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CRIPPER
CHRONIQUE CRIPPER - review
Contact groupe http://www.cripper.de
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Mise en ligne le : 07 août 2012  | Intervieweur : Doc.Douggy | Traducteur : Der.Lehrer

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
1) Bonjour CRIPPER! Pouvez-vous présenter votre groupe à nos lecteurs français ? D’où venez-vous?

* Salut! Nous sommes CRIPPER, nous faisons du thrash metal et nous sommes originaires de Hanovre. Du moins nous habitons actuellement tous à Hanovre.

2) Quelles sont vos influences ? Quels genres de musique écoutez-vous?

*Chaque membre de CRIPPER écoute de son côté des styles musicaux différents, et pas seulement du metal. Les influences musicales du « bazar » que nous faisons chez CRIPPER sont assurément des groupes tels EXODUS, TESTAMENT, mais aussi des choses plus modernes comme THE HAUNTED, ou des trucs plus groovies comme BOLT THROWER.

3) Qui compose et écrit la musique de CRIPPER? Comment cela se déroule-t-il?

*La plupart du temps, la musique est composée collectivement en salle de répétition. On commence souvent par un riff ou une idée fondamentale, puis on ajoute d’autres riffs tout en faisant des essais de batterie et quelques arrangements de ci, de là, jusqu’à ce qu’une chanson soit mise sur pied, solidement construite.
Et c’est Britta qui écrit les textes, en général chez elle, à la maison. Les textes sont finalisés seulement lorsque la chanson est déjà plus ou moins esquissée. Nous écrivons ,de notre côté, rarement des chansons à partir d’un texte concept préalable.. La plupart des riffs et des arrangements viennent du plus profond de nos tripes, il faut que ça « sonne bien ». Dès que nous avons un certain nombre de « super » chansons, la conceptualisation se met en route et à ce moment-là l’objectif est précisément de voir ce qu’il manque encore à l’album et dans quelle direction il faut aller.

4) Pouvez-vous présenter votre troisième album « Antagonist » ?

*L’inspiration pour cet album nous est venue de notre vécu et de nos expériences de ces trois dernières années. Nous avons vécu aussi bien en tant que groupe que sur le plan personnel une foule d’émotions et d’événements divers, notre première tournée européenne, par exemple. Le texte de la chanson pour « l’Opener New Shadow », par exemple, nous est venu spontanément à l’esprit dans le tour-bus. Toute la chanson avance ainsi d’une manière incroyable et nous fait entrer directement dans l’album. Selon le genre, on avance assez rapidement pour aboutir, à mi-chemin, à des chansons plutôt groies oun à des morceaux carrément rock’n roll, bien lourds, du genre « Clean » ou »Dogbite ». A la fin, nous réglons bien comme il faut les détails. La double chanson « God Spoken Prayer/Cocoon » constitue déjà quasiment un voyage dans l’univers thrash épique - surtout en ce qui concerne la longueur et la structure. L’album est alors une affaire réglée, certes la chanson « Totmann » sort un peu du cadre. Avec titre allemand et congas en intro et en milieu d’album un peu d’expérimental qui, heureusement , a fait bon effet et qui, au bout du compte, donne un nouveau cachet, plus épicé, à l’album.
Trouver un titre qui convienne à l’album, pas trop long, qui sonne bien, ne fut pas une mince affaire. Nous avons longuement réfléchi et nous sommes finalement mis d’accord sur le titre « Antagonist », l’adversaire, puisque cette figure regroupe parfaitement les thèmes des chansons. Pour l’artwork, l’idée nous est venue lors d’une soirée « Burger » (fastfood), avec toute la bande! C’est Jonathan qui a dessiné les frères siamois qui s’arrachent le cœur, un seul et unique cœur. Quasiment une réalisation sur mesure, « du travail maison ».

5) Comment s’est déroulé l’enregistrement de l’album?Où et par qui a-t-il été enregistré?Etes-vous complètement satisfaits du résultat?

