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ZARDENS
CHRONIQUE ZARDENS - review
Contact groupe http://www.zardens.be
Audio / Video
Mise en ligne le : 02 avril 2012  | Intervieweur : Barclau | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
- Peux-tu nous parler du nom du groupe, son origine, son sens?

(Warnacht)
L'origine du nom Zardens provient de notre localisation et de notre région, nous habitons à quelques kilomètres d'endroits mythiques et qui m'inspirent, dont les forêts ardennaises et ses vallons. A part notre localisation je ne vois aucun sens particulier pour le nom de Zardens, je voulais qu'il soit fort cours et en deux syllabes.
L'origine du groupe remonte à 2008, j'avais quelques fragments du futur album "Breeding The Dark" en tête et j'avais réalisé quelques démos avec une batterie électronique. Ce qui m'a permis de les présenter à Pascal Moraux puis à Jonas Sanders avant l'enregistrement.

- Le line-up du groupe a l\'air d\'être en constante évolution, est-ce en vue des concerts particulièrement, ou aussi de la composition?

(Warnacht)
Je connais Pascal depuis pas mal d'année et nous avions collaboré au groupe Moribund (Dark Metal), puis nous nous sommes séparés en 1999 après notre premier EP. Après plusieurs essais, j'ai pu le convaincre de participer à Zardens en tant que chanteur, mais aussi en tant que mixeur pour notre premier album. Il a même collaboré à l'écriture et à l'enregistrement de guitare, basse et synthé. Zardens ne serait pas ce qu'il est sans Pascal, je lui dois vraiment beaucoup.
En février 2011 nous avons recruté Jonas Sanders, un des meilleurs batteurs du royaume, c'est lui qui a enregistré l'album dans son intégralité. Il a tout à fait compris le sens que l'on désirait pour l'album, froid et sans concession, son approche de la musique a été d'un grand soutient.
Au mois de septembre 2011, nous avons recruté deux excellents musiciens destinés au début au LIVE, Oliwar pour la Batterie et Fred Kienen pour la basse. Leurs compétences respectives va bien au-delà de mes espérances. Ils apportent une dimension unique au groupe et collaborent désormais pleinement à l'élaboration et à la composition de notre deuxième album…

(Pascal)
Notre premier album « Breeding The Dark » est plus le fruit d’une collaboration en duo ; Warnacht et moi ; en ce qui concerne les compositions. Nous sommes particulièrement satisfaits du travail de Jonas mais il ne désirait pas rester avec nous de manière permanente. A présent nous sommes quatre et c’est ainsi que nous jouons en live et que nous enregistrerons le deuxième opus. C’est non seulement plus simple mais aussi plus excitant d’être un « vrai » groupe.

- Comment s\'est passé la composition de Breeding The Dark?

(Warnacht)
Le concept général des morceaux instrumentaux ont été réalisé par mes soins, les premières structures et arrangements aussi. Pascal a arrangé aussi quelques morceaux pour qu'ils soient parfaitement adaptés au chant. Nous avons donc composé la musique en premier et inclus les paroles par la suite.
(Pascal)
Quand j’ai rejoint Warnacht il avait quelques compos et il avait un fil conducteur concernant les parties instrumentales. Ayant pris part au projet en tant que chanteur et ingénieur du son j’ai d’abord préféré me concentrer sur mon travail, à savoir l’écriture des lignes vocales, des textes et le son, ce qui me tenait déjà fort occupé. Etant aussi guitariste j’ai composé et enregistré un morceau pour l’album et j’ai aussi composé et programmé le morceau d’intro au synthé.


- Pour l\'écriture des textes est-ce un travail personnel ou le fruit d\'une concertation?

(Warnacht)
Je ne m'occupe pas des paroles et des textes, Pascal a eu l'entière liberté d'exprimer ce qu'il souhaitait, la seule petite direction que j'ai voulu lui donner fut de composer des textes à tendances fantastiques.

(Oli)
A l'avenir j'aimerais apporter ma contribution à ce niveau, un travail a déjà été fait dans ce sens avec Pascal sur les nouvelles compositions. Cependant, il faut que les textes lui "parlent" et correspondent à sa manière de poser le chant, écrire à 4 mains n'est pas un exercice facile mais nous allons nous y atteler..

(Pascal)
J’ai écrit la totalité des textes de l’album à l’exception d’un seul : « The Dissenter » , qui a été confié à Pascale Ernest. Pour la suite je partagerai donc le travail avec Oli…

- L\'auto production était un choix pour pouvoir être libre, ou une solution de passage en attendant une éventuelle signature?

