Interviews ALBUMS |
Voir les Interviews |
JESUS AIN'T IN POLAND |
|||
CHRONIQUE | |||
Contact groupe | |||
Audio / Video | |||
Mise en ligne le : 20 septembre 2012 | Intervieweur :
KiLa
| Traducteur : KiLa |
|||
Pavillon 666 : Hé JESUS AIN'T IN POLAND! J'espère que tout va bien pour vous. Pouvons-nous commencer cette interview par une petite présentation pour nos lecteurs ? RICKY (Basse/Chant): Salut toi!Tout va bien, et j'aimerais te remercier ainsi que dire bonjour à toi et vos lecteurs. JESUS AIN'T IN POLAND (JAIP dorénavant) est un groupe de Grindcore né aux alentours de 2004 à Modène, Italie, d'une idée de Julli (Chants) et Aksam (batterie). L'histoire est simple: A la fin de 2005 nous avons trouvé un line-up stable, avons commencé à répéter, jouer quelques reprises et écrire des chansons originales. Après deux ans passés à jouer des concerts et écrire de nouvelles chansons, nous avons enregistré notre premier EP « Holobscene ». Après ça, Nous avons joué beaucoup de concerts dans le Nord de l'Italie et,en 2009, nous avons rejoint nos amis de 2 MINUTA DREKA pour une tournée Européenne de 10 jours. Alors nous avons commencé à travailler sur quelques chansons que nous avions depuis la sortie d'« Holobscene » et sur du nouveau matériel dans le but d'enregistrer un album. En 2011 nous sommes encore allé en studio et avons enregistré 15 nouvelles chansons qui composent l'album « Freiheit Macht Frei », sorti maintenant chez Grindpromotion Records. « Holobscene » et « Freiheit Macht Frei » (FMF dorénavant) ont été enregistrés « live », ce qui signifie que nous avons joué ensemble dans la même pièce et n'avons pas trop retouché nos chansons parce que nous voulions qui garde un impact « live » même en travaillant en studio, et parce que … Nous ne pouvons pas actuellement! P666 : 4 années se cont écoulées depuis votre premier album « Holobscene », que vous est-il arrivé pendant ces 4 ans? R: Eh bien, 4 ans c'est beaucoup de temps entre 2 albums, mais nous sommes lents et nous prenons notre temps! Certains d'entre nous on eu un diplôme, nous avons tous un travail et à la base nous sommes tous une bande de flemmards! Blague à part, nous avons actuellement joué beaucoup de concerts et nous n'avions pas tous les trucs prêts quand nous avons fini les enregistrements donc nous avons du prendre 7 mois pour pour dessiner l'illustration et imprimer les CD et Tee-shirts. De plus, nous avons passé beaucoup de temps à arranger les chansons parce que nous avons voulu que chacune des chansons sonne comme nous l'avons pensée. P666 : Vous revenez cette année sur les devants de la scène avec vore second album "Freiheit macht frei", pourquoi avez-vous choisi ce titre? Y-a-t-il un côté engagé dans votre approche? R : Je choisis en réalité tant le titre « Holobscene » que « FMF », je sais pas pourquoi c'est comme ça, Je n'écris même pas les paroles! Je pense que c'est devenu une sorte de rituel maintenant. Pour « FMF » j'ai tenté Récapituler toutes les pensées exprimées par les paroles que Julli a écrit. "Liberté (au lieu de « travail ») vous rend libre" signifie que tu tiens la clé de la cellule où tu vis et que tu peux ouvrir les portes de la prison et partir quand bon te semble, car tu as construit cette prison. C'est une question de courage. Nous pensons que nous sommes libres mais actuellement nous ne le sommes pas. Si tu travailles 40/50 heures par semaine (et que ton travail est nul) qu'est ce que ta liberté? L'argent que tu dépenses ne te rend pas ton temps gaspillé. Le temps c'est de l'argent mais l'argent n'est pas du temps. C'est qu'un seul exemple. Religions. Les religions ne te mettront jamais en liberté, les religions te font croire que tu seras libre un jour, peut-être après que tu seras décédé. Religions et argent sont 2 liens de la même chaîne. À notre connaissance nous vivons seulement une fois et nous ne pouvons pas consacrer notre vie à l'argent ou la religion ou des drogues ou quelque chose comme ça. C'est tout. En ce qui concerne le côté engagé de JAIP je peux dire que nous pouvons pas jouer cette sorte de musique dans certains lieux sans être engagés nous-mêmes. Je ne dis pas que si tu joues dans un squat vous devez totalement être d'accord avec la politique du squat, mais tu devrais partager au moins les idées