*Les enregistrements ont eu lieu de manière un peu chaotique en plusieurs lieux différents. Voix et batterie ont été enregistrés par Carsten Frank au Studio Waveland de Hanovre. Nous avions déjà travaillé avec lui lors de l’enregistrement des deux albums précédents.La guitare de Christian et la basse ont été enregistrées au Wohlklangstudio de Hanovre.. Quant à la guitare de Jonathan, il l’a enregistrée lui-même chez lui. Nous avons dû bouleverser notre planning d’enregistrement, c’est ce qui explique cette dispersion. Comme nous n’avons pas eu le temps de trouver la capacité nécessaire au studio de Carsten, nous avons dû organiser un studio supplémentaire. La coordination a été un peu chaotique, mais ça s’est finalement bien terminé, heureusement! Mixage et mastering du CD sont l’œuvre de Kai Stahlenberg, du Studio Kohlekeller à Seeheim. Nous sommes pleinement satisfaits du résultat. Pendant six mois, nous avons « soigné » l’ensemble et « torturé » Kai plus d’une fois, jusqu’à l’obtention du résultat souhaité.
Bien sûr, pour la prochaine production il faudra revoir certains points en y apportant encore plus d’idées ou plus de soin. Mais aujourd’hui nous sommes très fiers de notre disque.


6) Quels sujets traitez-vous dans vos paroles?

*En principe tous les sujets d’inspiration que la vie peut nous offrir.Le soir on secoue le tamis et on fouille dans « les déchets ». On trouve parfois quelque chose qui peut donner lieu à un texte. Tous les textes de chansons ne se trouvent pas ainsi, mais sont forcément autobiographiques, ce qui développe dans l’écriture une dynamique personnelle. Mais une chanson-concept ou un texte-concept, ça n’existe pas pour le moment.

7) Britta,tu es d’ailleurs une représentante du genre féminin au micro (comme A.Gossow, Doro ou S.Classen). Comment te sens-tu dans ce line-up alors que ce sont souvent des hommes qui assurent ce type de chant?

*En fait je ne représente personne. Je suis musicienne et je prends plaisir à ce que nous faisons en tant que groupe. Je ne me suis jamais posé de question là-dessus et le sexe des membres du groupe n’est pas un sujet en soi. Cette entité « femme dans le metal » est plutôt une vision de l’extérieur et prend une importance en partie artificielle du fait de l’intérêt que les médias lui accordent. Non pas que je n’aime pas être une femme, mais franchement, je ne me lève pas le matin en me demandant si je me sens bien dans un milieu essentiellement masculin!

8) Votre musique sonnant très moderne, dans quel courant pensez-vous évoluer?

*Je pense qu’on pourrait tout bonnement classer notre musique dans la catégorie thrash. Si on regarde divers débats sur YouTube, on se rend compte qu’il n’est pas simple de mettre telle ou telle musique dans tel ou tel tiroir. Certains disent que nous jouons du death-metal, Metal à voix féminine ou « front-woman » est aussi une acception volontiers utilisée. Que diriez-vous d’une définition comme: »Ass Kickin’-Booze Drinkin’-Testicals Punchin’Shin Outta yali Beatin’-Eight Balls’N’ Two Knockers-Metal ».

9) D’ailleurs, on peut constater que vous êtes un groupe « live ». Quelle part cela prend-il dans vos vies respectives?

*Pas du tout! Plaisanterie mise à part, d’une manière ou d’une autre, il faut bien y arriver. S’imposer des restrictions et des « sacrifices ». Nos chefs doivent être coulants et nos familles porter une carapace. Il y a des concerts qui tombent à l’eau quand il y a autre chose à l’ordre du jour.Mais il faut bien se rendre compte que nos boulots sont plus ou moins dépendants du groupe. Ainsi Dennis travaille à mi-temps, Jonathan et Christian sont autonomes et donc flexibles, Gerrit et Britta doivent bien s’entendre avec leurs patrons, ce qui est le cas, heureusement, jusqu’à ce jour.

10) Quel est votre meilleur souvenir de concert?

