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PROCESS OF GUILT
CHRONIQUE PROCESS OF GUILT - review
Contact groupe http://www.processofguilt.com
Audio / Video
Mise en ligne le : 02 août 2012  | Intervieweur : Teenage.Whore | Traducteur : Teenage.Whore

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
Interview avec Custódio Rato, bassiste de PROCESS OF GUILT :
1. Salut PROCESS OF GUILT ! Pouvez-vous présenter votre groupe ?

Hello ! Nous sommes un groupe Portugais d’Evora. Nous jouons depuis 2002 et nous sortons juste notre 3ème album, intitulé « Faemin », après « Erosion » (2009) et « Renounce » (2006) et quelques démos. Entre tout ça, nous avons sorti un 10’ split avec les Anglais de CAINA et « The Circle », un EP avec 6 remixes différents du dernier titre d’ « Erosion » (titre instrumental), réalisé par des invités pour l’occasion. Nous avons joués dans quelques Festival Metal Portugais, comme le Amplifest , SWR à Barroselas, le Vagos Open Air et le Bracara Extreme Fest. Nous avons pu faire la première partie de quelques groupes Internationaux comme KATATONIA, MINSK ou A STORM OF LIGHT. Nous avons joués dans d’autres festivals en dehors du Portugal, comme le Dutch Doom Days VIII ou le Madrid Is The Dark Fest et on regarde définitivement pour jouer et propager notre musique dans le monde.

2. « Faemin » est votre nouvel album, pouvez-vous nous parler du processus d’enregistrement ?

Le processus d’enregistrement s’est passé de façon différente. Nous sommes partis de zéro, avec seulement l’intention de créer un album plus intense et étouffant, plus rythmique. Toutes les choses ont été vues dans le détail, toute la composition a été pensée et jouée avec plus de dévouement qu’avant. C’était un processus un peu plus laborieux, mais à la fin, c’est définitivement une bonne récompense.
La grande différence par rapport aux autres enregistrements, c’était d’avoir la possibilité d’essayer de nouveaux studios et différentes techniques. Les guitares, la bass et la voix ont été enregistrées dans le même studio que nos précédents albums au « Quinta Dimensao », mais la batterie a été enregistrée dans un autre, au « MDL Studios », pour ainsi essayer d’acquérir un son plus organique avec plus de punch. Pour le mixage, c’est Andrew Schneider de « Translator Audio » qui a été choisi. Nous admirons son travail avec des groupes de références comme UNSANE, ROSETTA ou CAVE IN, et nous cherchions ce type d’approche pour notre son. Concernant le mastering, nous avons déjà travaillés avec Collin Jordan (The Boiler Room ) pour « Erosion », et nous étions très satisfaits de son travail, donc c’était un choix évident. Cette fois-ci, nous voulions un son final sur l’album vraiment proche de ce que nous jouons en live, organique mais cohérent en même temps, plus direct et furieux. De notre point de vue, le résultat final est comme nous voulions et nous sommes vraiment contents de ça.

3. Quelles sont vos influences ?

Tout notre travail provient de nos expériences personnelles, comme une source d’inspiration. Nous tirons notre inspiration de toutes les choses qui nous entourent, principalement de toute la brutalité et des injustices associées à la vie de tous les jours.
Musicalement parlant, on peut dire que le Doom Métal reste une base en ce qui concerne notre son, mais notre musique et expression vont plus loin que ça. Pour nous, faire de la musique, c’est nous identifier nous-mêmes et prendre du plaisir c’est le principal but depuis le début. Une intense et émotive musique, explorant différentes textures et bâtissant des compos obligatoirement rythmiques, ceci est le maître mot de « Faemin ». En tant que musiciens, nous avons des groupes favoris en commun, mais nous avons également chacun des références différentes. Dans des récentes chroniques de « Faemin », des groupes comme NEUROSIS et GODFLESH ont été mentionnés comme des influences, ce qui est pour nous un grand compliment, car nous aimons vraiment ces deux groupes et nous voyons leur travail comme une référence pour notre musique, parmi d’autres bien sur.