de liberté, d'égalité, de pacifisme, d'intégration, la sensualité et le dédain pour des choses comme le pouvoir, la discrimination et cette sorte de dictature masquée qu'ils appellent démocratie. P666 : Qu'en est-il de vos paroles? De quoi parlent-elles? Nous ne faisons pas souvent attention à ça dans ce genre de musique, qu'en est-il pour vous ? R : Je transmets la première partie de cette question à Julli, évidemment. De la deuxième partie je peux dire que j'ai eu l'habitude de lire chaque mot de chaque groupe que j'ai écouté. J'avais beaucoup plus de temps où j'étais à l'école, maintenant je lis quelques chansons ça et là - C'est toujours important pour moi parce que je peux obtenir une certaine sorte de suggestion inconnue ou je peux découvrir un point commun entre moi et le groupe que j'écoute. JULLI (Chants): Sur cet album je me suis plus concentré sur mon moi intérieur, sur mon “être humain” et sur les sentiments qui me sont arrivé quant à “Holobscene”, qui était clairement plus sociopolitique et orienté contre la religion. Tu peux avoir le goût de vieilles compétences qui se disputent sur certaines chansons, mais j'ai actuellement perdu l'interêt et l'attention en tout ce qui concerne l' hideux , la désolation et l'ennuyeux macrocosme/machinerie, nous sommes gouvernés et constamment entourés. Dans presque toutes les paroles tu peux trouver et sentir la réaction d'une sorte d'égo contre des chaînes mentales et la privation dans laquelle nous choisissons de vivre dans un accord tacite, Et le souhait indomptable d'abandonner la réalité, de s'échapper de tout, dans une absence de système où personne ne se soucie, ne juge etou ne t'essaies. Et tu es libre, et vit individuellement. La recherche de liberté et de sérénité. C'est actuellement la finalité et presque le but inexprimé et le royaume pour lequel nous sommes censés vivre et nous battre pour. P666 : "Freiheit macht frei"est plus "Death metal" que "Holobscene", comment expliquez-vous cette évolution? Est-ce volontaire ou c'est arrivé naturellement, selon les influences? R : « FMF » est une évolution naturelle d'« Holobscene ». Nous n'avons pas voulu faire un album de Death metal. Nous faisons ce que nous voulong à un certain moment, nous n'avons pas pensé ce que ceci aurait signifié en termes de classification musicale. Nous avons basiquement suivi nos instincts. Nous ne pouvions vraiment pas réécrire un album comme « Holobscene », cet EP représentait une période précise de nos vies. C'est du passé. Quand nous commencerons sérieusement à travailler sur un nouvel album, « FMF » fera partie du passé. Pour revenir à ta question, Je pense que les vocalises ont joué un rôle remarquable dans le son de « FMF », évidemment et surtout celles de Julli. Une fois que j'ai entendu ses pistes, j'ai pensé que « FMF » était de loin plus « heavy » et « dark » que « Holobscene ». C'est comme ça que je le vois. P666 : De plus, quelles sont vos influences principales? R: Mes influences viennent beaucoup de la bonne époque du Thrash metal des années 80, et je parle des SLAYER et compagnie, de certains groupes de Death/Thrash metal Suédois comme THE CROWN, ENTOMBED et MESHUGGAH par exemple, avec NASUM et ROTTEN SOUND juste remuant pour ses coups. C'est mon côté Metal et...écrire une longue liste est vraiment ennuyeux, tu sais ? Assez pour moi ! J ): 75% de la musique de la planète Terre est ce que nous respirons. Chaque nouvelles vibrations et sentiments sont bienvenus. Je m'étend parmi le Black Metal, Grindcore, Death Metal, Folk et Néofolk, Ambiant, Médiéval, Rock Psychédélique et musique cosmique. Et encore, mais… les listes sont ennuyeuses comme déclaration. Pour cette sortie,On vous a offert l'assitance de Grindpromotion, Comment cette collaboration a lieu? Vous apporte-t-elle vraiment quelque chose encore? R : C'est une très bonne question !Et la réponse est...OUI! Cette chose de Grindpromotion a vraiment boosté notre groupe. En quelques mots, Matteo,le seigneur suprême de Grindpromotion, nous a aimé et a décidé d'imprimer et de distribuer notre nouvel album (“FMF” dans le cas présent) et maintenantje peux dire qu'il fait un très bon travail, notre album est distribué partout dans le monde entier, nous reçevons des chroniques et des propositions de tournée de