*Oh!… Il y en a beaucoup. C’est notre dernier show sur la tournée avec OVERKILL en 2010 qui me vient spontanément à l’esprit. Le dernier jour de concert, on se paye la tête les uns des autres, bien comme il faut! Toute l’équipe d’OVERKILL nous a tenus en haleine alors que nous étions sur scène. La moitié de la scène était recouverte d’eau, Fozzy, le batteur d’OVERKILL nous a balancé des litres d’eau dans les chaussures Ensuite il a fallu sans perdre de temps démonter, pendant le spectacle, des parties importantes de la batterie de Dennis…au grand plaisir du groupe et du public.
A Dortmund aussi , il s’est passé des choses surprenantes.Lors de notre tournée « Triple Thrash Treat Tour », organisée en commun avec nos amis de HATRED et LOST WORLD ORDER, alors que nous jouions - un vendredi - deux fous de thrash super excités, s’étaient introduits par erreur (?) dans la salle. Le plus incroyable ce soir-là, c’est que l’organisateur qui devait avoir un problème avec son débit de bière limité, pas plus que les deux groupes n’ont râlé, et les deux intrus ont pu y aller « à fond la caisse » pendant toute la soirée. C’était quand même un peu limite.

11) Vous tournez cet automne avec ONSLAUGHT, avec seulement une date en France. Pensez-vous être à l’avenir plus présent dans notre pays?

*Bien sûr! Malheureusement, en tant que groupe de première partie, nous n’avons pas beaucoup de poids dans l’organisation d’une tournée. Si l’opportunité se présentait de jouer en France, nous y serions sans hésiter. Précisément parce que les possibilités sont rares. Il manque aussi une chose: les relations adéquates.

12) Quels seront vos projets ultérieurs?
*D’abord la tournée européenne avec ONSLAUGHT. Ensuite une priorité: bien former notre nouveau bassiste Gerrit. Et nous avons déjà commencé à écrire des chansons pour le quatrième album. A ce stade, c’est agréable, on ne subit pas la pression du temps ou du résultat. L’avenir sera ce qu’il sera. Nous espérons avoir plein de putains (sic) de concerts, et même en dehors de l’Europe, et naturellement plus de concerts en France…

13) Dernières questions: que pensez-vous de la scène metal actuelle? Vos dernières découvertes musicales?

*En tant que partie prenante d’une culture « marginale », il est difficile d’avoir une opinion objective à ce sujet. Avec mes tripes je dirais que la communauté des métalleux a un bel avenir. Concerts et festivals connaissent une bonne fréquentation et il y a une multitude de nouveaux groupes pleins d’enthousiasme et de talent. Et les héros anciens tournent toujours.. Je ne parlerais pas de phénomène de mode, en général on écoute plus de metal qu au cours des 20 dernières années. Des nouvelles découvertes, il y en a à foison, en partie parce qu’on considère comme nouveaux des groupes qui existent depuis longtemps déjà. Par exemple THE OCEAN est un groupe qui m’a coupé le souffle au Summer Breeze. Cette formation existe depuis des lustres, mais je n’avais jamais eu l’occasion de les percevoir de cette façon auparavant.

14) Merci d’avoir répondu à nos questions, en espérant vous voir bientôt sur scène. Un dernier mot pour les lecteurs de PAVILLON 666 ?

*Nous jouons le 6 octobre à St-Dizier (52), notre unique date en France lors de notre tournée avec ONSLAUGHT et IZEGRIM. Nous serions heureux de vous y voir et de faire la fête avec vous, en découvrant la culture française du bien-boire. En attendant: à votre santé!

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock
1) Hallo CRIPPER! Könnt ihr bitte unseren französischen Mitbürgern eure Band vorstellen? Woher kommt ihr?
Hi! Wir sind Cripper, machen Thrash Metal und kommen aus Hannover. Also zumindest wohnen wir derzeit alle in Hannover.

