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MYRAETH
CHRONIQUE MYRAETH - review
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Mise en ligne le : 09 septembre 2012  | Intervieweur : Bakounine | Traducteur : Bakounine

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
1) Salut Myraeth et merci de répondre à cette interview. Pour commencer, pouvez-vous vous présenter : votre line-up et votre histoire musicale ?

SAMANTHA: Salut et merci pour l’interview. Notre line-up est composé de Ryan (guitare, growls), Max (guitare), Carl (Basse), Christian (Batterie), et Samantha (voix claires, claviers et violon). Le groupe a émergé d’un week-end alcoolisé d’écriture musicale entre Ryan et moi. Très peu de temps à prés, un autre week-end alcoolisé vint avec l’arrivée de Max. Avant d’avoir le temps de s’en rendre compte, nous avions composé notre EP avec un line-up et des concerts prévus très peu de temps après.

2) Votre premier album « In Glorious Death » vient juste de sortir. Pouvez-vous décrire le processus pour le composer ?

SAMANTHA : Notre musique est en général un amalgame d’idées entre nous tous. Comme dans la majorité des groupes de metal, Myraeth est dominé par les guitares, cela dit les autres instruments ne sont jamais oubliés ou mis de coté. C’est ce que j’aime particulièrement dans le groupe, le fait que chaque musicien est respecté de la même manière.

Ryan et Max ont des styles de jeu totalement différents mais cela semble très bien marcher : Ryan amène du mouvement dans la musique tandis que Max rend notre musique plus ouverte et amène des idées plus étranges. Carl n’est pas un bassiste ordinaire et joue les riffs de sa propre manière. Je travaille avec un grand panel d’idée différentes et j’essaye soit de donner une totalité totalement différente aux riffs, soit à les rendre plus intenses, notamment pour les riffs les plus triomphants… Pour ce qui est de notre batteur Christian, ce que je dois dire, c’est que c’est une « bête » et qu’il a réellement son propre style. En se réunissant avec quelques bouteilles de la boisson de notre choix, des morceaux étonnants sont créés.

3) Malgré le fait que ce soit votre premier album, les producteurs de celui-ci sont mondialement connus (Clayton Segelov et surtout Jens Bogren). Comment est-ce arrivé ? Est-ce quelque chose de spécial de travailler avec des personnes comme celles-là ? Est que le processus d’enregistrement fût des moments sympathiques ?

RYAN : Clayton Segelov est vraiment un sorcier! Il arrive à tirer des sons « raw » vraiment étonnants. Après avoir travaille avec lui pour notre EP, nous étions vraiment désireux de que ce fusse lui qui produise notre album.

Travailler avec lui est difficile et fun, difficile parce que c’est un « bâtard » sans pitié quand il veut nous pousser à faire la prise la meilleure possible… Fun, parce que ça nous amène souvent à jurer, boire et finalement se marrer :)

CHRISTIAN : Pour ce qui est de travailler avec Jens, il était un bon choix pour nous puisqu’il avait travaillé avec certaines de nos influences comme Katatonia ou Opeth et il semblait donc bien convenir. Jens a une immense réputation d’être un ingénieur sonore de maître et nous étions attiré le plus par son travail et il nous a semblé être la personne qui convenait le mieux pour assurer les dernières étapes de la création de notre album.

4) Vous jouez du doom/death metal et venez d’Australie, il est donc facile de vous relier à Disembowelment. Mais j’ai noté des similitudes entre votre musique et des groupes européens comme Lake Of Tears ou My Dying Bride par exemple. Quelles sont vos influences principales ? Quels types de musique écoutez-vous d’ordinaire ?

SAMANTHA : J’aime le Doom… de tout type. J’aime la manière qu’a le doom de pouvoir de vous faire vous sentir inconfortable, malheureux à vous serrer le ventre ou puissant et parfois les trois en même temps. Ce sont ces émotions que j’aspire à créer dans mes propres compositions. Je ne peux pas nommer de groupe particulier qui m’influence puisque c’est un groupe différent chaque jour et parfois dans d’autres styles (Puisque je suis une snob du heavy metal, je m’ouvre aux albums étranges du blues et aux groupes alternatifs).

5) Il y a également diverses influences d’autres styles (folk ou symphonique) avec des parties de violon. Est-ce important pour vous d’utiliser ces aspects mélodiques pour ajouter de l’originalité à votre musique ?

