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PENDACT |
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Mise en ligne le : 17 janvier 2012 | Intervieweur :
borgir62
| Traducteur : |
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1) Bonjour, et tout d\'abord merci pour cette interview. Pouvez-vous nous faire une présentation de PENDACT ? Pendact est un groupe de death mélodique influencé par des groupes tel que Norther, Children of Bodom ou encore Kalmah. Nous sommes basés sur Nice, cependant le groupe s’est formé à Toulon. Il y a vécu pendant plusieurs années avant un split dû à la vie étudiante des membres. Jukka (chanteur/guitariste) a donc reformé le groupe après son déménagement sur Nice il y a un peu plus d’un an. Nous sommes actuellement formés de Jukka, John (Guitare), Valer (Basse) et Antoine (Batterie). Avant, nous fonctionnions avec un claviériste, présent dans le clip, mais depuis son départ en Septembre, nous travaillons sur samples. 2) Les différents changements de line-up n\'ont-ils pas mis en péril la situation du groupe ? Jukka a vécu la séparation du premier line up comme une véritable épreuve. Non seulement il est difficile de reformer un groupe avec des musiciens de confiance mais, une des bases de Pendact est de fonctionner tel une seconde famille. Il a fallu plus de 2 ans au groupe pour pouvoir se reformer et attaquer à nouveau la scène. Aujourd’hui, la formation est sûrement plus mature et plus stable qu’auparavant, ce qui permet aux compositions d’être plus abouties. 3) Comment s\'est passée la composition de ce premier LP ? Les compositions sont le fruit de Jukka. Il compose beaucoup d’après ses expériences personnelles. Nous pouvons citer le cas de Betrayal, inspirée d’une saloperie que lui avait fait une femme. C’est lui qui compose toutes les lignes mélodiques (guitares, clavier, chant et basse) et Antoine compose les lignes de batterie. Une fois les compositions présentées au groupe, chacun apporte des modifications à ses lignes pour en améliorer la qualité. L’enregistrement s’est ensuite passé durant l’été 2011 chez WilldricLievin (studio la Passion des Anges) qui a déjà enregistré des groupes tels que Fairyland, Anthropia ou encore Hamka. 4) Comment qualifierez-vous votre style ? Du metal, tout simplement. Au delà de toutes les subdivisions de ce genre, notre musique reste avant tout du death mélodique mais se différenciant tout de même de ses créateurs. 5) Qu\'il s\'agisse de groupes comme Bodom, Norther ou autres, les groupes de Death Melo ont principalement connu leurs heures de gloire il y a déjà quelques années, avant d\'être aujourd\'hui décriés, à l\'instar de C.O.B, puis remplacés par de nouvelles influences/mouvances. Pensez-vous qu\'il y a un filon à exploiter qui ramènera le Death Melo sur le devant de la scène ? On nous compare souvent à des groupes tels que Children of Bodom ou encore Norther, mais nous essayons de cultiver une certaine différence. Nous pouvons par exemple citer les moshs parts que nous utilisons énormément et qui sont plutôt une marque de fabrique du metalcore. De plus, les groupes que vous venez de citer continuent d’avoir une grande popularité dans certains pays (Finlande, Allemagne, Japon...) où ils restent des groupes de référence. Cependant, il est vrai qu’en France, le death mélodique n’est pas un genre porteur, le public français semble préférer le metalcore. 6) Les groupes précédemment cités ont d\'ailleurs beaucoup apporté à la scène metal, pensez-vous que le Death Melo tel que vous le jouez peut encore être source de créativité ? Bien entendu. Il suffit de vouloir dire quelque chose pour faire évoluer le genre. Le death mélodique est déjà à la croisée de plusieurs styles, c’est d’ailleurs ce qui fait sa richesse. Il faut continuer à le faire évoluer en y amenant d’autres inspirations, d’autres références. 