2) Wo liegen eure Einflüsse? Was für Musikarten hört ihr euch gern an?
Die einzelnen Cripperanten hören zum Teil ganz unterschiedliche Musik auch außerhalb von Metal. Musikalische Einflüsse für den Kram den wir dann bei Cripper machen sind sicherlich Bands wie Exodus, Testament, aber auch modernere Sachen wie The Haunted oder grooviger Kram wie bei Bolt Thrower.

3) Wer komponiert und schreibt die Musik von CRIPPER? Wie verlaufen die beiden Phasen?
Die Musik wird meistens zusammen im Proberaum komponiert. Es fängt oft mit einem Riff oder einer Grundidee an. Dazu werden dann weitere Riffs gejammt, Drums ausprobiert, hin und her arrangiert - so lange bis eben ein solides Songkonstrukt entsteht.
Die Texte schreibt Britta. In der Regel macht sie das zu Hause. Diese entstehen oft erst, wenn der Song schon grob arrangiert ist, selten schreiben wir aber auch mal Songs auf ein bestehendes Songtext-Konzept. Die meisten Riffs und Arrangements entstehen bei uns aus dem Bauch heraus, es muss halt knallen.
Sobald wir eine gewisse Anzahl an geilen Songs zusammen haben, beginnt es konzeptioneller zu werden. Dann überlegen wir uns eben gezielt, was dem Album noch fehlt und in welche Richtung es gehen soll.

4) Könnt ihr euer drittes Album "Antagonist" beschreiben?
Inspiriation zu dem Album gaben uns die Erlebnisse aus den in etwa letzten drei Jahren. Wir haben sowohl als Band als auch als einzeln ne Menge Aufregendes erlebt. Unsere erste Europatournee z. B. Der Songtext zum Opener New Shadow z. B. ist spontan im Tourbus entstanden. Der ganze Song geht unglaublich nach vorn und lässt einen direkt ins Album einsteigen. Nach der Art geht es auch erst einmal recht zügig weiter, bis wir dann in der Mitte eher groove- bzw. schon fast Rock n Roll-lastige Songs wie Clean oder Dogbite zum Zuge kommen lassen. Gegen Ende holen wir noch mal ordentlich aus, der Doppelsong God Spoken Prayer/Cocoon ist schon fast ein Ausflug in epische Thrash Gefilde - vor allem was Länge und Songstruktur angeht. Das Album ist ne runde Sache geworden - n bissl aus dem Rahmen fällt wohl der Song Totmann. Mit deutschem Titel und Congas im Intro und Mittelpart ein kleines Expirement, das zum Glück voll aufging und dem Album insgesamt gesehen noch ne neue Würznote verleiht.
Einen passenden Albumtitel zu finden, der auch noch gut klingt und nicht zu lang ist, war n ganz schöner Akt diesmal. Wir haben lange hin und her überlegt, und haben uns dann schließlich für Antagonist, den "Gegenspieler" entschieden, da diese Figur die Themen der Songs recht gut einfasst. Die Idee zum Artwork kam dann wieder recht flott bei einem Burger Abend mit der ganzen Bande. Die siamesichern Zwillinge, die sich das einzige gemeinsame Herz rausgerissen haben, hat dann Jonathan gezeichnet. Eine Maßanfertigung aus eignem Hause quasi.

5) Wie wurde das Album aufgenommen? Wo und von wem? Seid ihr mit dem Endergebnis völlig zufrieden?
Die Aufnahmen entstanden chaotischerweise an verschiedenen Orten. Vocals und Drums wurden im Waveland Studio in Hannover von Carsten Frank aufgenommen, mit dem wir auch schon bei den beiden Vorgänger-Alben zusammen gearbeitet haben. Christians Gitarre und der Bass wurden im Wohlklangstudio in Hannover aufgenommen. Jonathans Gitarre hat er bei sich zuhause aufgenommen.
Diese Verteilung kam deshalb zustande, da wir mitten im Aufnahmeprozess unseren Plan umwälzen mussten. Da bei Carsten im Studio so kurzfristig nicht die nötige Kapazität vorhanden war, mussten wir uns ein extra-Studio organisieren. Das war ein bisschen chaotisch mit der Koordination, hat aber am Ende glücklicherweise halbwegs gut geklappt.
Gemixt und gemastert wurde die Scheibe dann von Kai Stahlenberg im Kohlekeller Studio in Seeheim.
Wir sind voll und ganz zufrieden mit dem Ergebnis. Wir haben schließlich auch etwa ein halbes Jahr dran herumgedoktort und Kai das ein oder andere Mal gepeinigt, bis das Ergebnis stand. Sicher wird es beim nächsten Output wieder Punkte geben, die wir ausbauen werden und wo man das nächste Mal noch mehr Ideen oder Sorgfalt an den Tag bringen kann.
Aber jetzt sind wir erstmal sehr stolz auf die Langrille.

