1) Hails SIN AND DEATH ! La traditionnelle question rébarbative pour commencer, mais bon. Pouvez-vous vous présenter pour nos lecteurs qui ne vous connaissent pas encore.

Cédric (chant): Bonjour à toi et à tous les lecteurs de Pavillon 666. Nous sommes donc Sin And Death, nous nous sommes formés en 2003 en région parisienne, et nous pratiquons un «dark» métal aux influence diverses. Nous avons déjà sorti une démo suivie d’un EP éponyme en 2006 avant de franchir le cap du premier album cette année avec Engrenage. Tout cela en parallèle de concerts divers et variés, le live étant quelque chose que nous affectionnons particulièrement.

2) Tout d'abord, parlons un peu de l'artwork, surtout de la pochette qui m'a pas mal intriguée. Pourriez-vous expliquer quelle est la symbolique de cette pochette ?

En fait, la pochette représente un Polyphon, sorte de grosse boîte à musique. Ce qui nous a intéressés ici, c’était, d’une part, le côté purement formel de l’objet, qui a un fort cachet, et d’autre part, la représentation faîte à travers lui d’un mécanisme, d’un engrenage - justement - visible, entraînant les notes de musique, et résumant ainsi les différentes parties de la mécanique en jeu, composées des différentes chansons de l’album. De la sorte, la pochette fait donc office d’introduction à la logique visuelle et auditive du disque, déployée à partir de ce Polyphon. Chaque titre, chaque scène, chaque photo, même la galette, s’y rapporte, de façon à proposer, au final, un projet homogène.

3) J'ai cru remarquer dans votre musique un petit côté cinématographie que ce soit dans les ambiances, quelques samples ou vos photos mises en scènes sur le livret. Vous êtes cinéphiles ? C'était important de donner une dimension comme celle-ci à votre musique ?

Tu as bien remarqué! Effectivement, ce petit côté cinématographique se retrouve à tous les stades, auditifs et visuels. Mais nous avons fait en sorte qu’il ne prenne pas complètement le pas sur la musique en elle-même. En réalité, ce n’était pas important en soi de donner cette dimension à notre musique, mais, comme nous sommes tous attachés, de près ou de loin, au médium cinématographique, elle s’est imposée d’elle-même, naturellement, au cours du processus de composition et d’écriture des textes. Enfin, j’ai personnellement suivi des études de cinéma.

4) Comment est venue l'idée du studio d'enregistrement que je trouve personnellement bien choisi ? Comment s'est passée la rencontre avec Zoé et les sessions studios par la suite ?

Pour ce qui est du studio d’enregistrement, nous étions plusieurs à connaître personnellement Zoé. Après avoir écouté plusieurs de ses réalisations, mêlant à la fois vocaux clairs/death/black, de grosses guitares, et des claviers, nous avons décidé de travailler avec lui. Les sessions studios se sont très bien déroulées, elles ont été étalées sur plusieurs mois, afin que les plannings de chacun concordent correctement. Travailler avec Zoé a été un vrai plaisir: il a fait preuve d’un grand professionnalisme, doublé d’un vrai franc-parler, et d’une bonne dose d’humour. Il a vraiment été à l’écoute, fait preuve d’une grande patience, sans oublier de donner son avis quand cela pouvait être constructif.

5) Comment avez-vous décidé de sortir cet album en auto-production ?

La question ne s'est pas vraiment posée. L'album était prêt, nous savions ce que nous voulions faire et avec qui le faire. C'est donc tout naturellement que nous nous sommes lancés. Ce qui ne veux pas dire que nous n'allons pas nous associer à une structure pour la suite, le but étant quand même, au final, de pouvoir avoir les moyens de faire découvrir notre musique à tous ceux susceptibles d’y trouver leur compte, aussi bien sur CD qu’en live.

6) Quels sont vos influences personnelles, musique, littérature... Bref, les choses qui vous inspirent de manière générale ?

Vaste question! Pour résumer, et éviter de faire une longue et rebutante liste, je dirais que nos influences sont nombreuses et hétérogènes! D’un point de vue purement musical, chaque membre possède des influences différentes. En restant dans l’univers métal, je pense qu’on peut trouver des sources d’inspiration dans à peu près tous les styles, allant du métal symphonique au gros death à la Benighted par exemple. A titre personnel, je rajouterais bien Moonspell et Septic Flesh, entre beaucoup d’autre. Niveau littérature, on peut trouver du Stephen King, du René Barjavel par exemple encore une fois. Et, comme évoqué précédemment, le cinéma dans sa globalité est aussi une grosse source d’inspiration, de l’expressionnisme allemand jusqu’aux films d’horreur récents.

7) Avez-vous une tournée ou des dates de concerts à venir ?

Oui, nous avons quelques dates à vous proposer pour l’instant: le 24 février, au Before, à Conflans Sainte-Honorine dans le 78, en compagnie de Seide et Uluun; le 6 avril à l’Établi, à Malakoff, dans le 92, avec Winterburst; et le 26 juin au Batofar, à Paris, avec Charge et Crowmorph. N’hésitez pas à suivre nos actualités via les adresses données après!

8) Vu que votre album est en auto-production, je vous demande comment se le procurer, pour que les lecteurs s'intéressant au projet puissent facilement se procurer l'objet. Une adresse mail, un contact ?

Tout à fait, vous pouvez aller sur notre site internet www.sinanddeath.com, à partir duquel vous aurez accès directement au Myspace, Facebook, à notre shop online, et, si vous préférez, à notre contact direct, à savoir sinanddeath@hotmail.fr .

9) Merci pour avoir répondu aux questions ! Je vous laisse le soin du dernier mot pour les lecteurs !

Merci à tous de nous avoir lus jusque là, nous espérons que notre album vous plaira, et au plaisir de vous croiser au détour d’un concert!