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Mise en ligne le : 10 janvier 2012 | Intervieweur :
Bakounine
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1) Salut Collapse, et merci de répondre à cette interview. Pour commencer, pouvez-vous vous présenter : votre line-up et votre histoire musicale ? Bonjour et merci à vous. Le groupe est né assez récemment puisque nous avons commencé à travailler les compositions début janvier 2011. Nous sommes trois : Seb à la guitare, Alex à la basse et moi (Anthony) à la batterie. Bien que le projet soit tout neuf, ça fait plus de dix ans que nous jouons ensemble. Nous avons officié dans différents groupes avant que Collapse ne voit le jour. 2) Vous présentez la particularité d'être un groupe exclusivement instrumental, est-ce que c'est quelque chose de voulu dans l'univers du groupe, ou est-ce spontané par rapport à la manière dont vous composer ? Pour être honnête, nous avons pris la décision de faire une musique uniquement instrumentale après avoir galéré pendant des mois et même des années (rires) pour trouver un chanteur. L’idée nous a séduit de ne plus nous soucier de rechercher un quatrième membre et de pouvoir ainsi se concentrer sur la musique. Le processus de composition s’est ainsi fait très vite, nous avons pris nos marques librement, sans rien nous interdire. Pour répondre à ta question, on pourrait dire que c’est un mélange des deux : nous avons décidé de jouer de l’instrumental, et la musique est venue d’elle-même. 3) Votre premier EP vient de sortir. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur le processus de composition et d'enregistrement de celui-ci ? En ce qui concerne la composition, pour une grande majorité des morceaux, tout part de jams en repet. On laisse tourner un enregistreur et on joue. Les ¾ du temps, ça finit à la poubelle mais pour le reste on commence à élaborer la structure du morceau et, si besoin, on rajoute des samples. C'est très rare que l'un de nous arrive avec un morceau tout fait. En ce qui concerne le disque, nous avons enregistré au Baba Factory studio qui se trouve dans un village à 30 minutes de Grenoble. Ca a été assez rapide : 4 jours pour les instruments, et trois jours pour le mixage et le mastering. Par le passé, nous avions fait quelques démos avec nos différents groupes, mais c’était la première fois qu’on se retrouvait dans un studio professionnel. Ca reste pour nous un très bon souvenir, tant musicalement qu’humainement : Laurent Couvert et Jeff Monin, qui ont produit notre disque, nous ont vraiment mis dans des conditions idéales pour qu’on arrive à donner le meilleur de nous-mêmes. 4) Quelles sont vos inspirations principales ? Quels styles de musique écoutez-vous d'ordinaire ? Pour notre musique, nos principales influences sont Porcupine Tree, Mogwaï et Anathema. Concernant ce qu’on écoute, principalement du Rock : Nirvana, les premiers Muse, Skunk Anansie… On aime beaucoup les ambiances planantes d’Archive, de Sigùr Ros ou des derniers Radiohead également. Alex (le bassiste) écoute pas mal de soul, tout ce qui vient de la motown… et il voue un culte aux Foo Fighters ! 5) Votre musique inclut énormément de samples lui apportant une certaine richesse. Pourtant, aucun d'entre vous n'est crédité en tant que claviériste. Comment-cela se passe-t-il ? Les compositions sont-elles écrites avec les parties samplées ou ces dernières viennent-elles après ? Nous ne recourrons pas systématiquement aux samples, uniquement quand on juge que la musique a besoin d’être étoffée. Nous composons d’abord dans notre local et, seulement après, si nous estimons qu’il manque quelque chose dans tel ou tel passage d’une chanson, nous l’enrichissons de sons de piano, de voix, de boucles rythmiques, etc., que nous créons sur ordinateur. C’est pour cela qu’aucun de nous n’est crédité comme claviériste. 6) Il existe une dichotomie notable entre des passages relativement puissants et d'autres très doux. Est-ce vraiment important pour vous de développer ces deux aspects dans votre musique? Oui, c’est quelque chose que l’on a toujours aimé. Nous aimons l’excès dans les deux sens, la douceur et la violence. Pour nous, une composition instrumentale s’apparente à un véritable voyage, à une montagne russe d’émotions et de sentiments. Ce n’est pas un trajet en ligne droite mais plutôt en eaux troubles. Nous varions les ambiances et les textures pour « imager » notre musique. Le fait qu’il n’y ait pas de voix nous donne une liberté plus conséquente pour des passages puissants, ou au contraire, très doux. 7) Comment-se passent vos concerts ? Utilisez-vous vos samples ? En concert, l’énergie se décuple, car nous avons toujours aimé les groupes qui bougent sur scène. Nous donnons tout ce que nous pouvons, et nous faisons le maximum pour embarquer le public afin qu’il y ait une interaction avec lui. Concernant les samples, nous avons l’ordinateur sur scène et c’est Alex ou Seb qui lance la boucle. J’ai (Anthony) un casque avec un klick dans les oreilles afin de bien garder le rythme et de ne pas accélérer comme je sais si bien le faire (rires). 8) Quel est votre avis global sur la scène rock et metal à l'heure actuelle ? A laquelle de ces scènes vous sentez-vous le plus rattachés ? Il y énormément de choses intéressantes. Nous sommes toujours à l’affût de nouvelles découvertes musicales car on ne grandit pas sans les autres. Quand à te dire à laquelle de ces scènes nous nous considérerions le plus attaché, ça nous paraît difficile de te répondre, car on a du mal nous-mêmes à nous situer. En concert, on prend autant de plaisir à jouer avec un groupe rock qu’un groupe métal. Les deux scènes sont respectables et on ne souhaite pas forcément se rattacher à l'une plus qu’à l'autre. 9) Quelles sont vos ambitions et projets à venir avec Collapse (vidéos, Tournées, prendre l'apéro, ... ) ? Cet été, nous avons tourné un clip qui est actuellement en cours de montage. On aimerait également pouvoir rajouter des vidéos pendant nos prestations, on est en train de se pencher dessus. Quant aux concerts, certains sont déjà planifiés pour l’année 2012, et d’autres se mettent en place. Notre objectif, maintenant que l’album est sorti, est de promouvoir notre musique le plus possible, et donc de tourner un maximum. 9) C'est la fin de cette interview. Merci d'y avoir répondu. Je vous laisse y poser les derniers mots... Un énorme merci à « Pavillon 666 » et des bises à ses lecteurs. En espérant vous croiser très bientôt ! |
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