1- Salut les CHILDREN OF DOOM, pouvez-vous nous présenter votre line-up?
Comment est né votre combo?

Salut! Alors COD c’est Ben à la Bass, qui joue dans Infamy (Black Metal), Vincent MacDoom à la batterie, lui aussi dans Infamy et MassGrave (Death/Trash) et Tétar guitare/chant, Sax, qui fait du bruit dans Eviscération et Chaos Echoes (Death). Children c’est avant tout, comme pour beaucoup de groupe, une histoire de potes. A force de faire la teuf, des fest et tout un tas de truc ensemble, il allait bien finir par y avoir un gosse dans le tiroir. Et ce fût COD, né de notre volonté commune de faire notre son perso.

2- Pourquoi avoir choisi \"Children of doom\" comme patronyme?

A l’époque où l’on cherché un nom, je délirais avec MacDoom en disant qu’il était un children of the grave. Richy, un frangin de Massgrave, Infamy et Evisceration ma dis alors, « et pourquoi pas Children of Doom ». Et même si c’était comme le pif au milieu de la figure et qu’il existait déjà vingt mille groupes avec le mot children dedans, j’ai quand même trouvé ça trop cool. D’abord pour la référence à Saint Vitus. Et pour la zic d’Hendrix, Voodoo child qui ma toujours fait plané. En plus, y’a tout un délire de sens qui nous collait bien à la peau.

3- On a dû vous en parler souvent, mais vous vouez un culte à MOTÖRHEAD, en quoi vous influence-t-il?

Je ne pense pas qu’on vous un culte particulier à Motörhead, c’est juste un des groupes les plus mortel qui soit. Et ils ont un son et une image qui nous a toujours branché. Aujourd’hui tout le monde les aimes et reconnais leur talent. C’est d’ailleurs une putain de bonne chose. Mais à un moment, ce n’était vraiment pas un groupe « hype », tu ne trouvais pas leur T-shirt à pimkie ou sur des gamins. C’était vraiment un groupe pour les sales types et malgré tout ce qu’il prenait dans la gueule ils se sont toujours imposés. Un connard de Philippe Manœuvre anglais les avait même qualifiés de plus mauvais groupe du monde et regarde ou ils en sont. Classe ultime ! Au-delà de leur musique je dirais que c’est plus dans l’attitude qu’il nous inspire.

4- Quels sont les thèmes abordés dans vos textes?

Le choix des thèmes est très large, il n’y a en fait pas de limite, pour le peu qu’un thème nous inspire. On parle parfois des guerres et de tout ce putain de racisme et de nationalisme qui perdure malgré tous les ravages que ça a déjà pu faire, puis on cause de baise, d’embrouille ou de viré en bécane, dans un univers onirique ou sur les routes exotiques d’Orient…

5- Quelles sont les évolutions notables par rapport à votre démo?

Le travail du son a était plus important en studio. Raph d’Echoes studio a vraiment mis en place l’ambiance de chaque morceaux et nous a trouvé un son au poil. Les compos quant à elle sonnent plus comme du COD car avec le temps nous maîtrisons mieux nos influences, qui peuvent aller du punk au blues, et nous parvenons mieux à les mêler ensemble.





6- Comment se passe le processus de composition?

Là encore avec les Children tout reste plutôt libre. Soit c’est une série de riffs apportés par l’un de nous que l’on met en place tous ensemble, ou alors on tire profit d’un jam qui l’a fait ou bien même on peut pondre une zic autour d’une gamme qui nous branche… enfin bref tout est cool tant que ça nous botte.

7- Les influences BLACK SABBATH sont très présentes sur votre album, est ce que ce groupe est une source d'inspiration pour vous?

La question serait plutôt pour quel groupe Black Sab n’est pas une influence ? Et surtout pour nous qui prétendons faire un truc proche du doom, l’influence Black Sab et incontournable. On ne né pas avant son père !

8- Avez-vous d'autres influences?

A mon sens la principale reste celle de Saint Vitus, autant par le son que par l’esprit. Mais nous n’avons pas vraiment de limite en matière de zic. Que ce soit hardcore, jazz, oï, Black, hip hop, blues, zic trad… tant que la zic le fait, alors de près ou de loin ça peut devenir une influence.

9- \"Mia\'s desert\" est un instrumental assez mystérieux, pouvez-vous nous en dire plus?

Elle est née du désir de faire une instrumentale. Alors qu’elle n’était faite à la base que de quelque riff, pas mal d’éléments comme le sax sont venus se greffer dessus pour en faire un morceau plutôt « desert trip ». Quant au nom, c’est un hommage au lapin de MacDoom et la meuf de Pulp Fiction tous les deux prénommés Mia.

10- La production du disque est très "grasse", très "roots", est-ce une démarche volontaire de votre part?

C’est volontaire oui. Mais de toute façon, une zic aussi crue que la nôtre n’aurait vraiment ressemblé à rien avec un son high tech !

11- Ce disque est sorti en 2011, avez-vous déjà d'autres titres en poche ?
Et si oui, dans quelles directions vont-ils?

Oui, on a composé la plupart du petit frère qu’on devrait enregistrer à l’automne. Et ça devrait enfoncer le clou. Certains disent que nous ne sommes pas doom rapport au tempo de certaines zics et les nouvelles compos devraient encore les faire marrer ! Le son de COD c’est avant tout une musique bâtarde au carrefour de tout ce qui peut nous influencer dans nos vies, et ça devrait bien se sentir.


12- Avez-vous des concerts de prévus?

Une nouvelle édition de triumvirat of doom prévus pour septembre et qui devrait plutôt se passer à l’Est. Sinon on s’active pour monter une tournée pour le début 2013.

13- Quel groupe ou artiste fait l'unanimité au sein de CHILDERN OF DOOM?

Hou là, il y en a plein. Mais ce qui me vient en premier c’est Saint Vitus et Bathory.



14- Qu'est-ce que vous écoutez actuellement?

Tétar : Pas mal de Jazz, Monk, Parker, Mingus… et de l’extrême aussi, le dernier Portal et Antediluvian.
Ben : un peu de tout, The Casualties, Oi Polloi, Darkthrone, Deep Purple, Muddy Waters, Acid King, John Lee Hooker, Hawkwind...
Vincent: en ce moment du Black Metal en particulier du Darkthrone

15- En tant que jeune groupe, comment jugez-vous l'importance d'internet dans la musique?

Comme pour beaucoup de chose aujourd’hui, c’est primordial. De toute façon la plupart des auditeurs passe par le net. Que ce soit pour avoir des infos sur un groupe, sur un fest ou un concert, pour acheter ou écouter de la musique… Pour fonctionner aujourd’hui tu vas forcement devoir y être d’une façon ou d’une autre. Mais je ne pense pas non plus que ce soit la mort du papier comme certain dise. Perso, je retiens bien mieux une date et je vais plus facilement m'y rendre si j’ai un beau Fly papier entre les mains.


16- Un dernier petit mot pour nos lecteurs? Merci à vous de nous avoir accordé de votre temps, nous vous souhaitons le meilleur pour la suite. Stay doom!!

Yep! Grand merci à vous pour ces lignes ! Soutenez les groupes et tous ceux qui participe à la vie du spectacle, afin qu’il reste vivant. Déplacez vous aux concerts bordel ! Et roulez en vielle brelle !