SAMANTHA : Cette question est intéressante pour moi, puisque je pense que c’est à mes instruments que tu fais référence ? J’ai dit à un fan l’autre jour : « Je suis avant tout une metalhead dans un groupe de heavy metal, tout ce que je fais instrumentalement est fait dans le but de célébrer ce fait ». J’aime avoir une bonne composante mélodique dans la musique ; ça donne à l’auditeur quelque chose auquel il peut se rattacher, l’amène vers un certain voyage et parfois lui donne des éléments dont il se souviendra. Mon travail est essentiellement de développer cet aspect puisque deux des instruments dont je joue (le violon et la voix claire) sont deux instruments fondamentalement mélodiques. Pour le moment, je ne me suis pas encore trop amusé à les utiliser d’une manière différente, mais qui sait ce que le futur nous réserve…

CHRISTIAN : Ce sont les groupes qui ont un large panel d’émotions et d’atmosphère qui nous ont fait adhérer au style. Qu’ils soient agressifs, relaxants ou simplement sombres, ils amènent tous à une expérience qui est celle que nous voulons que les gens ressentent en écoutant notre musique.

Donc avoir des aspects symphoniques dans notre musique comme du violon ou du clavier nous permet d’explorer notre musicalité plus librement.

6) Votre musique est sombre et dure mais cependant, elle semble toujours conserver une part de lumière et d’espoir. Est-ce essentiel pour vous de garder des aspects positifs et pas seulement la part sombre de votre musique ?

MAX : Il y aura toujours une certaine part d’optimisme dans notre musique. Nous ne sommes pas des nihilistes convaincus ou quelque chose comme ça. Je trouve que ça ne rime pas à grand-chose de créer une musique qui est sombre à 100 % sans optimisme, nous n’avons pas abandonné l’humanité pour le moment.

RYAN : J’aime le contraste que l’on peut créer en ayant un large échantillon d’ambiances et de dynamiques dans la composition. Ca permet de créer une sorte de narration et accentue l’impact des parties les plus sombres ou heavy de notre musique.

CHRISTIAN : L’écriture des morceaux diffère selon l’humeur du groupe au moment où l’on compose. Si nous sommes en colère contre quelque chose, nous trouverons un moyen de transférer ce sentiment dans un riff, une ligne mélodique ou des parties rythmiques qui pourront être utilisées dans des futurs morceaux. Je pense que nous prenons nos expériences personnelles, bonnes ou mauvaises et les transformons en quelque chose d’utilisable. Un bon mélange de lumière et d’obscurité est un bon mix pour nous et aide à faire sonner les parties sombres plus sombres en comparaison des parties lumineuses. Nous voulons être variés sans forcer sur cet aspect, si la musique écrite sonne bien, alors nous l’utiliserons.

7) Quels sont les principaux thèmes de vos paroles ? Sont-elles liées à la culture gothique ?

RYAN : Je ne sais même pas ce qu’est la culture gothique, haha ! J’écris juste à propos de choses auxquels je pense au moment où je les écris. Je pense que les principaux thèmes sous-jacents de cet album sont la rébellion et l’unité. Mais à travers ces thèmes, nous touchons des sujets tels que le pouvoir, le racisme, la destruction de l’environnement, la censure, l’apathie et l’absence de direction de notre génération. Ce n’est pas vraiment lié à une culture précise, j’espère que des gens venant de tous horizons de vie pourront y trouver quelque chose qui les relie à nos paroles.

8) J’ai la sensation qu’il y a de plus en plus d’excellents groupes venant d’Australie ces derniers temps, notamment dans les scènes extrêmes. Avez-vous le même sentiment de votre coté ? Comment-voyez vous votre scène locale ? Y-a-t-il des groupes que vous reccomenderez ?

SAMANTHA : Oui, pour sùr ! Je suis constamment stupéfaite par le nombre de groupes sombres venant de ce pays ensoleillé. Je faisais partie du groupe de Sydney, Lycanthia pendant un certain temps et nous faisions tous nos concerts toujours avec le même petit tas de groupes durant des années ou nous étions programmés avec des groupes qui ne correspondaient pas à notre style. Désormais nous pouvons faire les difficiles et choisir avec qui nous voulons jouer et la plupart sont d’un niveau exceptionnel, ce qui est FANTASTIQUE! C’était absolument impossible quelques années auparavant. Je suis vraiment excitée au sujet de l’avenir du metal australien.

