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THE WASHINGTONIANS
CHRONIQUE THE WASHINGTONIANS - review
Contact groupe http://thewashingtonians.bandcamp.com/
Audio / Video
Mise en ligne le : 12 février 2012  | Intervieweur : g-rom | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
1- Salut \"The Washingtonians\", pouvez-vous nous présenter le groupe?

Antoine : Salut, alors nous sommes quatre, il y a Garth au chant, Eric à la guitare, Tof à la basse, Antoine, à la batterie. On s’est formé fin 2008 et on a une démo, un lp, et quelques apparitions sur des compiles à notre actif.

Eric : Avec Antoine et Garth on avait déjà pas mal joué ensemble dans différents groupes, donc les choses se sont mises en place rapidement et simplement.

2- Etes-vous tous originaires de Poitiers?

Antoine : Plus ou moins, Tof et Garth sont du coin, mais Eric et moi ne sommes pas du tout originaires de la région, lui y a habité quelques années, et est maintenant sur Angers, et moi j’y suis depuis une dizaine d’années environ.


3-Pourquoi \"The Washingtonians\" comme patronyme?

Antoine : C’est Garth qui y a pensé, en référence au moyen métrage du même nom « The Washingtonians », de Peter Medak, qui a travaillé sur énormément de séries, notamment The Wire, Carnivalè, Les Contes de la Crypte, et même Magnum... C’est tiré de la série des « Masters of Horror », on y apprend que George Washington était en fait le leader d’une communauté meurtrière et cannibale.
Histoire qui vient elle-même d’une nouvelle du même nom. Le film est complètement con mais bien fun.

4- Votre style est assez agressif et n\'est pas sans rappeler NAPALM DEATH, est-ce votre influence principale? En avez-vous d\'autres?

Antoine : Napalm au final n’est pas vraiment une influence, évidemment on aime tous beaucoup ce groupe mais on n’a pas spécialement souhaité « s’approcher » de leur musique. Souvent la comparaison se fait au niveau du chant essentiellement.
On est plutôt influencés par des groupes comme Skitsystem, The Spudmonsters, Genocide Superstars, Zeke, et de façon générale tout ce qui est speed, brut et hargneux.

5- Quels sont les thèmes abordés dans vos textes?

Eric : Je crois que Garth parle un peu de tout ce qui l’intéresse sur le moment : des films, des délires, l’actualité qui l’inspire. Bref rien en particulier et en tout cas rien de « revendicatif. » Pour ce côté là la musique (chant inclus) se suffit à elle-même.

6- La première mouture de \"Severed heads\" est sortie il y a deux ans, pourquoi ce laps de temps entre les deux versions?

Tof : Disons qu’à la sortie du vinyle, on ne pensait même pas sortir de version cd. On n’est pas non plus adepte du boitier cristal et puis surtout on n’avait pas une thune...

Eric : Ca s’est fait par un concours de circonstances. On en a discuté avec Alexis de GHEEA MUSIC pendant un concert. Il était intéressé pour nous filer un coup de main et Antoine et Tof ont ajouté le reste à travers leurs labels respectifs, Beards and Bones et Migouri.

Antoine: comme le dit Tof, on ne pensait même pas faire de cds au départ, c’est juste qu’après quelques demandes on s’est dit que ce serait peut être pas mal en fin de compte, à condition d’en faire quelque chose qui nous plaisait vraiment, une copie conforme du lp n’aurait pas eu grand intérêt, surtout plus d’une année après la sortie.

7- Ce premier album sort sous forme digipack conçu de manière très professionnelle, comment avez-vous fait pour d\'obtenir un tel résultat?

Tof : C’est marrant que tu dises ça car c’est tout l’inverse. Le processus a été assez simple. On savait qu’on ne voulait pas de boitier cristal donc il ne restait plus que le digipack. On est passé au Labo de sérigraphie de la Fanzinothèque à Poitiers, et ils nous ont fait voir les différents formats qu’ils pouvaient réaliser.
J’ai récupéré le gabarit, Rica(l’auteur de la pochette) m’a envoyé le dessin en noir et blanc et j’ai bidouillé avec l’aide de Fredo « The Downsizer » sur photoshop. La Fanzinothèque s’est ensuite chargée de la sérigraphie.

Eric : Juste pour préciser ce que Tof vient de dire pour ceux qui ne sont pas de Poitiers : Fredo « the downsizer » c’est le graphiste avec qui on bosse régulièrement. C’est notamment lui qui a fait la pochette de notre première démo et la mise en page pour le LP. La Fanzinothèque c’est la bibliothèque de fanzine qui se situe au Confort Moderne à Poitiers. Elle organise aussi des expo, des ateliers, fait du travail d’impression en sérigraphie… (www.fanzino.org).

8- La pochette, signé Rica, est très surprenante et peut rappeler le graphisme de Relapse Records, pouvez-vous nous en expliquer la signification?

Tof : Rica est un pote à moi et j’adore son coup de crayon. On lui a donc demandé s’il était intéressé, s’il avait le temps. Il nous a dit ok. Du coup, on lui a laissé carte blanche, il connaissait juste le nom de l’album et la signification de The Washingtonians. Nous ne savions même pas ce qu’il allait nous montrer et au final on est super contents du résultat. Allez donc voir ses dessins sur son blog : http://charkyyy.free.fr/blog/


9- Votre son est très brut, est-ce une volonté de votre part ou est-ce venu au moment du mixage?

