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AD PATRES |
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Mise en ligne le : 08 septembre 2012 | Intervieweur :
KiLa
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Salut Arnaud ! On est là aujourd’hui pour parler de ton groupe, AD PATRES, et plus particulièrement de la sortie très proche de votre premier album « Scorn Aesthetics ». Tout d’abord, peux-tu nous présenter rapidement AD PATRES ? AD PATRES est un groupe de Death Metal basé à Bordeaux que nous avons monté fin 2008. Le groupe est notamment constitué de membres ou anciens membres de Seth, Enthroned, Withdrawn et IOST. Groupes de styles assez éloignés mais nous nous sommes retrouvés sur l’envie de faire un groupe de Death qui tabasse. Nous avons sorti un promo 3 titres fin 2010 qui a reçu un très bon accueil et qui a été réédité en split tape avec les américains de Writhing en avril dernier. Nous sortons notre premier album « Scorn Aesthetics » le 3 septembre, sur Kaotoxin Records, il sera distribué par Season of Mist. Comment définirais-tu votre musique ? Quelles sont vos principales influences ? Comme je te disais, en venant d’horizons a priori différents, nous avons en commun dans notre culture musicale le Death Metal un peu « old school » qui sévissait aux US dans les années 90 qui était un peu tombé en désuétude avec les modes successives (à la techno-machin-core). On voulait donc remettre un peu au goût du jour le Death bourrin, direct, qui blaste et qui vrille les nuques et se faire plaisir en live avec cette recette ! Comment se passe la composition des morceaux au sein du groupe ? Qui fait quoi ? Sur l’ensemble des morceaux qui sont sur « Scorn Aesthetics », il y a un peu de tout : certains morceaux composés en commun en répète, d’autres qui partent d’un gratteux pour être finis par le second et aussi des morceaux composés exclusivement par Olivier chez lui et qu’il nous livre « prêts à l’emploi ». Mais sur les derniers morceaux, on a plutôt tendance à fonctionner de cette dernière façon. Une fois la base musicale du morceau adoptée par tous, Axel compose ses lignes de chant comme un instrument, juste au niveau rythmique, et là dessus, j’écris les paroles. Vous officiez dans un registre où les textes ne sont pas vraiment toujours pris en considération, qu’en est-il chez AD PATRES ? C’est comme ailleurs : tout le monde s’en fout sauf celui qui les écrit, en l’occurrence moi ! Je ne vais pas jeter la pierre à qui que ce soit car je ne lis pas non plus les paroles des groupes que j’écoute, je ne connais même pas les titres des morceaux pour la plupart. Dans AD PATRES, il s’est trouvé que notre premier chanteur ne parlait pas suffisamment anglais pour être à l’aise avec l’écriture des paroles alors j’ai proposé de m’y coller et l’exercice m’a beaucoup plu donc j’ai continué lorsqu’on a changé de chanteur. « Scorn Aesthetics », votre premier album, sort dans les prochains jours… Nerveux ? Je suis d’un naturel assez angoissé donc je te mentirais en disant que je suis serein mais on a déjà quelques retours très positifs et on commence à avoir un sympathique cercle de gens bienveillants autour de notre musique donc ça aide à diluer le stress… N’empêche, vivement que ce soit enfin sorti et qu’on ait plus de retours et surtout celui du public en jouant les morceaux sur scène : là, tu sais direct si les gens ont accroché à ta musique. Le processus de promotion est en marche depuis quelques temps maintenant, et j’ai cru comprendre que les retours étaient plutôt bons… Ca vous rassure ? Oui c’est vrai qu’on a eu de bonnes premières chroniques et on a aussi les retours de quelques potes. Ça « rassure » un peu mais ça ne remplace pas une vraie sortie et le vrai retour du public. Quel est, selon toi, le titre le plus représentatif de l’album ? « Scorn Aesthetics » est assez varié au niveau des compos donc la réponse n’est pas évidente, donc je pense que le morceau « All That Remains » est représentatif car il est lui même très varié et constitué d’une somme d’ambiances différentes : du lourd, du evil, du gros blast, de la mule… tout ce qu’on aime ! Comment s’est passé l’enregistrement de l’album ? Tu n’aurais pas une petite anecdote de ce passage en studio à nous raconter ? Nous avons enregistré l’album avec Bud Records, le studio de Mathieu de Gorod, comme nous avions enregistré notre EP en 2010. Les prises batterie et le chant ont été enregistrés, eux dans le studio d’un pote, les guitares avec Mathieu et j’ai enregistré mes basses avec Matthieu d’Asmodée. On a fait ça un peu comme un puzzle puisque cela s’est réparti sur plusieurs mois et plusieurs lieux, mais au final on a un sont vraiment puissant, clair et précis donc l’alchimie a fonctionné. Pour cette sortie, vous êtes signés chez Kaotoxin, comment se passe la collaboration ? Que vous apporte t’elle concrètement ? Nico est un con. Non, sérieux, nous sommes très contents de ce choix. Il était motivé entre autres par sa réactivité et par le fait qu’il est toujours prêt à dégoter des bons plans et idées originales pour la promo donc c’est cool. On ne voulait pas signer sur un truc trop gros par rapport à notre « statut » et retrouver notre album en page 666 des catalogues, écrit en minuscule. On a le sentiment que notre album (comme ceux des autres artistes du label) est un coup de cœur pour lui et qu’il a vraiment envie de le défendre comme s’il était dans le groupe. Parlons un peu Live, maintenant. Depuis votre première démo sortie en 2010, j’imagine que vous avez fait pas mal de concerts, quel est ton meilleur souvenir ? Impossible de ne pas citer le Hellfest 2011 ! On a lancé notre candidature vraiment en se disant « qui ne tente rien, n’a rien », deux mois plus tard on se retrouve à jouer en finale du tremplin dans des pures conditions à Clermont Ferrand (Big Up à tous les gens de là-bas qui nous ont soutenu, ils se reconnaitront) et encore trois mois plus tard, c’est la grosse folie sous la tente du Metal Corner avec pas loin de 5000 personnes déchainées et décidée à se mettre sur la gueule avec Ad Patres en bande son… Sacré souvenir ! Y a-t-il une tournée de prévue pour la promo de « Scorn Aesthetics » ? Non, ce n’est pas à l’ordre du jour pour le moment car nos situations personnelles et professionnelles ne nous le permettent pas, donc nous privilégions les dates au « coup par coup » et les participations dans les festivals. Vous faîtes une apparition sur la tournée de promotion de « The New Elite » de Master, en octobre prochain à Bordeaux…. Impatients ? OUI et à plusieurs égards ! D’abord car nous allons jouer avec les légendaires Master et les belges de Dehuman, autre groupe prometteur du label Kaotoxin. Ensuite car c’est à l’Hérétic Club à Bordeaux qui est la salle où nous avons fait notre premier concert et on y est un peu comme à la maison, on jouera devant nos potes. Et enfin car ce sera l’occasion de faire une release party de notre album et le premier live depuis la sortie de « Scorn Aesthetics ». J’espère bien que le public sera au rendez-vous et motivé à se foutre sur la gueule ! On en vient déjà à la fin de cette petite interview, il ne me reste qu’à vous souhaiter le meilleur pour la suite, et te remercier d’avoir pris le temps de répondre à ces quelques questions ! Si tu as quelque chose à ajouter, n’hésite pas ! D’abord merci à toi et Pavillon 666 de nous donner la parole, et rendez-vous aux lecteurs au détour d’une scène car c’est bien là qu’on compte défendre notre album et démontrer son efficacité. |
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