partout et notre musique commence à s'étendre. Bien sûr, nous parlons à propos d'un des genres les plus underground dans la musique underground, avec une distribution underground pour quelques auditeurs undeground (Je pense que la moitié d'entre-eux sont devenus des “hipsters” maintenant, ou ils le sont moins qu'auparavant!), donc, nous sommes vraiment heureux, nous tous, Matteo aussi. Il a entièrement confiance en nous et crois en notre travail et c'est le Saint Graal si tu cherches après un label. Et, comme beaucoup d'entre nous, il ne nous demande pas d'argent, c'est une part de sa "confiance" envers nous. Aujourd'hui, bon nombre de labels se font de l'argent directement de jeunes groupes inexpérimentés, ils s'en foutent si ton CD se vend ou pas, ils ont déjà eu ton argent! Et ça c'est triste. C'est comme le "payer pour jouer" de merde, une sorte d'escroquerie masquée (et de la racaille évidemment) faite par une bande de chacals (j'espère que les chacals me pardonneront). P666 : Votre album est sorti en Février, c'est un succès ? Vos fans... que pense t-il de celui-ci? Je pense que vous avez dû avoir quelques retours! R : Eh bien, nous ne sommes pas sur MTV mais...c'est un succès! Nous avons reçu beaucoup de bonnes chroniques, Je pense une moyenne de 7,5/10 pour le moment (presque 8...!), et nos amis et fans (si nous avons des fans, je suis flatté!) et vraiment notre musique et nos graphismes. Nous sommes heureux, je ne peux pas t'en dire plus. J: Hé Ricky… Nous n'avons pas d'amis. P666 : Quels sont vos plans pour le reste de 2012? Une tournée est planifié pour la promotion? R : Tout de suite nous parlons d'une mini tournée Européenne cet automne/hiver et nous disctutons pour une tournée Russie/Ukraine avec un organisateur Russe qui pourrait se dérouler en Mai/Juin 2013. Nous avons déjà fait pas mal de concerts en Italie, nous avons joué à Graz en Autriche et nous avons une poignée de concerts prêts pour cet automne/hiver/printemps en Italie. P666 : Aurons-nous une chance de vous voir en France un jour? R : Eh bien, nous l'espérons !Ce n'est pas simple d'organiser une tournée, nous devons passer beaucoup de temps devant l'ordinateur, et le plus important, nous devons avoir beaucoup (même, plus que beaucoup) de contacts. Si tu n'as pas d'organisateur, la mise en place d'une tournée est comme une noix trop dure à craquer. P666 :Dans un monde parfait, avec quel groupe aimeriez-vous jouer? R : Dans un monde parfait j'aurais aimé jouer avec Mieszko et Nasum sur la tournée de « Shift ». Oui, en 2004 pour préciser. Actuellement, le monde pue, donc nous jourions pour un cover band de KISS. Et nous paierions pour ça. P666 : Merci pour vos réponses, nous vous souhaitons le meilleur pour l'avenir... Si vous avez une dernière chose à dire à nos lecteurs... C'est le moment! R : Merci pour l'interview, Une très bonne soit dit en passant! Nos derniers mots sont tout le temps: HOMO SAPIENS NON DURATURA CREATURA. |
|||
Hey, JESUS AIN'T IN POLAND! I hope everything is fine for you. Could we begin this interview by a quick presentation for our readers? RICKY (Bass/Vocals): Hi there! Everything is fine, and I'd like to thank you and to say hello to you and your readers. Jesus Ain't In Poland (JAIP from now on) is a grindcore band born around 2004 in Modena, Italy, from an idea of Julli (vocals) and Aksam (drums). The story is simple: by the end of 2005 we founded a stable line-up, we started to rehearse, to play some cover and to write original songs. After two years spent playing gigs and writing new songs we recorded our first ep Holobscene. After that, we played a lot of gigs in northern Italy and, in 2009, we joined our friends 2 Minuta Dreka in a ten days European tour. Then we started to work on few songs we had since Holobscene came out and on new material in order to record a full-lenght album. In 2011 we went in the studio again and recorded 15 new songs which compose the album Freiheit Macht Frei, out now on Grindpromotion Records. Both Holobscene and Freiheit Macht Frei (FMF from now on) were live recorded, which is to say that we played together in the same room and we didn't edited too much the tracks because we wanted to keep a live impact even on a studio work, and because...we actually couldn't! 4 years spent