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TANG
CHRONIQUE TANG - review
Contact groupe http://www.tangtangtang.net/wordpress
Audio / Video
Mise en ligne le : 26 avril 2012  | Intervieweur : KiLa | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
1- Bonjour Tang ! Ravie de pouvoir vous interviewer aujourd\'hui à l\'occasion de la sortie de votre dernier album, \"Dynamite Drug Diamond\"... Tout d\'abord, pourriez-vous faire une brève présentation de votre groupe pour nos lecteurs ?

Ravis également ! Tang a fêté ses quinze ans d’existence. On a commencé à faire de la musique ensemble à la fin des années 90. A la base, on écoutait des groupes comme Sonic Youth, Fugazi, Pavement, Nirvana… Quelques démos, des concerts, un premier album, des concerts, un deuxième, des concerts, et maintenant un troisième. Au fil des années, on a essayé de développer et de personnaliser notre approche de la musique. On cherche à faire une musique forte en intensité et riche en mélodie, qui mêle à la fois le saturé, les dissonances, le cri, les belles envolées, les voix parlées et chantées et les rythmiques hypnotiques…

2- J\'avoue que vous officiez dans un registre que je ne connais que très peu, alors il m\'est difficile de me faire une idée de vos références musicales, pourriez-vous nous en dire plus ?

On évolue dans un style rock qui se teinte d’indie rock, de post-hardcore et de noise. Il y a des groupes qui nous ont marqués, Envy, Refused, At the drive in, Reiziger, Engine Down. Ces groupes sont quasiment tous à la retraite ou alors se reforment comme Refused. C’est peut être aussi pour ça que tu connais peu ce registre ! C’est has been… (Rire) Après nous ne sommes pas restés bloqués sur les groupes de cette époque. On écoute des musiques différentes et plus actuelles aussi...

3- Tang existe depuis pas mal d\'années maintenant, et malgré votre succès, il aura fallu 6 ans d\'attente pour que votre \"Dynamite Drug Diamond\" pointe le bout de son nez, comment expliquez-vous cela ? Quand le succès est au rendez-vous, certains en profitent pourtant pour \"surfer sur la vague\"!

Pour cet album, on a volontairement pris notre temps, même si on ne pensait pas que ca allait prendre 6 ans. Dans nos vies bien chargées, Tang est notre loisir. On compte pas sur notre musique pour payer le loyer et heureusement… Et bien sur loin de nous l’idée de surfer sur la vague. On cherche à évoluer sereinement et sortir des disques de qualité. Pour nous le groupe s’inscrit dans une certaine durée et une certaine authenticité…

4- 6 Ans depuis le dernier album, donc... vos fans devaient vous attendre au tournant ! C\'était le stress à sa sortie ou vous étiez sereins ?

A mon avis, beaucoup de nos auditeurs n’y pensaient même plus et s’étaient fait une raison. On était conscient du risque de se faire oublié à jamais… Heureusement, ce n’est pas le cas. L’accueil est chaleureux. Ca va…


5- D\'ailleurs, comment s\'est passé l\'enregistrement de \"Dynamite Drug Diamond\" ? Depuis quand travailliez-vous dessus ?

La composition de cet album nous a pris environ deux années. Ca peut paraître long, mais on est méticuleux. Il y a aussi la collaboration avec notre parolier, avec lequel on a fait un gros travail. Ca s’est fait en plusieurs sessions. Nous sommes rentrés en studio d’abord pour maquetter et ensuite pour enregistrer les versions instrumentales définitives, puis le chant, puis le mix. L’expérience au studio Boss Hog nous a beaucoup plu. Clément Decrock, nous a mis à l’aise, on avait du temps, on a pu essayer et aller au bout nos idées…

6- Pour ceux qui vous connaissent déjà, comment décrieriez vous ce D.D.D ? Qu\'est ce qui change dans cet album, vis à vis du \"Another Thousand days out of this world\" de 2006 ?

