l’asservissement des membres d’une société au bien commun, de la volonté de production et de croissance au détriment de l’individu. Des thèmes d’actualité qui font échos chez tout le monde.

3 – On sent l'influence des musiques du monde, en particulier la musique japonaise. Votre artwork est d'ailleurs un origami japonais. L'incorporation de ces
différents instruments s'est-elle faite sans difficulté ?

Dès le départ on voulait donner un côté organique à l’ensemble, et donc les instruments traditionnels sont à la base même des morceaux. On voulait vraiment recréer des ambiances, faire voyager nos auditeurs, et une flute japonaise ou un oud sont extrêmement évocateurs. De plus, le choix des pays d’origine des instruments nous a permis de les associer à des personnages ou à des situations, donc au final, ça a cadré notre narration.

4 – Pas trop dur de trouver autant de musiciens ? À moins que vous ne sachiez jouer de ces instruments vous- mêmes?

L’instrument central dans Anthill est une vielle à roue, instrument atypique pratiqué par un de nos amis, Romain Baudoin membre de la « Familha Arthus ». Il a su créer différentes textures sonores complétées par des instruments virtuels. Le tout a été réfléchi pour être joué en live à l’aide d’un claviériste.

5 - Pouvez-vous nous en dire plus sur l'artwork ?

Nous avons rencontré une artiste polonaise, Karolina Jedryczka qui a parfaitement donné vie à notre conte musical. Notre histoire se déroulant sur une année, la face principale représente le printemps dans son aspect positif et fertile, tandis que l’intérieur sombre dépeint l’hiver et la mort. L’origami nous a permis de mettre en avant l’opposition entre le conte enfantin et la violence de notre musique ainsi que la dureté de notre histoire. Cela nous a également donné la possibilité de faire un rappel à la culture japonaise très présente dans notre album.

6 – Je suppose qu'une tournée est prévue non ?

Malgré l’énergie consacrée, notre stock de dates est relativement maigre.snif… Nous sommes comme de nombreux musiciens à la recherche d’un tourneur, label, booker, papa-maman etc…


7 – Cela fait un moment que vous êtes dans le circuit, mais n'est-il pas difficile d'évoluer dans notre société aujourd'hui pour un groupe tel que vous ?

Malgré les difficultés que les groupes comme nous connaissent pour percer, nous ne perdons pas notre envie de jouer et de faire bouger les têtes. Nous adorons ça, et n’envisageons pas d’arrêter de sitôt.

8 – Si vous aviez la possibilité de remonter dans le temps, changeriez-vous quelque chose au niveau de votre carrière ?

Nous procédons lentement par étape, ce qui nous permet de ne rien regretter car on voit venir les déconvenues à 10 bornes !

9 – Que peut-on vous souhaiter pour l'avenir ?

Que l’on puisse défendre notre album partout où on pourra nous entendre.

10 – Enfin, un dernier mot ?

Winter is coming…

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock



 




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