Tof : Ca s’est fait assez naturellement, on voulait juste que ce soit rentre dedans.

Eric : Je ne sais pas si c’est le résultat parfait qu’on voulait, mais il est quand même pas mal je trouve. On a bossé avec Lionel du Studio 4 (http://studio04.fr) chez qui on a tout enregistré et qui est d’ailleurs un pote avec qui on a joué dans différents groupes.

10- Le morceau qui clôt l\'album est d\'une lourdeur extrême, complètement à l\'inverse du reste de l\'album, pourquoi un tel titre?

Eric : Comme Antoine le disait dans une autre interview, c’est plus un truc qu’on avait envie de faire depuis longtemps mais qui s’est décidé un peu à l’arrache le premier jour de studio. On avait quelques riffs qui traînaient avec Antoine, on les a mis en commun, on a bossé un peu tout ça et c’était parti pour l’enregistrement ! On a foutu une intro qu’on a faite sur un vieux clavier. Et puis ça faisait du bien après un truc bourrin.

Tof : Une sorte d’interlude…

Antoine :…mais à la fin !

11- Allez-vous persévérer dans cette direction à l\'avenir?

Tof : Au vu de la douzaine de nouveaux morceaux qu’on a, je peux te dire que non mais c’est pas exclu qu’on refasse un morceau lent. Après, on ne s’oblige à rien du tout, on n’a pas non plus de barrières.

12- Quelle est votre manière de composer?

Tof : Antoine et Eric ramènent des riffs et après on les bosse en répète.

Eric : En effet, avec Antoine on ramène un ou des riff(s) ou une idée de riff ou une idée plus ou moins précise de morceau, ou même aucune idée du tout et on trouve quelque-chose en jouant. On bosse les arrangements ensuite tous ensemble. Dans tous les cas ça reste simple : si c’est trop prise de tête ou si on le sent moyennement on passe à autre chose.

13- La scène française est en plein renouveau et un album comme le vôtre risque de faire pas mal bouger les lignes, que pensez-vous justement de cette nouvelle scène française?

Tof : Effectivement, y’a de très bons groupes mais je ne me sens pas du tout de juger cette scène.

Antoine : ouais pas évident d’avoir un regard objectif sur tout ça, y’a un sacré paquet de trucs bien en France, et depuis longtemps, mais avec internet c’est beaucoup plus visible aujourd’hui. Les bonnes découvertes françaises « récentes » en ce qui me concerne c’est Ancre, Ultracoït, Abject Object, le nouveau Aguirre, Benighted(ok c’est pas récent mais bon…),Eibon, et Stuntman sur scène aussi.

14- En tant que jeune groupe, quel regard portez-vous sur Internet?

Tof : C’est un outil très utile, tu peux faire circuler ta musique beaucoup plus facilement que ce soit avec tous les forums, webzine. L’information va plus vite. Disons qu’Internet est un très bon accessoire.

Eric : Je suis d’accord avec Tof c’est un excellent moyen de diffusion et de communication. Ca permet aussi d’écouter tout un tas de groupes que je n’aurais pas eu l’idée d’aller écouter autrement. Maintenant, cette profusion et la facilité avec laquelle on a accès à tout ça c’est un peu sa qualité et son défaut. Comme le dit Tof ça doit rester un accessoire.

15- Vous avez déjà un paquet de concerts derrière vous, est-ce un exercice que vous appréciez?

Tof : Oui, on aime bien partir ensemble dans un camion et faire pleins de bornes, rencontrer les gens et accessoirement balancer notre musique. Après, c’est pas non plus très facile de caler les plannings de chacun pour partir, on a tous pas mal d’occupations, des enfants pour certains …

Eric : Oui on aime être ensemble, se taquiner la guitare tous les soirs, se faire de nouveaux amis avec qui jouer. La vie d’un groupe de crust en tournée quoi, virile mais pleine de surprises…

16- En avez-vous de prévu pour 2012?

Tof : On doit aller jouer au Bloodshed Festival au Dynamo à Eindhoven avec entre autre Dropdead, Gride, Looking for an answer …. Et normalement une dizaine de jours à Cuba l’année prochaine pour le Brutal Fest, un festival itinérant. On va essayer aussi de faire quelques dates dans le nord-est de la France aussi.

Eric : Ouais, quelques plans mais pas assez... D’ailleurs si des gens veulent nous faire jouer qu’ils n’hésitent surtout pas ! On est sympa et pas chiant pour la bouffe et l’alcool !

17- Un dernier petit mot pour nos lecteurs?

Lisez des fanzines, achetez les disques des petits groupes et venez aux concerts !!!
Si vous ne nous connaissez pas, téléchargez Severed Heads ici : mediafire.com mediafire.comy931ema22ytv340

Merci de nous avoir accordé un peu de votre temps, nous vous souhaitons le meilleur pour l\'avenir qui, avec \"Severed Heads\" s\'annonce radieux.

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock



 




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