6) Welche Themen werden in euren Songs behandelt?
Im Prinzip alles was das Leben an Inspiration so zu bieten hat. Am Abend wird das Kopfsieb ausgeschüttet und im Strandgut rumgewühlt. Manchmal ist was dabei, was sich zu einem Text entwickelt.Nicht jeder Songtext ist dabei aber unbedingt autobiofgrafisch - das entwickelt beim Schreiben auch oft eine Eigendynamik. So nen richtigen Konzeptsong oder -text gibt es bisher nicht.

7) Britta, wie Angela Gossow, Doro oder Sabina Classen vertrittst du die Frauen, die als Sängerinnen in einer Metal-Band die Hauptrolle spielen, was doch ziemlich selten ist. Wie fühlst du dich in dieser männlichen Besetzung? Glücklich, hoffen wir!
Ich vertrete eigentlich niemanden. Ich bin Musikerin und hab nen Heidenspaß bei dem, was wir als Band so machen. Ich hab mir darüber nie Gedanken gemacht und das Geschlecht der einzelnen Bandmitglieder ist innerhalb der Band unthematisiert. Dieses Ganze "Frau im Metal" ist eher von außen aufgesetzt und erfährt durch das Medieninteresse einen zum Teil unnatürlichen Stellenwert. Nicht, dass ich nicht gern Frau bin, aber mal ehrlich - ich steh nicht morgens auf und denke als erstes darüber nach, wie ich mich als Frau in einer Männerdomäne fühle :-)

8) Eure Musik klingt sehr "modern". Zu welchem Genre gehört ihr eigentlich?
Ich denke man könnte unsere Musik grob unter Thrash einordnen. Wenn man sich diverse Youtube-Diskussionen anschaut, ist aber noch nicht mal diese Schublade eindeutig zu befüllen. Einige sagen wir machen Death Metal, female-fronted-irgendwas Metal ist auch eine beliebte Einordnung.
Wie wärs also mit "Ass Kickin'-Booze Drinkin'-Testicals Punchin'-Shit Outta Ya'll Beatin'-Eight Balls 'N' Two Knockers-Metal.

9) Es ist übrigens klar, dass CRIPPER eine echte "Live-Band" ist. Wie gelingt es euch auch, euer Privatleben zu verschonen?
Gar nicht ;) Nein, Spaß beiseite, man muss das halt irgendwie unter einen Hut kriegen. Eine Menge Abstriche machen. Unsere Chefs müssen kulant sein und die Familien ein dickes Fell haben. Manche Gigs fallen halt auch mal ins Wasser, wenn irgendetwas anderes ansteht.
Man muss aber auch bedenken, dass wir unsere Jobs mitunter ein bisschen nach der Band richten. So ist Dennis zB nur halbtags angestellt, Jonathan & Christian sind selbständig und damit flexibel und Gerrit & Britta müssen sich gut mit ihren Bossen stellen, was bisher zum Glück prima klappt.