4. Pouvez-vous nous parler de la pochette ? Que voulez-vous exprimer ?

La pochette est tirée d’une photo d’un ami, Pedro Almeida, un photographe Portugais connu. La réalisation a été faîte par Hug et Miguel Gomes, et derrière cette composition, je crois qu’il y avait une sorte d’intégration entre le son et l’image. Nous recherchions une image forte qui pourrait synthétiser le concept de « Faemin » après avoir chercher dans les archives de Pedro, nous avons trouvés ce que nous voulions. Cette image d’un oiseau mort était parfaite afin d’établir un lien entre le concept de notre musique et l’atmosphère générale de l’album. A la fin, c’était parfait pour véhiculer les sentiments transmis à travers la musique de « Faemin ».

5. Pourquoi cet opus est intitulé « Faemin » ?

Dans cet album, les choses émergent progressivement de façons communicantes : les thèmes, les rythmes, et les paroles. Le concept de « Faemin » nous est apparu à l’avance, on savait déjà que cet album devait avoir ce concept et nous ressentions qu’il était approprié à ce type d’image et d’atmosphère que nous voulions exprimer dans cet album. Quelque chose de brut, dur et différent, soulignant les plus tristes aspects de la brutalité de la vie de tous les jours et en même temps le sentiment de désolation, une des choses profondément associée à notre language musical.
« Faemin » est l’expression de la colère, dans le sens où on n’en manque jamais. Dans ce scénario, nous voyons la misère comme l’ultime niveau dans lequel l’humain ne peut pas s’assurer de sa propre subsistance, donnant place, peut-être à l’état maximal de pourriture de l’humain individuel. Ce n’est pas tellement une critique sociale mais, personnellement, la colère signifie une des plus horribles chose qui peut arriver dans une société comme la notre, l’échec de l’humanité tout entier.

6. Etes-vous ou vous sentez vous engagés à travers votre musique ?

Tout d’abord, je dois dire que ce n’est pas notre but de prêcher des faits ou quoique ce soit d’autre. Nous utilisons notre musique essentiellement pour exprimer nos propres sentiments, anxiétés, colère et inquiétudes, ce que nous concevons comme notre vision personnelle de ce qui nos entoure, comme une espèce de « catharsis personnel ». Mais bien sur, nous apprécions que les gens se sentent concernés et montrent de l’intérêt par rapport à ce qu’on a à partager avec eux.
Comme je l’ai mentionné précédemment, la cruauté des expériences de tous les jours est le principal mot d’ordre à nos paroles et notre musique, et dans ces expériences on considère nos propres réponses à la lutte de la vie et de ses avertissements. La réalité est la base et nos pensées sont focalisées dans les aspects les plus négatifs de cette même réalité. Comme un résultat, nous essayons d’explorer et de développer les environnements et atmosphères en relation avec ce désespoir, cette dépression et cette désolation. Je devine que la vie de tous les jours est une inexhaustible source d’inspiration, quelque chose que nous devons transférer à l’environnement de notre musique et de l’album en totalité.

7. Avez-vous planifié une Tournée pour les mois à venir ?

Oui, des contacts ont été faits, comme nous sommes actuellement en train de poser des dates en Europe pour la fin d’octobre. La France est l’un des Pays où nous voulons jouer, mais pour l’instant les choses avancent bien. Néanmoins, il y a quelques conditions minimum à mettre en place et nous continuons d’essayer de tout planifier de la meilleure façon possible.

8. Quel est votre meilleur souvenir sur scène ?

Nous adorons jouer en live et tous les concerts sont différents les uns des autres, avec sa propre spécificité et émotion. Il y a beaucoup de bons souvenirs sur scène, mais, sans vraiment citer un concert en particulier, je dois dire que certains sont plus spéciaux que d’autres : a savoir, quand les conditions au niveau du son sur scène nous permettent de ressentir tout le pouvoir de notre musique et principalement quand nous ressentons que le public ne fait plus qu’un avec nous. Jouer en live est une opportunité à partager avec le public, et ce que nous ressentons quand nous jouons, c’est un certain état d’esprit et d’atmosphère que nous cherchons à transmettre de façon sincère et intense. Donc ‘est très gratifiant quand l’audience est dans le même état émotionnel que nous et que nous sentons cette « vibe » que le public nous renvoi.