Les deux albums sont différents. Avec Dynamite Drug Diamond, on a essayé d’aller plus loin tout en restant intègre. Il est plus personnel, plus ouvert et varié. Il est aussi plus rock et plus direct. On est vraiment content de la production de cet album.

7- Plusieurs artistes ont fait des apparitions dans 4 de vos morceaux, vous nous en dîtes un peu plus là dessus ?

Effectivement, sur « Roses Out Of Chaos » on a invité une violoncelliste et un trompettiste sur « Hellissandur ». On a invité aussi notre ami Cyril à chanter sur « In Loving Memories » et Clément a pris les baguettes pour taper sur la fin d’ « Hellissandur ». En live, on invite aussi parfois nos potes à nous rejoindre. Ca vient renforcer l’efficacité des morceaux mais surtout on s’amuse…

8- L\'artwork de \"Dynamite Drug Diamond\" est ultra travaillé, graphique, original. Il marquera les esprits à coup sur ! C\'était important pour vous, de bosser le visuel à ce point ? Combien de temps ça a pris pour en arriver à ça ?

Cool… C’est vrai qu’il est plutôt réussi et un peu atypique. On a travaillé avec N.G. ChiWai. C’est un graphiste originaire de Hong Kong, qui n’avait jamais vraiment bossé sur le packaging de disque… C’est quelqu’un qui travaille super bien la matière et qui a su manier le concept de notre album, autour du triptyque. C’était important de réussir cette étape bien sur. Quitte à sortir à sortir un disque en « physique » autant qu’il donne envie…

9- Une chose est sure, vous savez-vous entourer des bonnes personnes ! Quelle est la collaboration qui vous a le plus marquée depuis l\'existence du groupe ?

En fait, Tang n’est pas constitué que de quatre musiciens. Depuis les débuts de l’aventure on travaille avec Gaël notre parolier Londonien et aussi avec Aurélien, qui nous à aidé à structurer et à développer le groupe. Ce sont les collaborations qui font que Tang sans eux ca ne serait pas tout à fait Tang…

10- Parlons live ! Je sais que vous avez une liste interminable de lieux de concerts, plus ou moins grands, mais y en a bien un qui vous aura marqué plus qu\'un autre, pour de bonnes ou de mauvaises raisons d\'ailleurs... Lequel ?

Moi, je me souviens d’un concert en première partie de Gojira, à Boulogne/Mer justement, où Mario Duplantier nous regardait du côté de la scène. C’était impressionnant d’avoir ses yeux posés sur nous en train de jouer et de se voir félicités à la fin. On a joué plusieurs fois avec eux. Excellents souvenirs… Quand tu sais où ils en sont aujourd’hui…

11- J\'avoue vous avoir découvert sur le tard, en 2011, lors d\'un de vos concerts à Boulogne sur Mer, j\'en garde un bon souvenir d\'ailleurs. Quel rapport gardez-vous vis à vis des concerts dans les petits bars locaux ?

Bah c’est cool. C’est sur c’est un peu différent, c’est plus détendu, il y a plus de proximité avec les personnes qui sont venus nous voir. Au fait, ce soir là, une de nos guitares a disparu. C’est une SG rouge, tu l’aurais pas vue ?

12- Quels sont les projets pour cette année ? Une tournée en préparation ? Dîtes nous tout !

L’objectif c’est de faire des concerts et essayer de sortir un peu de France aussi. On s’est remis à composer, on va essayer de ne pas mettre 6 ans pour ressortir un autre album surtout !

13- On en vient à la fin de l\'interview, puisqu\'il faut bien qu\'il y en ait une ! Si on a oublié de parler de quelque chose, c\'est le moment ! Merci d\'avoir pris le temps de répondre à cette interview, je vous laisse le mot de la fin !

Muchas Gracias, Viva la musica, Aquellos son ricos, que tienen amigos…

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock



 




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