7) Intéressons-nous à \"Days Of War\" et son contenu. Comment résumeriez-vous cette première galette ? DU GROS METAL QUI TACHE ! Bon, plus sérieusement, il s’agit d’un premier album de groupe. La principale difficulté était de le rendre cohérent par rapport à lui même. Beaucoup de groupes se dispersent entre les chansons et ont du mal à trouver une ligne directrice à leur première galette. Nous avons essayé de composer un album efficace. Si on devait le résumer ce serait la puissance de Norther, mêlée à l’énergie de Bodom avec l’épique d’Ensiferum sur certaines chansons. Nous recherchons également un certain côté « rentre dedans » avec de gros passages de mosh. « Days of War », le son de Pendact, est une sorte de synthèse de tout ça ! 8) Vous avez déjà réalisé un clip vidéo. Comment avez-vous sélectionné le morceau ? Tout simplement en nous concertant. Nous avons fait une réunion de groupe en milieu d’enregistrement, en écoutant toutes les versions démo de l’album. Plusieurs morceaux ont dû être départagés. Nous hésitions beaucoup notamment entre notre chanson « Pendact », qui était beaucoup plus mélodique et accrocheuse, et « Day of War » qui a finalement été retenue. Nous avons choisi cette chanson car elle résume assez bien notre album : du mosh, des parties mélodique et un véritable jeu clavier/guitare qui nous tient à cœur. 9) Comment s\'est passé le tournage ? C’est notre batteur, réalisateur de métier, qui a prit en charge le tournage. Nous avons tourné dans un hangar désaffecté sur le terrain du studio d’enregistrement. L’équipe technique était composée uniquement de jeunes professionnels souhaitant faire leurs preuves. Le tournage c’est déroulé sur 2 jours dans une bonne ambiance et fût une très bonne expérience pour toutes les personnes présentes. Un making of a été tourné et sera diffusé sur internet lorsque l’album sortira. 10) Pouvez-vous nous en dire plus quant au départ de votre claviériste ? Romain ne pouvait plus suivre le rythme du groupe avec ses études et a donc dû quitter le groupe. Nous sommes toujours amis, ce n’est pas pour une question de comportement. 11) L\'avenir de Pendact n\'est donc pas compromis ? Non, bien entendu. Nous avons juste dû nous adapter et modifier notre méthode de travail. Depuis son départ, nous travaillons avec des samples, ce qui nous permet d’être encore plus carrés en live. C’est un véritable challenge, car l’erreur n’est plus permise en concert. Mais cette discipline ne nous fait que progresser. 12) Que pensez-vous de la scène metal de votre région ? Quels liens entretenez-vous notamment avec des groupes tels que Whispering Tales, Moghan-Ra, etc ? Et la scène française globalement ? La scène locale est petite, mais de plus en plus active. Nous entretenons d’excellentes relations avec plusieurs groupes avec qui nous avons joué (Dividead, Scornforger ou encore Numen Deus). Nous allons bientôt jouer avec Whispering Tales sur Toulon (7 Janvier au Sound Worker) et organisons actuellement une date avec Moghan Ra sur Nice pour Mars. La scène métal se développe de plus en plus, ce qui fait chaud au cœur. Nous pouvons citer Gojira qui vient de signer chez Roadrunner, Dagoba qui se fait de plus en plus connaître, le passage du Sonisphere en France, le Hellfest… Tout ça est de bon augure pour le métal français. 13) Si demain vous aviez l\'opportunité d\'être première partie pour un groupe, de qui s\'agirait-il ? Bien entendu, nous vous répondrons les groupes qui nous influencent : CoB, Norther, Ensiferum ou encore ArchEnemy… Mais nous devons rester réalistes. Nous aimerions beaucoup jouer avec un groupe tel que Dagoba, Ultra Vomit ou the Arrs. 14) Il est temps de nous quitter, merci encore pour cette interview, je vous laisse conclure: Nous voulons en conclusion vous remercier, ça fait plaisir de voir des chroniqueurs sérieux en France. De plus, nous diffusons toutes nos affiches sur votre site, ce qui est un véritable plus pour la communication ^^ |
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