9. Avez-vous des projets à côté de PROCESS OF GUILT ?

Nous allons continuer à promouvoir « Faemin » de la meilleure façon possible, en se concentrant sur la Tournée pour être près dès Octobre. Les retours de cet album ont été vraiment positifs, autant au niveau des fans que de la presse. C’est un album que nous voulions faire depuis longtemps ! Nous savons finalement que nous avons l’opportunité de faire ce que nous voulons en tant que groupe mais avec plus de conscience et que cette phase est juste le début. Nous sommes très motivés, notre ambition grandit de plus en plus mais en gardant toujours les pieds sur terre.

10. Merci beaucoup pour cette interview, je vous laisse le mot de la fin :

Merci à toi et à Pavillon 666 pour l’intérêt que vous donnez à PROCESS OF GUILT et pour cette interview. Et j’aimerais dire que « Faemin » est accessible en streaming sur notre site internet (processofguilt.com) et que toutes les news du groupe peuvent être vues sur notre page facebook. Nous espérons avoir l’opportunité de jouer en France cet automne, et venez visiter notre site internet et nos supporter, on en sera reconnaissant !

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock
1.Hi PROCESS OF GUILT! Could you please present your band?

Hello! We are a Portuguese band from Évora going on since 2002 and we just released our 3rd full length, untitled “Fæmin”, after “Erosion” (2009) and “Renounce” (2006) and a couple of demos. In between those releases we have a 10" Split with the British act Caïna and “The Circle”, an EP featuring six different remixes of Erosion's last instrumental track, made by guest musicians outside Process of Guilt. Live and so far, we played in some of the main Portuguese metal festivals, like Amplifest, SWR in Barroselas, Vagos Open Air and Bracara Extreme Fest, and also as opening guests with some international acts like Katatonia, Minsk or A Storm of Light. We played already in some festivals outside Portugal, such as “Dutch Doom Days VIII” or “Madrid Is The Dark Fest” and we're definitely looking forward to play more and to spread our music worldwide.

2.« Fæmin » is your new album, can you tell us the recording process?

The recording process was different from before, as was also the writing process, since, this time, we started from scratch, only with the intention of creating a more intense and stifling album, more rhythmically appealing. All things were seen in detail, all the composition was thought and performed with more dedication than before. It was a more laborious process, but, in the end, it was definitely a more rewarding one.
The main difference regarding our previous recordings was our availability to try new studios and different tracking techniques. The guitars, bass and voice recordings occurred in the same studio used for the previous albums,”Quinta Dimensão”,but the drums were recorded in another one,”MDL studios”, trying to achieve a more organic and punchy sound. For the mixing duties Andrew Schneider of “Translator Audio” was the chosen. We admire his work with some reference bands, like Unsane, Rosetta or Cave In and we were looking for this type of approach for our sound. Regarding the mastering, we had already worked with Colin Jordan (The Boiler Room) in “Erosion”, and we were really satisfied with his work, so he was the obvious choice. This time we wanted the final sound of the record to stay closer to what we play live, organic but cohesive at the same time, more direct and furious. From our point of view, the final result came out exactly like that and we are very pleased with it.

3.What are your influences?

All our work has our own personal experience as its source of inspiration. We draw our inspiration from everything that surround us, mainly of all the brutality and injustices associated with the everyday life.
Musically speaking, we can say that Doom Metal is still the base of our sound but our music and expression go much further than that. For us, to do music with which we identify ourselves and take pleasure with it is the main goal since the beginning. Intense and emotive music, exploring different textures and building rhythmically compelling songs, these were the purposes for “Fæmin”. As musicians and listeners we all have several favorite bands in common, but there are also different kinds of references.
In some recent “Fæmin” reviews, bands like Neurosis and Godflesh are mentioned as influences, what for us is a big compliment, since we really like and respect both bands and we see them as references to our work, among others, of course.

