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GRAND CENTRAL |
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Mise en ligne le : 02 février 2012 | Intervieweur :
g-rom
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1- Salut GRAND CENTRAL, peux-tu nous présenter le groupe? Clément : Nous sommes un groupe de 5 mecs, formé il y a à peu près 2 ans. Et qui jouons ce que l'on imagine être une sorte de punk hardcore biberonné au rock'n'roll, où viennent se glisser des influences stoner, desert rock, etc. 2- Peux-tu nous raconter la genèse du groupe? Clément : Nous jouions tous dans différents groupes qui ont duré plus ou moins longtemps mais qui ont été amenés à splitter plus ou moins en même temps. On se connaissait tous bien et on en est venu à vouloir monter un groupe qui ferait table rase de nos expériences précédentes. On a composé quelques titres assez vite, on a tâtonné un peu, fait le tri et puis on s'est décidé à coucher ces titres sur bande. Voilà où nous en sommes. Renaud : pour être plus précis, j'étais merchman de SMS Crew tout en jouant dans Madame de Montespan, et quand nos deux formations ont splitées, le sujet est venu sur la table de monter un groupe ensemble. J'ai plus ou moins pris la place du batteur de SMS Crew et on a changé de style de musique. 3- Pourquoi Grand Central comme patronyme? Clément : Pour être honnête, on se cherchait un nom qui sonne bien tout simplement. On a tous fait une liste de ce qui nous plaisait et fait une sélection. Je crois que c'est ressorti d'un film, mais on aimait bien l'idée de grosse locomotive qui crache de la vapeur... 4- Etes-vous tous originaire d\'Ile De France? Clément : Ouais. On vient tous d'Essonne. Aux alentours d'Evry. Renaud: Moi je suis originaire de Périgueux (24-Dordogne) Florent : Nous y avons grandi et y vivons toujours (mais pas à Paris) 5- Quelles sont vos influences principales? Clément : On a grandit dans les années 90, donc on a pas mal été influencé par ce qui pouvait se faire à cette époque. Après comme tu dois le lire souvent, on écoute tous des trucs différents qui vont d'un extrême à l'autre. Mais le rock'n'roll c'est ce qui nous réunit. Florent : Nous écoutons tous de tout. Mais ce qui ressort le plus ce sont les groupes plutôt énergiques avec des riffs bien impactant. Comme les Gost Of the Thousand, mais on se retrouve aussi assez dans des choses plus ancienne : At the drive In. 6- Comment se déroule le processus de composition? Clément : Généralement une des guitares apporte une idée de riff ou un squelette de structure et on "jam" un peu pour voir quelle direction pourrait être la meilleure, et on peaufine, on arrange, on construit en gardant ce principe de spontanéité qu'on aime beaucoup. Florent :Une base, souvent une guitare. Puis chacun s’en inspire et rajoute ses ingrédients, c’est pas de la cuisine mais presque. Les morceaux prennent forme en groupe puis c’est l’affinage au fil des répétition. 7- \"Ep 01\" a été mixé par Benjamin Feuillade et masterisé par Alan Douches, comment a eu lieu ces deux rencontres? Clément : Avec Benjamin, ça fait une dizaine d'année qu'on se connaît. On a commencé à peu près en même temps, nous la musique, lui le son. Alan Douches on a eu de contact que par mail, parce que le mec bosse à NYC. C'est les potes de "Loco Muerte" qui nous ont parlé de ce plan mastering. Et on connaissait bien son travail, tous les Mastodon, Converge, Agnostic Front... Et le rapport qualité/prix a fini de nous convaincre. Florent : Pour Benjamin c’est une histoire de longue date. Clément, Bertrand et moi le connaissons de longue date. C’était une connaissance d’un ami qui nous l’a présenté il y a bien 10 ans lorsqu’avec SMS CREW (notre ancien groupe) nous voulions enregistrer notre premier EP. Depuis on travail toujours avec lui. Avec son assistant Valentin, c’est toujours la bonne ambiance. Un bon équilibre entre approche professionnelle et blague en série. 8- Benjamin Feuillade est surtout connu pour avoir collaboré avec les RITA MITSOUKO et Catherine Ringer, vouliez-vous donner un côté plus \"pop\" à votre musique? Clément : Non pas du tout, bien au contraire. On voulait quelque chose d'un peu rêche, avec du grain. Un truc qui sente le live. Ce mec, Benjamin, est super polyvalent et on se comprend vite. Et puis quand on s'est connu il était à fond dans Kickback. Renaud : ce qui est intéressant avec Benjamin c'est qu'il nous pousse à faire de notre mieux et il n'hésite pas à dire quand c'est a chier... Je me souviens d'une phrase qu'il m'a dit lors de l'enregistrement de l'EP, je voulais placer une descente de toms qui n'était pas assez bien exécuté à son goût et il m'a dit mot pour mot: "on dirait un mec qui tombe dans un escalier avec des sceaux d'eau vides dans les mains"... C'est peu conventionnel mais ça marche, il nous pousse toujours vers le haut. 9- Les titres qui composent le Ep sont-ils tous récents? Clément : Ils ont tous été composés sur une même période assez courte en fait, mais on ne voulait pas les sortir n'importe comment alors on a préféré attendre un peu et signer avec Hellvice I Vicious Records qui nous ont permis de faire les choses convenablement. 