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LA PARTIE DU CERVEAU
CHRONIQUE LA PARTIE DU CERVEAU - review
Contact groupe http://lapartieducerveau.com/
Audio / Video
Mise en ligne le : 24 janvier 2012  | Intervieweur : Bakounine | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
1) Salut à vous, La Partie du Cerveau. Pour commencer, pouvez-vous vous présenter : votre line-up et votre histoire musicale ?

LPDC : le groupe est un trio basse-voix / guitare / batterie.
Bien qu'il s'agisse de notre premier EP, nous sommes un peu des vieux de la vieille : on se connait tous les 3 depuis plus de 20 ans.
On a commencé à jouer ensemble au début des années 90, dans un style un peu post-punk / gothique, on avait alors 17/18 ans.
Ca a duré quelques années, puis chacun a fait sa vie, mais on est toujours resté très liés. Passés nos 30 ans, on s'est dit que ça serait cool de remettre le couvert et les choses sont reparties.


2) Votre premier EP \" Surfaces\" vient de sortir. Pouvez-vous nous parler un peu du processus de composition et d\'enregistrement de celui-ci ?

LPDC : Le processus de composition suit en général le schéma suivant : à partir d'une suite de riffs plus ou moins élaborés, à la guitare ou à la basse, on construit tous ensemble en répétition l'architecture globale des morceaux. Pour l'enregistrement, on a fait appel à Sylvain Biguet dont on avait repéré le travail avec As We Draw. On a passé 3 jours en studio pour les prises, puis 3 jours de mixage. Sur les conseils de Sylvain, on a ensuite fait appel à Carl Saff pour le mastering.

3) Quelles sont vos principales influences ? Quel genre de musique écoutez-vous d\'ordinaire ?

LPDC : Nos influences sont assez larges, allant de l'Angleterre fin 70s/début 80s (Joy Division, Bauhaus), à l'Amérique des années 2000 (Neurosis, Isis), en passant par les groupes noisy des 90s (Jesus Lizard, Bästard).
Mais nous sommes également fans de dub, d'electro, de hardtek/hardcore ou de jazz avant-gardiste à la Zorn.


4) La voix du chanteur me rappelle fortement celle de Black Francis (Pixies). Est-ce une vraie influence pour lui ?

LPDC : C'est la 1ere fois qu'on nous fait cette réflexion. A vrai dire, ce n'est pas un groupe qu'on écoute particulièrement, mais ça n'est pas une comparaison déplaisante pour autant.

5) Comment décririez-vous votre musique en quelques mots ?

LPDC: On pourrait dire que notre musique est la résultat d'un compromis entre nos aspirations très diversifiées liées à nos goûts vraiment éclectiques, et le coté rock minimaliste de notre formation guitare/basse/batterie. On essaye de conserver un esprit punk, énergique, voire un peu à l'arrache. D'une manière générale, notre son est plutôt sombre, sorte de croisement entre du post rock et de la cold wave, pour citer des genres. En tout cas, on fait comme ça vient, en essayant d'être original dans nos structures.

6) Quelle est votre vision de la scène rock/metal en général ?

LPDC : on a l'impression que ces dernières années les barrières stylistiques sont beaucoup tombées, et cela semble une bonne chose. Lorsque nous étions ados, à la fin des 80s, il était par exemple inconcevable pour un fan de metal d'écouter autre chose que du metal. Aujourd'hui on sent un plus grand brassage des genres, tant au point de vue des groupes que du public.


7) Votre EP \"Surfaces\" est disponible en intégralité en téléchargement gratuit sur votre site. Quel est votre avis sur le téléchargement musical illégal, mauvaise ou bonne chose pour la musique ?

LPDC : On a tous les 3 des boulots en dehors de la musique. On assume donc totalement le côté autoproduction à perte de cet enregistrement. Le but n'est pas pour nous de vendre des disques, mais bien de nous faire connaître par les gens susceptibles d'apprécier notre style de son. Donc l'accès libre est pleinement revendiqué et ne nous apparaît en aucun cas illégal.

De manière plus général, internet représente un tel bouleversement dans les modes d'accès et d'échange de la musique qu'on ne pourra pas revenir en arrière.
Les majors se sont tellement gavées par rapport aux coûts réels d'un disque, que l'on ne peut pas vraiment blâmer des jeunes sans argent de télécharger gratuitement de la musique.
Après, il faudrait que tout le monde se discipline et ne pille pas à outrance, surtout de la musique de groupes qui pourraient tout juste en vivre, mais qui, du coup, n'en ont plus du tout la possibilité.
Une plateforme comme Emusic semble alors un bon compromis : en échange d'une participation financière raisonnable qui permet de ne pas léser les groupes ou les labels, on a accès à un catalogue très vaste d'albums.

8) Quels sont vos projets à venir (concerts, vidéo, véritable album, ...) ?

LPDC : A ce stade un seul projet concret, un concert le 27 janvier à Paris, au Café de Paris. Après, le but de cet enregistrement est de nous permettre de jouer plus régulièrement, partout là où voudra bien de nous.

9) Question stupide : Par rapport à votre nom, quelle partie du cerveau préférez-vous ? vous êtes plutôt cortex, thalamus, noyau lenticulaire, scissure calcarine... ?

LPDC : 'la partie du cerveau qui contrôle le cerveau' , ça devait être notre nom en fait, mais finalement on a préféré raccourcir.
Pour répondre à ta question, tout à fait pertinente, on pourrait citer la glande pinéale, le 3eme œil intérieur...

10) Merci d\'avoir répondu à cette interview. Je vous laisse les derniers mots.
LPDC : Merci à vous, keep the kick et bonne année !

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock



 




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