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GERGOVIA
CHRONIQUE GERGOVIA - review
Contact groupe http://www.myspace.com/gergovia
Audio / Video
Mise en ligne le : 04 mai 2012  | Intervieweur : Barclau | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
-Salut, Comment est né Gergovia?

Gergovia est né en 2004, suite à mon départ d’Endless Agony en tant que batteur. Le groupe tournait en rond, j’avais pas mal de compos inexploitables dans ce groupe, j’ai donc décidé de créer Gergovia.

-As-tu l'intention de faire de Gergovia un groupe à part entière?

Non, je suis bien tout seul, je n’ai de comptes à rendre à personne, pas de compromis à faire, même si je fais appel parfois à des intervenants extérieurs, comme Damien de Furia, guillaume d’Ad vacuum, ou horghlaert qui est revenu me faire des synthés sur cet album, je reste le seul maitre à bord et ça me va très bien.

-Comment s'est passé la composition de Morituri te salutant?

La composition à été longue sans l’être, elle s’est étalée sur deux ans car j’avais des compos dans les placards qui trainaient, mais qui ne pouvaient pas apparaitre sur Silence ! Malgré cela, les compos se sont faites très rapidement, à l’image du titre « Impitoyable », que j’ai composé en une heure, c’est un titre que j’aime vraiment beaucoup, très rentre dedans et efficace. D’autres titres sont beaucoup plus vieux, comme « Les arènes du destins » qui date de 2009 mais qui s’inscrit parfaitement dans l’album.

-Sur la pochette il est écrit que tu as composé de 2009 à 2011. Entre temps tu as sorti un autre album. Est-ce que les deux derniers albums se sont chevauchés dans la composition?

Oui et non, pour « silence! » je savais ce que je voulais musicalement et textuellement, du coup les titres que j’avais déjà composés ne pouvaient pas s’inclurent dans cet album. J’ai écrit « Silence ! », l’ai sorti et me suis attelé à l’écriture de « Moritri te salutant », je voulais un album qui revienne aux sources, un album violent dans la pure tradition Gergovia, les titres écris deux ans plus tôt étaient parfait pour ce nouvel album, je les ais donc incluent. Malgré ce retour aux sources, j’ai composé un album beaucoup plus thrash death que sur les premiers qui donne un côté plus dynamique que j’aime beaucoup. J’ai gardé aussi pas mal de voix claires, comme sur l’album « Comme le christ sur la croix », les solos de guitares sont aussi beaucoup plus présents ainsi que les synthés, plus symphoniques.

-Peux-tu nous parler des thèmes des textes de l'album?

Les thèmes ou plutôt le thème de l’album et revenu à ce qui a fait la renommée, en bien ou plutôt en mal (rires !) de Gergovia, c'est-à-dire mes ancêtres les Gaulois.

-Gergovia semble avoir un thème général, autour de racines culturelles, de traditions. Peux-tu nous en dire davantage?

Comme dis avant le thème général est les Gaulois et l’Auvergne, travaillé plus dans l’optique guerrière, le gaulois fait prisonnier par les romains, et envoyé combattre dans l’arène en tant que Gladiateur, (Les arène du destin, prisonnier de guerre). La guerre des Gaules (Impitoyable, que mon sang coule). Et le côté Historiquement nostalgique comme sur le titre Gergovia !

-Le son as souvent été un des principaux reproches fait à ton égard. Or pour cet album, il est appréciable. Est-ce que tu as mis plus de moyens, ou étais-tu mieux équipé/entouré pour ce disque?

Merci du compliment, ça me fais plaisir que tu me dises ça car j’ai beaucoup travaillé le son, notamment des guitares, qui ont fait l’objet de plusieurs pistes et de prises de son. Les batteries ont-elles aussi beaucoup évoluées, la boite à rythmes, si souvent décriée, a était changée pour le célèbre Drum Kit From Hell, et surtout composée comme si je l’avais jouée moi-même, ce qui donne un rendu beaucoup plus humain. Le mixage et le mastering ont étaient fait par Guillaume d’Ad vacuum, qui m’a fait un travail remarquable, je voulais une oreille extérieure pour cette étape de l’album, c’est aussi lui qui a fait les solos de guitares, que je trouve tout simplement superbes. A part ça je n’avais pas plus de matériel ou de moyens, je fais de la musique artisanale, j’essaie juste de faire du mieux que possible avec ce que j’ai, et je dois t’avouer que ce n’ai pas simple. Par contre même si le son n’est pas à la hauteur des grosses productions du moment, j’y mets tout mon âme et mon cœur et pour moi, un album fait comme cela vaut toutes les grosses productions du monde.

-Quelles sont tes influences, je veux dire musicalement, mais aussi spirituellement, pour t'inspirer tes textes?

Musicalement j’écoute de tout sans distinction, il faut juste que cela me provoque l’étincelle, ça peut être du métal ou tout autre style peux importe, tant qu’il y a l’âme. J’essaie malgré tout de ne pas être influencer par ce que j’écoute sur le moment, pour garder le style qui m’ai propre, je ne pense pas toujours y arrivé mais j’essaie en tout cas (rire !). Les textes quand à eux sont inspirés par la vie en générale, il me suffit de regarder autour de moi, le monde dans lequel ont vit me dégoute de plus en plus chaque jour, je retranscris ce dégout tout simplement. Toutes les valeurs que nos ancêtres avaient sont aujourd’hui perdues, mises au second plan, toutes ces valeurs, d’honneur de respect, de fierté sont bafouées pour le profit, l’argent roi, c’est que j’ai toujours mis en avant dans Gergovia.

-Est-ce que Gergovia joue en live?

Non, j’ai fait quelques concerts il y a quelques années, mais plus maintenant. Il est de plus en plus dur de trouver des dates et surtout de ne pas perdre trop d’argent, j’ai une famille à nourrir et je préfère garder mon argent pour eux. Je suis conscient qu’un petit projet comme le mien est quasiment invisible sans faire de concert mais c’est comme ça. Je ne peux pas me permettre de claquer tout mon fric dans du live. Je n’exclus pas le fait de faire des concerts, mais pas à n’importe quel prix.

-Que nous prépares-tu pour la suite?

A l’heure où je te parle rien du tout, je n’ai absolument rien de composé ni d’écrit, ça fera plaisir à mes détracteurs (rire !) malheureusement pour eux, je vais m’y remettre et sortir un nouvel album (rires !) dans quelques temps un an deux peut être trois, l’avenir nous le dira.

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock



 




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