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DOBERMAN CREW |
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Mise en ligne le : 02 juin 2012 | Intervieweur :
Black.Roger
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01) Salut DOBERMAN [CREW], quel est votre état d\'esprit actuel avec la sortie du second album \"le grand Soir\"? Keefran : Salut Roger, et bien tout d’abord nous sommes heureux d’être arrivé au bout de ce disque, et d’en entendre le résultat. Nous avons travaillé un an sur l’écriture de cet album, et mine de rien ce n’est pas rien. A l’heure actuel, je suis assez fier de notre travail, et du boulot accompli par les studios Warmaudio et Le Son de Bonnes Manières pour l’enregistrement. Le travail de Tue Madsen sur le mastering des titres, sans oublier Mathias d’Artirbal qui a conçu l’artwork du disque en un temps record. 02) Comment s\'est passé son enregistrement, anecdotes? Keefran : L’enregistrement s’est déroulé pendant les trois premières semaines de Mars 2012. Nous avons tourné quinze jours en France fin Février, histoire de chauffer les titres, et de se mettre en conditions. L’enregistrement s’est déroulé tous les jours pendant trois semaines entre les studios Warmaudio et Le Son de Bonnes Manières. Deux studios Lyonnais avec qui nous avons déjà travaillé sur nos précédentes productions. Des gens de confiance, et très compétents. Fin Mars nous avons confié le master à Tue Madsen. et dans la foulée nous sommes repartis sur les routes pour jouer. 03) Pourquoi avoir choisi de passer par Tue Madsen au Danemark pour le mastering de la galette? Keefran : C’est un choix de Will, le guitariste du groupe. C’était même plus un pari je crois. Will : Fan de son travail sur d’autres productions, bien que assez éloigné de notre style de musique, j’avais envie de sa signature sonore sur l’album. C’est brutal, incisif, et ça me plait. 04) Ce nouvel opus semble encore plus incisif dans les textes et plus accrocheur dans la musique, dites-nous en plus à ce sujet. Keefran : Les titres ont été écrits et travaillé pendant un an. Je crois que tout s’est fait très naturellement, nous avons même décalé des dates d’enregistrement, ce qui a fait que nous avons eu le temps de reprendre des choses. Certains titres ont été finalisé en résidence, d’autres la veille de la prise au studio. Les titres de cet album sont durs, cyniques, ils reflètent notre époque je crois. Ces titres viennent vraiment de nous quatre, ils transpirent nos inspirations, nos sensations. Nous avons essayé pas mal de choses, sans vouloir forcement raccroché les wagons de la tendance musicale actuelle. Pour ce qui est des textes, j’ai voulu être précis dans les propos, incisif, sans concession. Sans jamais tomber dans le « tous pourris », en essayant d’argumenter. Je suis très content, pour ma part, du résultat final. 05) Au moment où sort \'Le grand Soir\", quels sont vos projets, dites-nous tout! Keefran : Nous sommes en période de promo actuellement, nous allons participer à quelques festivals dans les mois à venir, puis nous relançons le tour à l’automne. Le disque est diffusé dans les salles, orga, assos, radios, zine. Nous défendons notre travail. C’est peut être un des soucis dans le fait de tout faire soit même. 06) Pensez-vous avoir trouvé maintenant votre place dans la scène rock-alternative actuelle? Keefran : Je crois. Il n’y a pas vraiment de place à mon sens, mais nous sommes reconnus dans cette « scène » comme tu le dis. 07) Comment voyer-vous l\'avenir du groupe, la passion, la hargne sont-elle toujours aussi présentes dans la formation? Keefran : La hargne et la passion sont plus que jamais présente ! Nous sommes fiers de notre travail, et nous avons l’intention de le défendre au maximum. 08) Pensez-vous que l\'auto-production, le \"self-made\" soient toujours possibles aujourd\'hui pour avancer? Keefran : A l’heure actuelle, nous sommes soutenus par Sol Fm et Médiatone qui nous aident à leur niveau. Pour ce qui est des acteurs de cette scène rock-alternative, je ne vois pas trop de soutien en fait. Nous fédérons autour de nous des groupes au niveau régional avec qui nous sommes très potes. Nous échangeons ou partageons les dates un peu partout. Par contre au niveau de grosses structures/tourneurs/groupes de cette scène métal-punk ou rock altenatif, je crois qu’ils se foutent pas mal de ce que l’on fait. C’est pourquoi depuis deux ans, nous faisons un maximum de choses par nous même pour Doberman Crew. Nous gérons le booking et les tournées. L’autoproduction et la diffusion de notre travail. Nous avons demandé de l’aide à des structures déjà en place, mais ce sont souvent les mêmes réponses. (Pas le temps, nous ne prenons plus de groupes en développement, on galère, etc.) Toujours le même refrain. Tant pis, ça nous met un coup de pied au cul, et on y va encore plus fort ! On ne lâche pas l’affaire ! Will : Non seulement c’est possible, mais c’est nécessaire à l’heure actuelle. 09) Merci de vos réponses, je vous laisse le micro maintenant, alors lâchez-vous. Keefran : L’époque est désespérante, mais ce n’est pas désespéré. |
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