10) Welches ist eure beste Erinnerung an irgendein Konzert?
Puh da gibt es echt viele... spontan fällt mir der letzte Gig der Overkill Tour 2010 ein. Man veräppet sich halt ordentlich gegenseitig am letzten Showtag. Die ganze Overkill Crew hat uns schön auf Trapp gehalten während wir auf der Bühne standen. Die Bühne wurde halb unter Wasser gesetzt als Fozzy, der Drumtech von Overkill, Bass-T literweise Wasser in und über die Schuhe gekippt hat. Anschließend mussten wesentliche Teile von Dennis Schlagzeug dran glauben, die kurzerhand während des Gigs abgebaut wurden... sehr zur Belustigung der ganzen Band und Publikum.
Überraschend war es mal in Dortmund. Auf einer unserer selbstorganisierten "Triple Thrash Treat Tour", die wir gemeinsam mit unseren Freunden von Hatred und Lost World Order gespielt haben, standen auf nem Freitag in Dortmund da ungelogen grad mal 2 thrashwütige Nasen, die sich irgendwie in den Club verirrt hatten. Das Unglaubliche an dem Abend war, dass weder der Veranstalter mit seinem recht eingeschränkten Bierabsatz an dem Abend nen Problem hatte, keine der Band rumgemosert hat und die 2 Gäste von Anfang bis Ende Vollgas gegeben haben. Das war schon irgendwie krass.

11) Im nächsten Herbst geht ihr mit ONSLAUGHT auf Tour und spielt aber nur ein einziges Konzert in Frankreich. Habt ihr Lust oder habt ihr die Absicht, in Zukunft öfter bei uns in Frankreich zu spielen?
Na klar! Leider haben wir als Supportband wenig Einfluss auf das Routing einer Tour. Sollten sich Möglichkeiten auftun, Frankreich zu bespielen, sind wir sofort dabei. Gerade weil wir so selten die Möglichkeit hatten. Es fehlt halt auch noch ein bisschen an passenden Connections.

12) Welches sind also die Zukunftspläne eurer Band überhaupt?
Erstmal die Europatour mit Onslaught rocken. Gerrit, unseren neuen Bassisten, voll einarbeiten steht auch ganz oben. Wir haben bereits mit dem Songwriting zu Album No 4 angefangen, das macht in diesem Stadium besonders viel Laune, da man noch alles machen kann und keinen Zeit- oder Leistungsdruck hat. Die Zukunft wird sich ergeben, wir hoffen auf viele geile Konzerte, auch mal ausserhalb von Europa. Und natürlich auch mehr Gigs in Frankreich... ;)

13) Letzte Fragen: Wie beurteilt ihr die aktuelle Metal-Szene? In Deutschland, in Europa und in der übrigen Welt? - Welches sind die letzten musikalischen Entdeckungen (Bands oder Alben), die ihr besonders geschätzt habt?
Als Teil einer Subkultur ist es schwierig diese objektiv zu betrachten. Aus dem Bauch heraus würde ich sagen, dass es ganz gut aussieht für die metallische Gemeinde. Veranstaltungen werden gut besucht und es gibt haufenweise neue hungrige Bands, die eine Menge auf dem Kasten haben. Die alten Helden drehen nochmal richtig auf.
Ich würde nicht von einer Modeerscheinung sprechen, allgemein ist Metal gerade gefragter als in den zwanzig Jahren davor. Neue Entdeckungen gibt es haufenweise, was auch zum Teil daran liegt, dass es so viel gibt und man selbst Bands für sich neu entdeckt, die es eigentlich schon lang gibt. The Ocean zum Beispiel haben mich auf dem Summer Breeze 2012 umgehauen. Die Band gibt's ne ganze Weile, aber ich hatte sie bis dato einfach nicht auf dem Schirm.

14) Vielen Dank für eure Antworten auf unsere Fragen! Wir freuen uns schon darauf, CRIPPER auf einer Bühne zu sehen!
Wenn ihr noch zum Schluss ein paar Wörter für die Leser von PAVILLON 666 sagen möchtet, dann bitte....

Wir spielen am 6.10. in Saint Dizier den einizigen französischen Gig auf unserer Europatournee mit Onslaught und Izegrim. Würden uns freuen euch da zu sehen und gemeinsam mit euch ein ordentliches Fest zu feiern und uns in die französische Trinkkultur einweihen zu lassen. Bis dahin: Prost!



 




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