(Warnacht)
Il est toujours mieux d'obtenir des fonds nécessaire à l'élaboration d'un album. Ceux-ci pouvant venir d'un label. Dans notre cas ce fut un choix bien réfléchi, je n'ai pas voulu attendre des sources financières extérieures, l'album ne serait pas encore sorti à l'heure où je te parle. Nous sommes en effet plus libres en autoproduisant, mais cela requiert une discipline de fer et une concentration continue pendant 2 ans !

(Pascal)
A défaut d’avoir obtenu des fonds pour produire notre premier album, nous sommes à présent signés sur Ultimhate records. Notre stratégie s’est avérée payante…

- Vous avez tous une bonne expérience, est-ce que Zardens est le seul groupe dans lequel vous jouez tous, ou continuez-vous à être dans plusieurs groupes?

(Warnacht)
Je m'y consacre à 100%.

(Oli) Idem

(Pascal)
Je joue dans From Beyond, groupe de thrash-metal que j’ai en partie fondé en 2000 et dans lequel je suis guitariste à part entière et aussi vocaliste. 2 albums sont sortis sur le label Painkiller records en 2003 et 2007 respectivement.

(Fred)
Je joue également dans un autre groupe 'La Poupée Sanglante' (groupe Pop/Rock dans l'univers de Tim Burton), dans lequel je peux exploiter mes autres compétences musicales.


- Pour l\'artwork, Wyldraven avait le champ libre? A-t-il fait la pochette avant ou après avoir entendu le disque?
(Warnacht)
J'ai contacté Wyldraven bien avant la sortie de l'album, en septembre 2011.
C'est un grand artiste, son art correspond à l'atmosphére de Zardens.
Je penserai encore à lui pour le prochain album. Il m'a fourni avec son autorisation deux images indépendantes, la couverture du layout est en fait une combinaison de ses deux images.

- Zardens fait du black/death metal, dans la continuité de la scène scandinave des 90\'s. Est-ce une façon de vouloir faire vivre une certaine façon de faire du metal, ou plus simplement quand vous composez c\'est comme ça que les riffs viennent?

(Warnacht)
Je suis content que tu poses cette question à savoir si c'est pour nous une façon de faire vivre ce style de metal, je te réponds par un GRAND OUI. Mon background musical s'étend de 1970 à 1999 pour mes influences, je ne pense pas être très bon copain avec la scène metal moderne.

(Pascal)
Zardens joue dans la veine des premiers groupes black/death scandinaves et j’aime ça. J’ai grandi avec le metal classique des années 70/ 80 et avec le metal extrême de la première moitié des années 90. Sans poser de refus délibéré de la nouveauté j’avoue que je cherche surtout à me faire plaisir en pratiquant un style qui me tient à cœur et plait toujours autant aux puristes.

(Fred)
Disons que notre adolescence a été bercée par le metal des 80's et 90's, c'est dans ces années que ce style a réellement évolué et a pris une place importante dans ma conception musicale. Dès que Warnacht m'a présenté l'univers musical de Zardens, j'ai eu la réelle sensation de faire un bon dans le passé. Ce groupe me permet de ramener ce style au goût du jour abordé avec l'expérience et la maturité acquise.
(Oli)
Pour moi, le jeu est spontané et ensuite travaillé et posé. Je ne cherche pas à avoir un jeu typé "black" ou "death"..., je joue mon jeu de la manière dont j'estime qu'il colle au titre proposé. La musique est primaire et agressive, le jeu de batterie doit l'être tout autant. 4 individus qui font de la musique ensemble la vivent et la ressentent chacun à leur façon, pour ma part, je suis ouvert à tout style passé, présent ou à venir...

- Pour vous, le black metal est-il simplement une esthétique musicale ou une façon de voir, voire une façon de vivre?

(Warnacht)
Je le conçois comme une esthétique musicale.
(Oli)
Je crois que pour des musiciens passionnés la musique en général est un art de vivre. On vit la musique quelle qu'elle soit...intensément dès l'instant où elle nous parle.
(Fred)
Je rejoins l'avis d'Oli, je ne me suis jamais arrêté sur un style précis dès que la musique me parle. Pour 'la façon de vivre le black metal', je pense que cette vision est éteinte depuis de nombreuses années avec la perte d'influence de 'l'Inner Circle'. La philosophie de cette époque s'est perdue pour ne laisser la place qu'au style musical.
(Pascal)
Esthétique musicale ça va de soi. La musique est une de mes principales raisons de vivre. Comme je le disais précédemment cette passion qui m’anime va bien au-delà de l’étiquette black/death qui ne saurait à elle seule résumer mon style de vie.
Merci pour l’entrevue.

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock



 




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