4.Can you talk about the cover? What do you want to express?
The cover is based upon a photography from our friend Pedro Almeida, a well known Portuguese photographer. It was assembled together by Hugo and Miguel Gomes, and behind its composition I believe there was a sense of integration between sound and image. We were searching for a powerful image that could synthesize the concept of “Fæmin” and, after searching Pedro's archives, we found what we were searching for. This image of a rotten bird was perfect for establishing a bridge between our musical concept and the general album atmosphere. In the end, it was a perfect vehicle for the feelings channelized through “Fæmin”'s music.



5.Why this record is called « Fæmin »?
In this record things emerged progressively and in an interconnected way: the themes, rhythms and lyrics. This time the concept of “Fæmin” appeared to us in advance, we already knew that the album would have that concept and we felt it was appropriate to the type of imaginary and atmosphere that we wanted to express in this record. Something raw, hard and stifling, highlighting somehow one of the saddest aspects in the brutality of day-to-day life and at the same time the feeling of desolation, one of the things deeply associated with our musical language.
“Fæmin” is an expression for hunger, in a sense of shortage. In that scenario we see starvation as the ultimate level in which the human being can’t ensure his own subsistence, giving place, perhaps to the maximum state of decay of the human individual. Is not a matter of social criticism but, personally, hunger mean one of the most rotten things that can happen in a society like ours, the failure of mankind as an all.

6.Are you or do you feel engaged? Which messages do you want to pass through your music?

First of all, I must say that it's not our goal to preach facts of any kind. We use our music mainly to express and deal with our own feelings, anxieties, anger and concerns, what we conceive as our personal vision of what surrounds us, like a kind of “personal catharsis”. But of course, we appreciate that people get involved and show interest with what we have to share with them.
As pointed out earlier, the crudity of the day-to-day experiences is the main content of our lyrics and music, and in those experiences we consider our own response to the struggle of everyday life and its adversities. Reality is the basis and our thoughts are focused in the more negative aspects of that same reality. Therefore, as a result, we try to explore and develop environments and atmospheres related with despair, depression and desolation. I guess the day-to-day life is an inexhaustible source of inspiration, something we tried to transfer to the music's environment and for the record layout.







7.Did you have plan a Tour for the next months?

Yes, contacts have been and are being made, as we are now in the process of booking some shows for Europe in late October this year. France is one of the countries where we want to play, but for now things are still coming together. Nevertheless, there are some minimum conditions to do so and we're still trying to plan everything the best way possible.

8.What is your best memory on stage?

We love to play live and every concert is different from the previous, with its own specifics and emotional charge. There are many good memories on stage, but, while not highlighting any concert in particular, I must say that there are some special ones. Namely, when the sound conditions on stage allow us to feel the full power of our music and mainly when we sense that the audience is in total tune with us, with our music and performance. Playing live is an opportunity to share with the public what we feel when we're playing our music, a certain state of mind and atmosphere that we seek to transmit in a very sincere and intense way, so is very gratifying when the audience reaches that same emotional involvement and we feel that vibe within the public feedback.

9.Do you have projects next to PROCESS OF GUILT?

In the near future we will continue to promote "Fæmin" the best possible, concentrating us also in the planning of the tour to be held in October. The feedback around “Fæmin” has been a very positive one so far, both from the fans and from the press. It´s the album that we wanted to do for so long! We know that finally we have the opportunity to go further as a band but with full conscience that this phase is only the beginning. We are very motivated, our ambition is to grow much more but always with our feet firmly on the ground.

10.Thank you very much for this interview, I let you tell something for ending this interview:

Thank you and Pavillon 666 for the interest in Process of Guilt and for this interview. And just say that “Fæmin” is available in full streaming at our internet page (processofguilt.com) and that all news and updates concerning Process of Guilt can be followed through our Facebook page. Hope to have the opportunity to play in France this autumn, until then visit us over the internet and support us, we will appreciate !



 




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