10- Au vu de la qualité de \"Ep 01\", 4 titres pour 12 minutes, c\'est bien trop court, on en veux beaucoup plus, avez-vous un album en préparation? Clément : On a dans l'idée d'en faire un c'est sûr et on bosse actuellement sur des nouveaux titres. On serait à l'heure actuelle incapables de donner une date. Florent : Nous sommes passés en studio à la fin 2011. Nous avons maquetté 6 titres pour pouvoir prendre un peu de recul sur l’ambiance générale des nouveaux titres. On en a profité pour faire poussé la chansonnette aux copains, Hendrik (Admiral’s Arms), Mathieu (Deep In Hate / From Wisdom To hatred) Il y a un split CD qui pourrait contenir trois des ces titres. C’est encore en projet mais ce serait avec un groupe Italien (…) et sortis avec HELL VICE EL VICIOUS, ceux qui s’occupent de notre EP. 11- Quels sont les thèmes abordés dans vos textes? Clément : Les textes de l'Ep tournent beaucoup autour des "perdants magnifiques". Les losers ordinaires, les seconds couteaux, les gens en marge. Ceux qui n'arrêtent pas de se poser des questions sur leur existence mais qui malgré tous leurs efforts arrive toujours deuxième. Ou ceux qui ont lâché prise, qui se laisse lentement glisser. Rien d'autobiographique, mais qui ne s'est jamais retrouvé dans une tornade d'interrogations quand tout foutait le camp... Mais aussi ceux qui s'y croient, les petites gloires de quartier qui se font un triomphal Everest de peu de choses en réalité. 12- Qu\'est ce que vous écoutez actuellement? Quel artiste ou album fait l\'unanimité dans le groupe? Clément : J'écoute pas mal le dernier Black Keys, Hanni El Khatib. Flower of Disease de Goatsnake, Win Us Over d'ASG, le dernier Mastodon, High On Fire, Orange Goblin, Watain... Et je ne me lasse pas du nouveau single du Klub des Loosers Renaud : je dois être un des seuls a écouter encore KATE BUSH (artiste en vogue dans les 80's) mais sinon j'écoute pleins de trucs comme The Dillinger Escape Plan, Pianos Become The Teeth, Foxy Shazam, les anciens Red Hot Chili Peppers (de 1985 à 1995), Frivolvol, Al Di Meola, UM, Wuizit, Earlsweatshirt, Puppetmastaz... Et bien d'autres... 13- Avez-vous des dates de concerts de prévue? Clément: Le 29 février à la Miroiterie avec Death Mercedes, le 3 mars à Limours (91). Et on va voir pour peut être quelques dates en Belgique et Pays-Bas début avril. Mais rien n'est moins sur... Renaud : en fait on a quelques projets de tournées mais rien de sur... 14- Hormis un album (oui, j\'insiste), avez-vous d\'autres projets? Clément : Avaler un maximum de kilomètres, jouer le plus souvent et le plus longtemps possible. On a aussi un projet de sortir un split avec le groupe italien "Tonight, We Dance!" qu'on sortira en collaboration avec Hellvice I Vicious Records et Mellowship Records (le nouveau label de notre batteur-Renaud) 15- En tant que jeune combo, quel avis portez-vous sur l\'importance du web dans la musique et la façon de la promouvoir? Clément : Malgré le fait qu'on soit resté attachés très fortement à l'objet, force est de constater que le modèle de consommation de la musique a changé très vite. On s'adapte et on ne se passe plus du web pour faire la promotion de notre musique, c'est quasiment impossible. La preuve, c'est qu'on a d'abord eu une distribution digitale avant d'en avoir une physique. Florent : je travail dans un magasin qui vend notamment de la musique. Le support physique est en perte de vitesse depuis de nombreuses années. La dématérialisation, le téléchargement est de toutes façons l’avenir. La consommation se fait sur un ordinateur ou un lecteur mp3. Il y aura toujours des gens qui aiment avoir l’objet CD. Mais la diffusion est bien trop compliquée. Les réseaux sociaux et d’une manière générale Internet permettent en quelques clicks de faire ce qui mettait des semaines auparavant. Le web est une chance, même si avec le temps il est de plus en plus difficile de se démarquer dans la masse. Ce qui fait la différence au final c’est peut-être bien la scène. 16- Un dernier mot pour tous nos lecteurs? Un grand merci à vous, de nous accorder du temps. Ce sont les gens comme vous qui nous permettent de nous démarquer et de découvrir des artistes. A tous lecteurs merci également, sans écoute la musique n’est rien. Et contactez nous si vous souhaitez venir nous voir en live ou bien acheter notre EP physique. La bière, le rock, la vie. Merci de nous avoir accordé de votre temps et encore merci pour ce Ep 01 ravageur. |
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