MAX : Notre scène locale est de taille réduite et le sera probablement toujours mais il y a vraiment de très bons groupes qui font des choses très intéressantes en heavy metal en ce moment. Je recommenderais : Okera, Rise of Avernus, Katabasis, Lycanthia, The Veil, Murkrat, Be'lakor, Mournful Congregation, Darker Half, Black Trillium, Heirs et Futility.

9) L’auto-production de votre album. Un choix ou une nécessité ?

RYAN : C’est pour le moment une nécessité puisque nous n’avons pas de label pour nous soutenir pour le moment. Ceci dit, nous faisons toujours l’effort d’enregistrer avec le meilleur niveau de production possible pour nos moyens, quel que soit le nombre de semaines pendant lesquels nous devons vivre de pain et de fromage pour les payer.

MAX : Mmmm, du fromage.

10) Avez-vous des projets à venir (vidéos, autres réalisations, tournées, etc) ?

RYAN : Actuellement, nous faisons des concerts en Australie pour promouvoir notre nouvel album, tout en composant de la musique pour le prochain.

MAX : Nous espérons venir en Europe dés que possible.

11) C’est la fin de l’interview. Merci. Si vous avez des derniers mots pour les métalhead français, vous êtes libre de le faire maintenant

MAX : Salut, les Metalheads français ! Nous aimerions venir vous saluer et vous jouer notre musique un jour ! Saluez Alcest et Wedding In Hades pour nous !

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock
1) Hi, Myraeth and thank you to answer this interview. First of all, can you introduce yourselves : your actual line-up and your musical history ?

SAMANTHA: Hi, and cheers for the interview. Our line up consists of Ryan (guitar, growls), Max (guitar), Carl (Bass), Christian (Drums), and Samantha (clean vocals, keys, and violin). The band evolved out of a drunken weekend of music writing between Ryan and I. Very shortly after, another drunken weekend came along with the addition of Max. Before we knew it we had written our EP, with gigs lined up shortly thereafter.

2) Your first album \"In Glorious Death\" just came out. Can you describe the process to compose it?

SAMANTHA: Our music is generally an amalgamation of ideas between all of us. Like with most metal, Myraeth is guitar driven, however the other instruments are never forgotten, or pushed to the side. This is what I particularly love about the band, the fact that each musician is equally respected.
Ryan and Max have completely different styles of playing, but it seems to just work; Ryan instigates motion in the music, and Max opens the music up and invites intrigue. Carl is no ordinary bass player, and plays with the riffs in his own way. I work in an array of ways, but I will tend to either turn the music on its head, or attempt to make it bigger- particularly for the more triumphant riffs. As for our drummer Christian, what can I say, the man is a beast, and has his own definitive style. With all of us together, and a few bottles of our choice of beverage, some awesome tunes are made.

3) Despite the fact it is your first album, the producers of it (Clayton Segelov and especially Jens Bogren) are world-renowned. How did it happens ? Is it something special to work with people like them ? Was the process of recording fine moments?

RYAN: Clayton Segelov is an absolute wizard at pulling amazing raw sounds. After he worked with us on our EP we were very keen for him to produce our album.
Working with Clay is painfully fun, painful because he is a ruthless bastard when it comes to pushing us to lay down the best possible take... Fun because that often leads to swearing, drinking and eventually laughter :)

CHRISTIAN: When it comes to working with Jens, he was a good choice for us because he had worked with some of our influences like Katatonia and Opeth and it seemed like a fitting choice. Jens has a big reputation for being a masterful audio engineer and we seemed to be drawn to his work the most and saw him as the most fitting person to work on the final stages of our album.

4) You play doom/death metal and come from Australia so it is easy to link you to Disembowelment. But I noticed some similarities in your music with european bands like Lake of Tears or My Dying Bride for example. What are your main influences? What kind of music do you listen usually?

SAMANTHA: I love doom... of all kinds. I love how doom has the power to make you feel uncomfortable, gut wrenchingly miserable, and powerful, and sometimes all at the same time. It is these emotions I aspire to creating in my own works. I couldn’t name any particular band that influences me, as it’s a different one every other day, and at times a different style (while I am a heavy metal snob, I do open my door to the odd Blues album, or Alternative group).