since your debut album released "Holobscene", what is it happened for you during these 4 years? RICKY (Bass/Vocals): Well, 4 years is a lot of time between two records, but we're slow and we take our time! Some of us graduated, we all have a job and basically we are a bunch of slackers! Joking apart, we actually played a lot of gigs and we hadn't all the stuff ready when we finished the recordings so we had to take like 7 months to draw the artwork and to print the Cds and t-shirts. Moreover, we spent a lot of time arranging the songs because we wanted every song to sound as we thought. You come back this year on the front of the scene with your second album "Freiheit macht frei", why did you choose this title? Is there a committed side in your approach? ;) RICKY (Bass/Vocals): I actually choose the title of both Holobscene and FMF, I don't know why it's like this, I don't even write the lyrics! I think it's become a kind of ritual now. For FMF I tried to summarize all the thoughts expressed by the lyrics Julli wrote. "Freedom (instead of labour/work) sets you free" means that you hold the key of the cell you live in and you can open the jail's door and get away whenever you want, because you built that jail. It's a matter of courage. We think we're free but actually we're not. If you work 40/50 hours a week (and your work sucks) what's then your freedom? The money you spend doesn't give your wasted time back. Time is money but money isn't time. This is only one example. Religions. Religions will never set you free, religions make you believe that you will be free one day, maybe after you pass away. Religions and money are two links of the same chain. As far as we know we only live once and we can't devote our life to money or religion or drugs or something like that. That's all. For what concerns the committed side of JAIP I can say that we can't play this kind of music in certain kind of venues without committing ourselves. I'm not saying that if you play in a squat you must totally agree with the squat's politics, but you should share at least ideas of freedom, equality, pacifism, integration, animalism and scorn for things like power, discriminations and this sort of masked dictatorship they want us to call democracy. What about your lyrics? What are they talking about? We don't often pay attention on it in this kind of music, what is it for you? RICKY (Bass/Vocals): I pass on the first part of this question to Julli, obviously. About the second part I can say that I used to read every word of every band I listened. I had much more time when I was at school, now I read along some song here and there - it's still important for me because I can get some unknown kind of suggestion or I can spot a common ground between me and the band I'm listening. JULLI (Vocals): On this record I focused more to my inner self, to my “being human†and to my feelings than it happened on Holobscene, which was clearly more socio-political and against religion oriented. You can have a taste of the old argue towards such skills on some songs, but I’m actually loosing interest and attention in everything concerning the hideous, desolate and boring macrocosm/machinery we’re ruled by nowadays and constantly surrounding us. In almost every lyrics you can find and feel a sort of ego’s reaction against mental chains and deprivation we choose to live with by tacit agreement, and the insuppressible wish to abandon reality, to escape out of it all, in a non-system where no one cares and no one judges and no one attempts to you. And you are free, and live as individual. The search of freedom and serenity. This is actually the final and almost unexpressed aim and realm we’re meant to live for and to fight for. "Freiheit macht frei" is more "death metal" than "Holobscene", how do you explain this evolution? Was it a volonteer or did it happened naturally, according to the influences? RICKY (Bass/Vocals): FMF it's a natural evolution of Holobscene. We didn't want to make a death metal record. We do what we want in a certain moment, we didn't think about what this would have meant in terms of musical classification. We basically follow our instinct. We really can't write album like Holobscene again, that EP represented a precise period of