5) There are also different influences of other styles (folk, symphonic stuff) with violins parts. Is it important for you to use these melodic aspects to add some originality to your music?

SAMANTHA: This question is interesting for me, as I believe it is my instruments to which you are referring? I said to a fan the other night, “I am at first a metal head in a heavy metal band, anything that I do musically in this band is to celebrate this”. I do appreciate a good melodic component in music- it gives the listener something to grab on to, takes the listener on a journey, and hopefully gives them something to remember. It is essentially my job to develop this, as two of the three instruments that I play (violin and clean vocals) are fundamentally melodic instruments. At this point in time I have not toyed too much in using them in a different manner, but who knows what the future may bring...

CHRISTIAN: It’s the bands that have large amounts of emotion or atmosphere that draw us in, weather they are aggressive, relaxing or just dark, it all adds to an experience we want people to be apart of when they listen to our music.
So having symphonic aspects to our material like violins and keys allows us to explore our musicality as a band more freely.

6) Your music is dark and harsh but nevertheless it seems always keep a part of lightness and hope. Is it intentional to keep positive feelings in your music and not only the dark side of doom music?

MAX: There will always be some degree of optimism in our music. We're not total nihilists or anything. I think its a bit pointless to create music that is 100% dark with no optimism, we haven't given up on humanity just yet.

RYAN: I like the contrast that you can create by having a range of moods/dynamics in composition. It helps create a sense of narrative, and it accentuates the impact of the darker/heavier parts in the songs.

CHRISTIAN: The song writing differs depending on the mood of the band at the time if We are pissed of about something we will find a way to translate that to a riff, melodic line or rhythmic parts that may be used in a future song, I think we take our experiences in life bad or good and turn them into something useable. A good medium of dark and light is a good mix for us and only helps make the dark parts sound darker in comparison to the hopeful lighter parts. We want to be diverse with out forcing it, if the music being written feels right we will use it.

7) What are the main themes of your lyrics? Is it linked to the gothic culture?

MAX: I don't even know what gothic culture is haha! I just write about whatever I'm thinking about at the time. I guess the major underlying themes of the album are defiance and unity. But within these themes we touch on subjects such as power, racism, environmental decay, censorship and our generation's apathy and lack of direction. Its not really linked to any particular culture, I hope that people from all walks of life can relate to our songs in some way.

8) I have the feeling that these are more and more great bands coming from Australia with the passage of time, especially in the extreme categories of metal. Do you have the same impression from your side ? How do you consider your local scene ? Does there are some local bands you would like to recommend ?

SAMANTHA: Yeah, for sure. I am constantly being amazed by the array of dark bands coming out of this sunny country. I was in Sydney band Lycanthia for a good number of years, and it seemed we were rotating our gigs with the same group of bands for years, or we were put on bills with bands that did not suit our style. These days we can pick and choose who we can play with, and they are mostly of an exceptional standard, which is AWESOME!! Not only that, but we can pick and choose within the doom field itself!!! That was unheard of a few years ago.  I am excited about the future of Aussie metal, definitely.

MAX: Our local scene at the moment is small and will probably always be, but there are definately some great bands doing very interesting things with heavy metal right now. I would recommend Okera, Rise of Avernus, Katabasis, Lycanthia, The Veil, Murkrat, Be'lakor, Mournful Congregation, Darker Half, Black Trillium, Heirs and Futility.

9) The Self-Production of your album, a true choice or a necessity?

RYAN: At this point it is a necessity, as we have no support from labels at the moment. In saying that though, we always endeavour to record with the best productions standards available to us, no matter how many weeks we spend living off bread and cheese to pay for it.

MAX: mmm, cheese.

10) Do you have any projects to come (video, other releases, touring, etc...)?

MAX: We're currently playing shows in Australia in support of our new album as well as writing music for our next release.

RYAN: We are hoping to come to Europe as soon as possible!

11)This is the end of the interview. Thank you. If you want to tell some last words to french metalheads, feel free to do it now.

MAX: Hello French metalheads! We would love to come say hi and play you our music some day! Say hello to Alcest and Wedding in Hades for us!



 




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