our lives. It's past. When we'll start working seriously on the new record, then FMF will be the past. Getting back to your question, I think that the vocals played a remarkable role in the sound of FMF, obviously and expecially Julli's. Once I heard his tracks I thought that FMF was going to be a far heaviest and darkest album than Holobscene. This is the way I see it. Moreover, what are your main influences? RICKY (Bass/Vocals): My influences vary from the good old '80 thrash metal, and I'm talkin' about Slayer and friends, to some swedish death/thrash metal like that of The Crown, Entombed and Meshuggah for example, with some Nasum and Rotten Sound just tossed in for the kicks. This is my metal side and...writing down lists is really boring, did you know? Enough for me! JULLI (Vocals): The 75% of music all over planet earth is the air we breathe. Every new feeling and vibration is thus welcome. I range among black metal, grindcore, death metal, folk and neofolk, ambient, medieval, psychedelick rock and cosmic music. And more, but…lists are boring is a statement. For this release, you have been offered the support of Grindpromotion, how does this collaboration go? Does it bring you really something more? RICKY (Bass/Vocals): This is a very good question! And the answer is...yes it does! This Grindpromotion thing really boosted our band. In few words, Matteo, Grindpromotion's supreme lord, liked us and decided to print and distribute our new album (FMF in this case) and now I can say he's doing an awesome job, our cd is being distributed about all over the world, we're receiving reviews and tour proposals from abroad and our music begins to spread. Of course, we're talkin' about one of the most underground genre in underground music with an underground distribution for few underground listeners (I think that half of them have become hipsters by now, so they're less than before!), so, we're really happy, all of us, Matteo too. He completely trusts us and believes in our work and this is the holy grail if you're looking for a label. And, most of all, he didn't ask us any money, this is part of his "trust" towards us. Today, a lot of labels are chasing money directly from the young and inexperienced bands, they don't care if your cd will sell or not, they already got the money from you! And that's sad. It's like the "pay to play" shit, a sort of masked scam (and scum as well) done by a bunch of jackals (I hope jackals will forgive me). Your album has been released in February, is it a success? Your fans... what do they think about it? I guess that you have some returns about it! RICKY (Bass/Vocals): Well, we're not on the MTV so...it's a success! We received a lot of good reviews, I think an average of 7,5/10 by now (almost 8...!), and our friends and fans (so we have fans, I'm flattered!) really liked the music and the graphics. We're happy, I can't tell you more. JULLI (Vocals): Hey Ricky…We have no friends. What are the plans for the rest of 2012? Is there a tour planned for the promotion? RICKY (Bass/Vocals): Right now we're talking about a European mini-tour in fall/winter and we're discussing a Russian/Ucrainian tour with a Russian organizer that should happen in May/June 2013. We already did a lot of gigs in Italy, we played in Graz, Austria and we have a handful of gigs already set up for this fall/winter/spring in Italy. Have we got a chance to see you in France one day? RICKY (Bass/Vocals): Well, we hope it! It's not simple to organize a tour, you must spend a lot of time in front of the computer and, most important, you must have a lot (well, more than a lot) of contacts. If you don't have an organizer, setting up a tour is a tough nut to crack. In a perfect world, with which band would you like to play? RICKY (Bass/Vocals): In a perfect world I'd like to play with Mieszko and Nasum in the tour supporting their Shift. Yes, in 2004 to be precise. Actually, world sucks, so we'll play with a Kiss cover band. And we'll pay for it. Thanks for you answers, we wish you the best for the future... if you have a last thing to say to our readers... it's the moment! RICKY (Bass/Vocals): Thank you for the intie, a very good one by the way! Our last words are always these: HOMO SAPIENS NON DURATURA CREATURA | |||